Pas d'accord avec toi... c'est formaté et en plus on sent de moins en moins la plume Coen dans leurs films... à mon avis!
Lorsque l'on voit Intolérable Cruauté on ne peut pas tout de suite se dire : ça c'est les frères Coen !! Alors qu'au visionnage de Barton Fink là il n'y a pas de doute !
Joel et Ethan Coen
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Benjamin qu'entend tu par formaté ?
Ladykillers est je trouve un bon film, au même titre qu'Intolérable Cruauté, plus commercial certe mais formaté c'est à dire ?
Sinon, pour moi Fargo restera leur Best, suivent The Barber et Barton Fink vraiment impressionnant.
Benjamin qu'entend tu par formaté ?
Ladykillers est je trouve un bon film, au même titre qu'Intolérable Cruauté, plus commercial certe mais formaté c'est à dire ?
Sinon, pour moi Fargo restera leur Best, suivent The Barber et Barton Fink vraiment impressionnant.
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Re: Joel et Ethan Coen
La première œuvre que j'ai vu d'eux a été le fabuleux Miller's Crossing. Immédiatement je me suis penché sur leur carrière et vu tout leurs films. J'aime leur façon de s'intéresser a des personnages souvent pommé ou bien a des anti heros en complète opposition avec le héros traditionnel. C'est d'ailleurs la que pour moi repose l'essence de leur thématique : la destruction du mythe américain et cinématographique par l'intermédiaire de héros complètement a l'opposé de ce que l'on peut voir, entrainé volontairement ou non dans des situation qui les dépasse. Et plus largement, leurs personnages sont toujours traité de façon presque caricatural mais jamais stéréotypé, ce qui donné un gout a tout leur film, une saveur dont on ne se lasse jamais. Cela vient de leur observation des personnes qui sont contaminé ou enfermé dans dans des mythes culturel et qui essaye de se débattre avec ses mythes et qui n'y arrive jamais, ou presque. Ainsi leur personnages sont soit des figures cinématographique ou littéraire raté, comme les maladroits kidnappeur de Fargo, ou bien des personnages qui vont peu a peu devenir, par la force des choses, des incarnations a part entière de ces mythes, comme le personnage de Tom dans Miller's Crossing. Mais cela leur arrive aussi de prendre des personne en total contre pied avec tout ces mythes, comme le personnage de Jeffrey Lebowski dans The Big Lebowski (film d'utilité publique !). Ainsi ils observent un pays contaminé par ses légendes et qui essaye de s'en sortir mais n'y arrive quasiment jamais et qui succombe a l'absurdité de la violence et au marchandisation des rapport humains. Je suis un grand admirateur de leur mise en scène d'une précision chirurgical et d'une élégance, d'une harmonie rare.
Ce sont également des cinéastes qui donne beaucoup d'importance aux décors. Que ce soit l'épure classe de Miller's Crossing (a mon gout le plus beau film de ganster en couleur), les vastes étendues blanche de Fargo, l'angoissant hôtel de Barton Fink, les immenses salles du Grand Saut ou le désert du récent No Country for Old Men, le décor est toujours vecteur de sens et d'une importance capitale pour l'histoire. Ils ont toujours une vision assez noirs de la vie, mais cette vision se traduit souvent par le burlesque ou l'absurde, ce qui évite le cotés pompeux de beaucoup de film. Leur compositeur Carter Burwell fait des merveilles de composition musicales a chaque film ! Ils font pour moi partie des cinéaste les plus importants a l'heure actuel et même dans le cinéma. Mes préférés sont dans l'ordre : Barton Fink, Miller's Crossing, The Barber, The Big lebowski.
Il est vrai que Intolérable Cruauté est moins proche de leurs autres œuvres, mais dire que c'est formaté n'est pas vrai. C'est un film de commande qu'ils se sont réaproprié, grâce a leur humour noir, ils ont crée des personnages cynique mais pourtant touchant. Leur critique de la société américaine est toujours la, ainsi que la renaissance, chose clé dans leur cinéma, des mythes américain. Ainsi au delà d'une comédie qui ressemble aux classiques de la comédie américaine, George Clooney est réellement une résurrection de Cary Grant. La réapropriation du film se fait également par la jonction entre ce film et leur hilarant O'Brother, ou le personnage de George Clooney déclare qu'il était avocat ! (on remarquera dans le cinéma des Coen, des connexions régulière entre leurs différentes œuvres). C'est peut être moins personnel que d'habitude, mais ça reste une comédie a la mise en scène impeccable, au rythme soutenu et qui porte tout de même la patte des Coen.
Ce sont également des cinéastes qui donne beaucoup d'importance aux décors. Que ce soit l'épure classe de Miller's Crossing (a mon gout le plus beau film de ganster en couleur), les vastes étendues blanche de Fargo, l'angoissant hôtel de Barton Fink, les immenses salles du Grand Saut ou le désert du récent No Country for Old Men, le décor est toujours vecteur de sens et d'une importance capitale pour l'histoire. Ils ont toujours une vision assez noirs de la vie, mais cette vision se traduit souvent par le burlesque ou l'absurde, ce qui évite le cotés pompeux de beaucoup de film. Leur compositeur Carter Burwell fait des merveilles de composition musicales a chaque film ! Ils font pour moi partie des cinéaste les plus importants a l'heure actuel et même dans le cinéma. Mes préférés sont dans l'ordre : Barton Fink, Miller's Crossing, The Barber, The Big lebowski.
Il est vrai que Intolérable Cruauté est moins proche de leurs autres œuvres, mais dire que c'est formaté n'est pas vrai. C'est un film de commande qu'ils se sont réaproprié, grâce a leur humour noir, ils ont crée des personnages cynique mais pourtant touchant. Leur critique de la société américaine est toujours la, ainsi que la renaissance, chose clé dans leur cinéma, des mythes américain. Ainsi au delà d'une comédie qui ressemble aux classiques de la comédie américaine, George Clooney est réellement une résurrection de Cary Grant. La réapropriation du film se fait également par la jonction entre ce film et leur hilarant O'Brother, ou le personnage de George Clooney déclare qu'il était avocat ! (on remarquera dans le cinéma des Coen, des connexions régulière entre leurs différentes œuvres). C'est peut être moins personnel que d'habitude, mais ça reste une comédie a la mise en scène impeccable, au rythme soutenu et qui porte tout de même la patte des Coen.
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Re: Joel et Ethan Coen
Ce sont en grande partie les frères coens qui m'ont montrer qu'il existait du cinéma différent de ce qu'on voit sur les grandes affiches quand j'était adolescent. D'abord avec The Hudsucker Proxy, puis avec Fargo et finalement The Big Lebowski qui m'a donné le gout d'écouter leur répertoire en entier. UN style unique, ce que j'admire le plus c'est que (mis à part Intolerable Cruauté et Ladykillers qui, bien que sympathique, reste tiède pour des films des coens) leur cinématographie est solide de A à Z, que ce soit noir comme Blood Simple ou hillarant comme Oh brother where art thou. Je soulignerati tout de même Blood SImple, Barton Fink et The Big Lebowski comme mes favoris personnels.