les parents ignorent tout de la météorite (ha ! c'est une météorite) et du petit bonshomme vert, mais ils auront leur role, no problème !
pour intégrer les parents, faut d'abord que je construise la base, après viendra la "décoration", c'est comme en maçonnerie, il y a les fondations et viens ensuite la déco'. enfin, c'est comme ça que je travaille.
pour la classe sociale des parents, c'est expliqué au producteur, je décris les perso' et leur environnement, maison, voiture, façon de se vêtirent, mais ça, ça ne doit pas intervenir dans le scénario, c'est pour la réalisation,
au fure et à mesure que j'avancerai dans l'histoire, j'y intégrerai de petits détails ou l'on montre l'évolution de la famille, du débus à la fin, mais ça, c'est la déco', je ne dois pas m'en soucier maintenant, autrement je m'enmelle les pinceaux, c'est comme pour l'ortographe, je l'a corrigerais en dernier avec l'autre logiciel, open office, c'est vrai qu'il corrige mieux, mais je ferais ça en dernier, autrement, ça va aller,
bon ! voilà le texte corrigé, ou plutot revu, j'espère qu'il n'est pas trop long à lire, j'ai intégré du temps aux parents, et enlevé des "elle s'adresse à la caméra" pour faire du monolgue intérieur
La famille Duran est occupée aux préparatifs du départ en vacances.
Samantha est debout au bord du trottoir dos à sa maison. Ce qui se passe en arrière plan de Samantha défile en accéléré. elle a les bras croisés sur sa poitrine, elle regarde la caméra, elle n'est pas contente.
En arrière plan, on voit sa famille occupée à mettre les bagages dans la voiture.
Ext. Avant maison famille duran. Jour.
samantha.
(Elle s'adresse à la caméra, elle parle sèchement).
Salut ! Je suis Samantha, j'ai 11 ans, enfin, je les aurais dans trois jours. Voici, ma famille.
Elle se retourne et nous montre sa famille d'un geste vif de la main, pouce levé, le geste s'accompagne d'un bruit.
Samantha.
Tout d'abord il y a mon père, Franck Duran. (Il se présente à la caméra puis fait demi tour, Samantha sourit). Ma mère, marie Duran. (Elle se présente à la caméra et fait demi tour, Samantha fait la moue). Et celui que j'aimerai autant ne pas nommer, mon frangin, Luc Duran. (Il se présente à la caméra, tire la langue à Samantha et fait demi tour, Samantha lui montre également la langue).
On voit à coté de la famille Duran, une vieille dame qui fait de grands signes de la main en faisant de grands "houhou".
Samantha.
Et ça ? Ben ! C'est madame Irma, notre voisine, (madame Irma se déplace lentement vers la caméra, elle a un déambulateur, Samantha parle tout bas). C'est elle qui va s'occuper de notre chat pendant notre absence. (Madame Irma se présente à la caméra).
Temps de pose, pendant que madame Irma regagne sa place. Samantha regarde madame Irma s'éloigner.
Samantha.
(Madame Irma a regagnée sa place).
Ouf ! Pas trop tôt. (Samantha marche de long en large). J'aurais tant aimée aller en colonie de vacances avec des gosses de mon âge. faire les quatre cents coups avec eux, veiller tard le soir, manger ce que je veux, quand je veux, me laver si j'en ai envie et uniquement si j'en ai envie. (Elle s'arrête, regarde la caméra et sourit). En un mot, m'éclater quoi ! J'ai imploré mes parents de me laisser-y aller cette année.
Fondu trouble sur :
Samantha est à genoux, elle supplie sa mère et son père, elle a les mains jointes.
Fondu trouble sur :
Samantha.
(Elle râle).
Mais, ils ont refusé net. Les vacances se passent en famille, qu'ils m'ont dit. Ben voyons ! (Elle regarde sa mère). Bonne excuse pour m'avoir à l'œil !
Elle fait la moue et frappe du pied.
Samantha.
Ce n'était pourtant pas la mer à boire que d'accepter. De toute façon, je sais qu'avec des parents aussi butés que les miens, je n'aurais jamais gain de cause. Je me suis donc résignée à les suivre une fois de plus.
Elle montre la voiture d'un geste du menton.
Samantha.
C'est donc dans cette charrette à deux cents balles que nous allons embarqués pour cette longue aventure en famille. (Fait la moue). Tu parles ! Comme la voiture est petite, nous avons été obliger de faire un tri dans ce qu'il fallait prendre ou ne pas prendre. Que j'vous explique.
Samantha abaisse un écran géant (trucage vidéo), on la découvre elle et sa famille autour de la voiture.
Samantha "commentatrice" a une baguette dans la main, elle nous commente ce qui se passe.
Samantha.
La télévision ? (Elle nous montre son papa qui essaye de la mettre dans la voiture. Il n'y arrive pas) (Elle regarde son père, puis la caméra). Pas prendre. Tans pis pour ton tour de France papa.
Haussements des sourcils, sourire.
Samantha.
La machine à laver le linge ? (Elle nous montre son papa qui essaye de la mettre dans la voiture, sa maman qui le pousse dans le dos. Ils n'y arrivent pas). (Samantha regarde sa mère qui râle, puis la caméra). pas prendre. Pas de chance maman, il va falloir frotter à la main.
Sourire.
Samantha.
Le lave vaisselles ? (Elle nous montre son papa qui essaye de le mettre dans la voiture et Luc qui pousse avec lui. Ils n'y arrivent pas) (Elle regarde son frère, puis la caméra). Pas prendre. Dommage, le frangin et moi devrons là faire à la main.
Épaules baissées, bras ballants, Samantha fait la moue.
Samantha.
Le chat ? Là, c'est moi. (Elle se montre avec la baguette). J'ai bien essayée de le glisser en douce dans la voiture, maman m'en a empêchée et là confiée à madame Irma. (Montrer le chat qui regarde par la fenêtre de la maison de madame Irma). J'aurais préféré emmener le chat à la place de mon frère.
Samantha relève l'écran. L'action revient à la vitesse normale.
Samantha.
Bon ! Les bagages sont dans la voiture, on me fait signe d'embarquer. (Samantha fait un signe de vas et viens à la caméra, elle parle tout bas). Suivez-moi.
Elle rejoint sa famille dans la voiture.
Ext. /Int. Voiture. jour.
Franck essaye de mettre la voiture en marche, le moteur refuse de démarrer. Il ressaye, sans résultat, il sourit de travers.
Samantha.
(Elle est contente, elle s'adresse à la caméra).
Cool ! Le ciel est avec moi.
Franck.
(Il regarde dans le rétroviseur).
Ne vous en faites pas les enfants, ce n'est qu'un petit contre temps. Je suis certain que ce n'est pas grave. Regardez un professionnel à l'œuvre.
Ext. voiture. Jour.
Franck sort du véhicule et soulève le capot.
Madame irma.
Un problème ?
Franck.
Rien que je ne puisse résoudre.
Madame irma.
(Septique).
Mouais ! Je crois que je ferais mieux d'appeler une dépanneuse.
Franck.
Ce sera inutile, rassurez-vous.
Madame Irma le rejoint.
Madame irma.
Vraiment ?
Franck.
Oui ! Je connais ma voiture, elle nous fait un petit caprice c'est tout. Il lui faut juste un peu de douceur, c'est comme avec les femmes, vous savez. (Il l'a regarde de haut en bas). Heu ! Non, vous ne savez pas.
Madame irma.
Faites moi un peu de place que je vois ça. (Elle le pousse d'un coup de rein et inspecte le moteur). C'est sans doute les bougies. ou peut-être la batterie. Vous êtes certain d'avoir mis de l'essence ?
Franck.
(Exaspéré).
Ce n'est pas possible, je viens de faire réviser la voiture. (Il regarde le moteur). Non, tout me semble en ordre, c'est comme je disais, elle nous fait un caprice. Je ressaye.
Franck ferme le capot et rentre dans la voiture, tourne la clé de contacte, le moteur se met en marche.
Ext. /int. Voiture. Jour.
Samantha sort la tête par la fenêtre, elle n'est pas contente. Madame Irma vient près d'elle et lui pince la joue.
Ext. Voiture. Jour.
Madame irma.
Encore un peu, et vous ne partiez pas.
Ext. /int. Voiture. Jour.
Luc.
(Il s'adresse à Samantha à voix basse).
Alors ma vieille, pas de chance, on part. (Il lui donne un petit coup de poing à l'épaule).
Samantha.
(Elle fait la grimace).
De quoi j'me mêle ?
Franck.
Qu'est ce qu'on dit à madame Irma.
Luc.
Au revoir madame Irma.
Ext. Voiture. Jour.
Madame Irma lui fait un petit coucou de la main.
Madame Irma.
Passe de bonnes vacances mon petit, toi aussi samantha.
ext. / int. Voiture. Jour.
Samantha.
(Elle râle).
Sam ! Mon nom est Sam.
Ext. Voiture. Jour.
Madame Irma.
Je m'occuperai bien de ton chat, ne t'en fais pas.
Madame Irma fait un pet, Samantha et Luc se mettent à rirent, Franck et marie sont gênés.
Rue. Jour.
Après avoir fait un dernier au revoir à madame Irma, la famille Duran se met en route.
Madame Irma est au milieu de la route, on la voit de dos, elle fait de grands signes à la famille Duran. Le soleil est à l'horizon, l'ombre de madame Irma se projette sur la route.
La voiture s'éloigne, puis disparaît au loin.
Fondu noir sur :
Int. Voiture. Autoroute du soleil. Nuit.
Marie et Luc dorment.
Le regard de Samantha va de la fenêtre à son frère allongé à ses cotés. Son père attire son attention par un petit bruit amusant, il lui fait un clin d'œil dans le rétroviseur.
Franck.
Ça va ma puce ?
Samantha lui répond par un petit sourire.
Luc se met à rêver, il pose ses pieds sur elle. Samantha râle, elle repousse ses pieds d'un geste vif de la main.
Elle regarde dehors, il fait nuit noire, les phares des voitures d'en face l'éblouissent. Elle regarde sa montre.
Samantha.
(Monologue intérieur).
1 heures du matin. Ça fait déjà 3 heures que nous sommes sur la route. Dur, dur ! Bon ! Et si j'essayais de dormi un peu.
Samantha ferme les yeux et s'endort. Elle se me met à rêver.
Fondu trouble sur :
Image trouble pour montrer le rêve.
Samantha est sur une plage, elle rêve que c'est une géante, il y a plein de clones de son frère autour d'elle.
Samantha.
(Elle les regarde de haut).
Alors les nabots ? Je suis votre souveraine et vous, mes esclaves. Vous devez m'obéir, sinon. (Elle lève le pied). Je vous écrase comme des moucherons. C'est comprit ?
Les clones de Luc hurlent et se sauvent dans tous les sens.
Samantha se met à rire, tellement fort que tout se met à trembler autour d'eux. On entend le bruit d'un marteau piqueur.
Le décor explose comme du verre, en millier d'éclats.
Fondu trouble sur :
Int. Voiture. Autoroute du soleil. Nuit.
Samantha est réveillé en sursaut par les ronflements de son frère.
Samantha.
(Monologue intérieur).
Encore lui, toujours lui. grrrr ! Je rage, je fulmine, je sens que je vais exploser le frangin.
Franck.
(Il regarde Samantha dans le rétroviseur).
Ça va princesse ?
Samantha.
(Rouspette).
Comment veux-tu que ça aille ? J'ai mal partout, je ne sais presque plus bouger. Je suis coincée entre les valises et les grosses fesses du frangin, une vraie torture. T'imagine ? Et en plus il ronfle pire qu'une locomotive.
Marie rêve, elle agite ses bras dans tous les sens, elle gifle Franck dans son sommeil, met son doigt dans une de ses narines, puis, pose sa tête sur son épaule et ronfle bouche grande ouverte.
Franck.
(Sourire de travers).
Je comprends ce que tu veux dire. (Il repousse doucement la tête de marie). Il nous reste pas mal de chemin à parcourir avant d'arriver. Tu ferais mieux de dormir un peu.
Samantha.
C'est ce que je faisais jusqu'à présent. Qu'est ce que je vais faire maintenant que je suis réveillée ?
Franck.
Je ne sais pas moi, tu n'as qu'à compter les voitures d'à coté par exemple.
Samantha.
Mouais ! (Bâillements). Tant qu'à faire. 1…2…3 (bâillements) 12…23…27, 28, 29… y en a marre de compter ! 30, 31…26…172…153… (Long bâillement).
Luc rêve, il s'étend de tout son long sur la banquette.
Samantha.
Non mais ! Faut pas se gêner ! Il se croit ou celui-là ? Dans son lit ? (Elle secoue son frère pour le réveiller, mais il ne bouge pas).
Franck là regarde dans le rétro.
Franck.
Comment ? Tu m'as parlé ? Je n'ai pas compris ce que tu me disais.
Samantha.
(Innocente).
Moi ? Heu ! Non, je n'ai rien dit.
Franck.
Ha ! Bon ! Je croyais que tu m'avais parlé.
Samantha.
(Monologue intérieur).
Et si je lui pinçais les fesses un peu pour voir.
Samantha pince les fesses de son frère, il bouge, grogne et se réveille.
Samantha.
(Monologue intérieur).
Yo ! Ça a marché. Il râle, tans pis pour lui, ça lui apprendra. Avec un peu de chance, il va demander à papa de s'arrêter pour faire une halte pipi.
Luc regarde partout, Samantha ferme les yeux et fait semblant de dormir.
Luc.
(A moitié réveillé).
Dis p'a ? Tu peux t'arrêter quelque part ? Je dois aller aux toilettes. Ça presse.
Samantha.
(Monologue intérieur).
Yo ! C'est gagné. Papa quitte l'autoroute.
Fondu sur :
Ext. aire de repos. Parking. /Lum. Artificielle. Nuit.
Le parking est désert. Toute la famille descend de voiture et se précipite vers les toilettes. On entend le cri d'une chouette dans un arbre.
Ext. aire de repos. Toilettes. /Lum. Artificielle. Nuit.
Samantha.
(Elle s'adresse à la caméra).
Ha ! Vous êtes encore là ! Jusqu'à présent, on ne peut pas dire que le voyage se passe à merveille. Mon frangin avec sa tête de nœud m'en fait voir de toutes les couleurs.
Marie.
(Voix off, depuis l'intérieur des toilettes).
Sam' ? À qui tu parles ?
Samantha.
À personne m'an.
Marie.
Ne traîne pas, fais ce que tu as à faire et retourne à la voiture. J'aimerais partir le plus vite possible d'ici. Ton père sait pourtant que je n'aime pas les endroits isolés comme celui-ci.
Samantha.
Oui m'an, je sais, t'as la trouille. (Elle s'adresse à la caméra). Bon ! Faut que je fasse vite. (Elle ouvre la porte des toilettes et fait la moue). Zut ! C'est un trou ! Je n'aime pas ce genre de toilettes ou il faut faire pipi debout, faut viser juste, sinon. (Elle balance la tête). Enfin, vous voyez ce que je veux dire ? Mais, quand il faut, il faut. (Elle lève les épaules). Bon ! Vous m'attendez là. (Elle entre et ferme la porte derrière elle).
Fondu sur :
Ext. aire de repos. Table. /Lum. Artificielle. Nuit.
Samantha rejoint sa maman.
Marie.
(Elle étend une nappe sur une table).
Ça va Sam ?
Samantha.
Oui m'an. Sauf que j'ai mal aux fesses. (Sourire de Marie). Tout ça à cause de mon glauque de frère.
Marie.
(Offusquée).
Sam ! Voyons, on ne parle pas comme ça. Et puis, ton frère n'est pas glauque. D'ailleurs, qu'est ce que ça veut dire "glauque" ?
Samantha.
Laisse tomber m'an, tu ne comprendrais pas. Ce serait trop long à t'expliquer.
Marie.
(Elle est inquiète).
(Elle regarde en direction des toilettes). Ils en mettent du temps. Sam ?
Samantha.
Oui m'an ?
Marie.
Peux-tu aller me chercher le panier à provisions ? Il est dans le coffre de la voiture, à gauche, sous les couvertures. C'est celui en osier.
Samantha.
Oui m'an. Tout de suite.
Ext. aire de repos. Parking. /Lum. Artificielle. Nuit.
Samantha ouvre le coffre la voiture, soulève les couvertures et prend le panier à provisions.
Elle s'apprête à rejoindre sa famille, lorsqu'elle entend une sorte de grognements sortirent des buissons.
Samantha se penche en avant pour essayer de voir quelque chose dans le noir.
Comme elle ne voit rien, elle s'avance et entre dans les buissons.
Samantha.
Ça va, je sais que c'est toi Luc. Sort de là, je t'ai vu gros bêta.
Silence.
Samantha.
Allez gros nigaud ! T'attends quoi pour sortir ?
Luc.
(Il surgit de derrière Samantha. Il pose sa main sur son épaule).
Alors la fofolle !
Samantha sursaute et se retourne brusquement.
Samantha.
(Elle hurle).
Ça va pas la tête ?
Luc.
(Moqueur).
Qu'est-ce que tu fous dans ces buissons ? Et à qui tu causes comme ça ?
Samantha lui fait une grimace et montre la langue.
Samantha.
Comme si tu ne le savais pas. Tu t'étais caché pour me faire peur. Hein ? Ben ! Saches que ça n'a pas marché, je savais bien que c'était toi.
Luc.
Pff ! N'importe quoi ! Au lieu de déconner, tu ferais mieux de te grouiller ma vieille ! Maman attend son panier. J'ai la dalle moi.
Samantha.
T'as toujours la dalle toi. (Grognements). Tu ne pouvais pas tomber dans le trou des toilettes ?