Ce sont plein d'indices qui font que l'on connaîtra la fin, c'est normal. De toute façon, niveau réalisation, ça montrera que quelque chose cloche chez le narrateur puisque pour ne pas l'entendre parler, à mon avis, on tournera de loin et si on est proche de lui, on évite le GP sur son visage alors qu'il s'agit quand même de notre "ami", le narrateur, celui qui raconte l'histoire. C'est un peu paradoxale et malgré les indications techniques qui n'ont rien à faire ici, Vassago a réussi à nous faire comprendre ce paradoxe dans son scénario. A partir de là, réécrit en enlevant les "on entend pas ce qu'il dit" ou "la caméra filme..." et fait le lire à des gens qui ne l'ont pas lu. Tu verras que leur choix de réalisations pourront être différent des tiens. Vu ce que tu as écrit dans ton scénario, réalise-le. Ca te fera un pitit exercice et ce qui est intéressant sera d'amener une tension, un calme perturbateur dans ton histoire, un malaise.
Par contre, le narrateur parle trop de "la première" et c'est un peu lourd. Ca me fait penser au malade mentale dans "lost" qui répète toujours la série de chiffres ou au malade dans "Cube", désolé
A ta place, pour finir sur un truc incompréhensible, j'aurais écrit que la femme tue l'homme d'un coup de flingue par exemple et que la dernière séquence, ce soit elle, dans sa salle de bain (différente donc de celle de l'homme), en train de se coiffer pour aller à la soirée et dire : "C’est comme ça que je ferai ma première victime." puis ranger l'arme dans son sac. C'est marrant et surprenant ! Enfin bon, c'est mon avis.
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