Nathan a écrit :Autant les trois premiers films sont bons, très bons, autant j'ai pu constater que peut-être était très proche du navet. Je n'ai rien vu de très marquant dans la réalisation. On a plutôt l'impression qu'il s'agit d'un film amateur fait sans budget avec la caméra des parents... jusqu'à ce qu'on voit Paris sous le sable... Là, tout change : on comprend que c'est véritablement une prod et c'est bien dommage.
Par contre, le péril jeune est un très bons films avec de très bons acteurs (tous étaient le plus naturel possible). Le film a pris un bon coup de vieux en 10 ans mais reste tout de même très très puissant. A ses origines, il s'agissait d'un téléfilm (donc pas trop de budget avec un cahier des charges assez lourd) mais son succès sur la télé, l'a amené au cinéma (dans ce cas là, on peut donc se demander quel avenir ont les bons téléfilms ? devenir des films ? alors les téléfilms sont-ils tous mauvais en France ???).
L'auberge espagnole et les poupées russes sont aussi des petits chef d'oeuvre. Rien d'exceptionnel si ce n'est le scénario, les dialogues, la mise en scène et le montage. Très peu de défaut, ce serait même de la méchanceté gratuite de descendre ce film.
Klapisch est un très bon réalisateur qui aurait dû se passer de faire PEUT-ÊTRE...
Cher Nathan,
je n'ai pas du tout l'intention de contredire ou de descendre ton message, mais quelques plutôt d'amenerquelques petites réflexions.
Tout d'abord Cédric Klapisch s'impose par un style qui lui est propre, une façon de filmer, d'observer le monde à travers des univers qui lui sont extrêmement personnels(
Peut-être, Le péril Jeune, L'auberge Espagnole, Chacun cherche son chat) .
Dans ce cas l'ultilisation d'une certaine technique cinématographique comme la caméra à l'épaule ou le numérique rentre totalement dans l'ésprit de ses films, simplissimes par son sujet mais génialissimes par sa mise en scènee.
Quand tu dis que
Le péril jeune à pris un "bon coup de vieux", n'est ce pas le but visé par ce film, car il a quand même été réalisé en 1995 (
Le Ciquième Elément datant par exemple de 1996).
Si tu as trouvé que le film a pris un coup de vieux alors, le pari de Klapisch est gagné, c'est à dire peindre le décors d'une bande de lycéen dans les années 70.
Par ta remarque tu confirme tout l'intérêt porté à ce film qui est de comprendre la situation de jeunes bacheliers dans une période post-mai 68.
De plus le budget (très modeste) à fait dire à Cédric Klapisch que le film n'aurait pas été aussi vrai, si il avait eu un budget énorme.
Car, pour finir, l'oeuvre, le succés de Cédric Klapisch réside en sa façon de peindre la vie au quotidien, de stéréotyper la société dans ses bons ou mauvais côtés.
Il donne un regard plutôt personnel, intimiste sur la vie qui l'entoure, ce qui donne de magnifique films comme
l'Auberge Espagnole, ou encore
le Péril Jeune.
"Rien d'exceptionnel si ce n'est le scénario, les dialogues, la mise en scène et le montage." N'est ce pas les étapes les plus importantes d'un film que tu cites, ici?
---------------------------------------------------------
« L’optimisme c’est aussi de dire qu’il y a de la tristesse dans la vie, du malheur. Dire que tout va bien, que tout va bien se passer, ce n’est pas de l’optimisme, c’est de la bêtise. » (Cédric Klapisch)
-- Toma --