Publié : 23 juin 2007, 11:38
Et bien... que de précisions sur la question: merci beaucoup deroxat 

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La Cour de Cassation a juste remis en cause cette pratique. Ce n'est pas pour autant qu'automatiquement que les oeuvres de de Ravel vont tomber dans le domaine public. Une interprétation prétorienne de la loi ne fait pas loi, surtout lorsqu'il s'agit de l'extinction d'un droit d'auteur.Apparemment, le délai pour une oeuvre de tomber dans le domaine public était de 70ans + temps de guerre, mais la cours de cassation vient cette année de rendre cette pratique obsolète et maintenant, c'est 70 ans, point.
L'année prochaine, les oeuvres de Ravel, dont le boléro, vont tomber ainsi dans le domaine public.
Virtualens a écrit : même si on a payé auprès de la SACEM.
Ces deux catégories n'entrent pas réellement dans le cadre des droits d'auteur, mais sont plutôt deux aspects de la gestion des droits patrimoniaux. Rien dans ton post ne fait état des droits moraux. C'était essentiellement l'objet de mon intervention.1- les droits phonographiques aussi appelés droits master détenus par le producteur. Ce sont les droits sur l'enregistrement spécifique que vous voulez utiliser.
2- les droits éditoriaux, aussi appelés droits publishing détenus par l'éditeur. En gros, ce sont les droits d'auteurs.
Les droits d'auteur ne sont en aucun cas détenus par l'éditeur. L'éditeur en est temporairement dépositaire par contrat, mais pas détenteur....détenus par l'éditeur. En gros, ce sont les droits d'auteurs.
Je ne vais pas remettre en cause ce que tu dis, mais je vais apporter mon petit éclairage. Effectivement, j'ai fait un ENORME (on est bien d'accord) raccourci. Je suis d'accord. Il n'empeche, que ça ne change rien pour le demandeur. Celui s'adresse a l'editeur et au producteur qui eux, se chargent d'obtenir l'accord des auteurs et interpretes: droit moral machin, oeuvre composite truc, utilisation secondaire tout ce que tu veux. Une fois que tu as l'accord de l'éditeur et du producteur, c'est bon en principe, puisqu'ils doivent te garantir avoir obtenu l'accord de leur coté de l'interprete et de l'auteur.Virtualens a écrit :Merci pour ce commentaire. Je lis toujours tous les posts de toutes les pages avant de répondre sur un sujet, et je ne vois pas la raison de cette remarque.
Si toutefois c'est en rapport avec ceci :
Ces deux catégories n'entrent pas réellement dans le cadre des droits d'auteur, mais sont plutôt deux aspects de la gestion des droits patrimoniaux. Rien dans ton post ne fait état des droits moraux. C'était essentiellement l'objet de mon intervention.1- les droits phonographiques aussi appelés droits master détenus par le producteur. Ce sont les droits sur l'enregistrement spécifique que vous voulez utiliser.
2- les droits éditoriaux, aussi appelés droits publishing détenus par l'éditeur. En gros, ce sont les droits d'auteurs.
Les droits d'auteur ne sont en aucun cas détenus par l'éditeur. L'éditeur en est temporairement dépositaire par contrat, mais pas détenteur....détenus par l'éditeur. En gros, ce sont les droits d'auteurs.
Le droit d'auteur est un droit exclusif et personnel attaché à l'auteur de l'oeuvre. L'éditeur gère la rémunération des auteurs qu'il représente: Il rémunère l'auteur sur la base du pourcentage défini par contrat avec lui et transmet les cotisations obligatoires aux organismes concernés selon le type d'oeuvre (AGESSA par exemple) .
En tant que partenaire de l'auteur, il a des intérets communs avec lui. Il peut donc également l'assister dans la défense de ses droits face à la justice en cas de contrefaçon (plagia).