Quand je me retrouve devant mes tasses de café (beaucoup de café, mon carburant principal) et qu’il n’y a pas beaucoup de monde dans le bar mais juste assez pour avoir un brouhahas sonore c’est à ce moment que je me plonge dans mon carnet et que je peux écrire écrire et écrire encore jusqu’à ce que je n’ai, soit plus de sous, soit plus de cigarettes.
C’est fou la facilité que j’éprouve à écrire dans ce petit bar que j’affectionne. Il s’agit d’une vieille maison classée historiquement et aménagée au rez-de-chaussée, et récemment à l’étage, en bar. Les murs sont en pierre de taille, il y a une immense cheminée, allumée en hiver (grosses bûches), de nombreuses poutres parcourent le plafond et l’ambiance dégage une impression de bien être incommensurable. Sur les plus de 50 rades qui sont parsemés dans cette ville, c’est le seul que j’appelle bar et encore c’est plutôt un deuxième chez soit tellement le patron est acceuillant et sympa. La musique change tout le temps et je crois bien ne jamais avoir entendu deux chansons identiques. Bref un petit coin de paradis pour moi et la quasi totalité de mon dernier scénario s’est couché sur le papier là bas…les idées ont fleuries partout ailleurs mais c’est dans cet endroit qu’elles mûrissent et trouvent leur futur chemin vers l’écran…
mais bon ya pas que là que j'arrive à écrire mais c'est de loin mon endroit préféré...
