Page 2 sur 4

Publié : 23 sept. 2006, 12:46
par Mister Cineaste
Allez, j'viens pimenter un peu l'débat. Moi j'pense que les scènes de sexe sont quelques fois (souvenez vous de ce quelques fois) utile à la narration. Prenez Brokeback Mountain, Fight Club, (je cite ce qui me passe par la tête). Il y a une façon de montrer de telles scènes. Et si on évite le style téléfilm à l'eau de rose (ridicule), on obtient bien souvent de trés bon résultat. Ben oui ça peut mettre mal à l'aise dans la salle de cinéma, mais le sexe est une réalité. Ces scènes ne peuvent pas être inutile. Si le cinéma ce veut le reflet d'une réalité, ben le sexe en fait partit.
Maintenant, il peut effectivemment être suggéré. Une bonne ellipse peux parfois en dire autant. Mais ecclipse ou pas la scène existe. Aprés il y a mille et unes façon d'aborder une scène de sexe... sa peut-être extrememment Réaliste comme extrememment Burlesque (voir tout simplement bougé la couette ).
Bon en c'moment j'm'exprime mal, j'sais pas c'qui m'arrive. Mais bon ... j'fais c'que j'peux :wink:

Publié : 23 sept. 2006, 13:46
par karl
Mister Cineaste a écrit :Moi j'pense que les scènes de sexe sont quelques fois utile à la narration.
Pour une scène de 4 secondes, ok ! Mais il n'y a aucun intérêt à faire durer la scène pendant 5 longues minutes ! Le résultat sera le même : ils ont fait l'amour. Qu'on les voit ou pas, du moment qu'on le sait, c'est bon.
Mais évidemment, comme cela a déjà été notifié plus haut, si on peut apercevoir un "bout de sein" (par exemple) de telle ou telle actrice, c'est toujours ça de pris pour le film ; le bouche à oreille marchera bien : "Wouah on voit xxxxx à poil dans ce film, trop bien !".

Karl

Publié : 23 sept. 2006, 13:54
par Kiçkah
Mister Cineaste a écrit : Maintenant, il peut effectivemment être suggéré. Une bonne ecclipse peux parfois en dire autant.
Ce serait trés poétique en effet, suggérer l'acte d'amour d'une éclipse..

En revanche, il ne faut pas confondre ellipse et éclipse: surtout un cinéphile.


Je suis moi partisan du bon goût de l'érotisme, ainsi Tampopo. La dimension voyeuriste (on a cité Les idiots par exemple) n'existe-t-elle pas que dans la tête de celui qui observe ? Est-elle aussi dans le regard que porte la caméra ?

Mais je ne vois aucune raison d'éliminer une scène par principe: c'est consacrer un tabou. En revanche, je souhaiterais réaliser une fiction dans laquelle un homme et une femme à un moment donné font l'amour.

Mais spontanément je jetterais un voile pudique sur leur intimité, du moins en ce qui concerne les relations directement sexuelles (permettez que je n'entre pas plus dans le détail).

Les jeux amoureux, nombreux, érotiques, faisant intégralement partit de l'acte me paraissent au contraire parfaitement légitime. Une passion amoureuse peut se voir davantage là, dans cette patience et ce soin à l'autre que dans une simple et vulgraire pénétration (j'appelle un chat un chat..).

Publié : 23 sept. 2006, 14:38
par Mister Cineaste
OULA !!! Oui effectivement au temps pour moi !

Mais bon, j'suis pardonné. J'm'étais excusé par avance...
Bon en c'moment j'm'exprime mal, j'sais pas c'qui m'arrive. Mais bon ... j'fais c'que j'peux

Publié : 23 sept. 2006, 22:21
par Babar
Kiçkah a écrit : Je suis moi partisan du bon goût de l'érotisme, ainsi Tampopo.
Je confirme que ce film ("Tampopo") est un bon exemple de metaphore de la relation amoureuse... D'une poesie exceptionnelle et visuellement puissante, cette fameuse scene du 'jaune d'oeuf' reste pour moi d'une classe superieure a n'importe quelle scene d'amour vu dans d'autre film. :shy:
Je sais que le dvd de ce film est assez rare :? mais si vous avez l'occasion de vous le procurer, je vous le conseille ardemment. 8)

Publié : 24 sept. 2006, 14:11
par Maître jedi Es'dorva
Tout dépend, aussi, de l'objectif visé par le réalisateur. Quand le but est d'amener le spectateur à comprendre que les protagonistes sont " passés à l'acte ", les scènes sont exagérément longue (je pense à Matrix), et servent souvent à combler un public arriéré et terriblement platonique sexuellement.
Mais "voir le sexe" est parfois indispensable à l'histoire. Je ne reprend pas l'exemple de Brokeback Mountain, puisqu'il a déjà été cité, mais ce film illustre parfaitement la nécessite, dans certains cas, d'afficher ouvertement le sexe. Néanmoins, j'ajoute à la liste d'exemple Eyes Wide shut de Kubrick. Ce film n'aurait-il pas perdu de son charme, sans la longue scène de l'orgie ? (A noter, qu'à côté, la relation sexuelle Alice / Bill est très rapide). Dans ce cas-ci, le sexe doit être choquant presque violent, sans aucun sentiment préalable, afin d'apparaître comme " purement fantasmique " pour Bill.

Publié : 29 sept. 2006, 17:42
par psykogirl
Prenons un film comme 9 songs : 69 min dont bien 20 de sexe.
Et ce film met le spectateur en face de sa position de voyeur, et ce sentiment de voyeurisme ne serait pas aussi présent si ces scènes étaient celles de la vie quotidienne.
Et peut-être même que l'on ne s'attcherait pas autant à ce couple qui bat de l'aile et qui, en fin de compte, n'a pas grand chose à raconter.