La vraie raison, ou tout du moins la 1ère raison est que techniquement le DAT ne compresse pas l'enregistrement. Le prix est quand lui justifié par la disponibilité du matériel, vendu quasi exclusivement dans les circuits professionnels, et surtout l'utilisation de certains composants comme par exemple des alimentations hautement régulées qui créent moins d'interférences sur la partie analogique.Karl a écrit :S'il existe des DAT à plus de 1000 euros, il y a bien une raison !
Ayant eu l'occasion d'écouter des enregistrements de jazz et symphoniques sur DAT, à ses débuts, je me rappelle avoir été sidéré par la pureté du son. Et ça c'était bien plus tard après la naissance du Compact Disc qui lui aussi était déjà une révolution.
A l'inverse, il faut bien considérer et se souvenir du fait que le format MP3, né avec Internet, est au départ destiné à diffuser sur le réseau des chansons à moindre coût (de taille et de bande passante). Le MP3 est un format qui détruit le son par définition. Son principal procédé de compression consiste à supprimer certaines fréquences. Les défenseurs du MP3 disent qu'à l'écoute il est impossible de faire la différence entre un enregistrement non compressé (DAT) et un enregistrement MP3.
Moi je pencherais plutôt du côté des puristes. Avec un bon ampli et des haut-parleurs qui suivent, il est très facile de déceler les défauts du MP3. De plus la qualité de ce dernier est beaucoup plus fluctuante selon le matériel et les logiciels utilisés. Les risques de dégradation et de déformation du son original sont bien plus importants.
La particularité de l'enregistreur Edirol R4 que mentionnait Kyja, c'est qu'il enregistre en numérique non compressé et que, comme pour les modèles DAT professionnels, il utilise des composants dignes de ce nom.