Re: Psychologies des personnages
Publié : 11 juin 2008, 12:47
Salut à tous,
Un petit up pour ce sujet fort intéressant.
Je pense que le personnage se construit avec des détails. Je base toute la psychologie de mes personnages avec des détails.
Je ne suis que scénariste donc je ne parle que pour ma crémerie, à toutes les étapes d'un film, peuvent venir se rajouter des idées/détails qui feront la différence, comme par exemple "Columbo".
Je crois que c'est Vincent Lindon qui choisi la garde robe de son personnage afin de le caractériser au mieux de ce qu'il ressent.
Pour décrire les changements psychologiques d'un de mes personnages, je joue beaucoup sur les vetements, l'environnement et/ou la gestuelle (ses actions). Pour moi, tout objet utilisé par un personnage doit avoir une fonction d'identification pour le spectateur/lecteur.
Pour les hommes, ce serait par exemple le rasage. La peau douce au début du film, et un laissez-aller dés que ça tourne mal pour lui. Mais ça peut être une arme. Dans une interview, John Woo expliquais qu'il avait choisi de donner un pistolet à 1 coup à Lance pour montrer que c'était un homme, calme et très sure de lui.
Pour moi, c'est comme un jeu de piste, et j'aime jouer de ça.
Mon petit truc pour rendre mes personnages crédibles, je les fait vivre tout simplement. Souvent je commence toujours mes scénarios par une scène de la vie quotidienne. Cela me permet de faire une scène d'exposition la plus complète possible. Sur l'etat psychologique du/des personnages, le statut sociale/familiale. Et j'aime énormément la routine. Car ça me permet de montrer que le personnage est différent (stress, tristesse, heureux, douteux...) en changeant des petites choses.
Je passe énormément de temps à lire et/ou regarder des témoignages. En ce moment j'écris un thriller. Ce n'est pas une descente aux enfers mais ça y ressemble. J'ai cherché une situation qui pourrai exister. Pour mon cas, c'est une métaphore et un questionnement sur la part d'ombre que l'on pourrai avoir en nous.
J'ai décidé de décalquer la progression psychologique sur des personnes malades d'addictions. Les deux sujets n'ont rien de comparable mais offrent une réponse très intéressante. Ensuite je test, je ré-ajuste.
Un petit up pour ce sujet fort intéressant.
Je pense que le personnage se construit avec des détails. Je base toute la psychologie de mes personnages avec des détails.
Je ne suis que scénariste donc je ne parle que pour ma crémerie, à toutes les étapes d'un film, peuvent venir se rajouter des idées/détails qui feront la différence, comme par exemple "Columbo".
Je crois que c'est Vincent Lindon qui choisi la garde robe de son personnage afin de le caractériser au mieux de ce qu'il ressent.
Pour décrire les changements psychologiques d'un de mes personnages, je joue beaucoup sur les vetements, l'environnement et/ou la gestuelle (ses actions). Pour moi, tout objet utilisé par un personnage doit avoir une fonction d'identification pour le spectateur/lecteur.
Pour les hommes, ce serait par exemple le rasage. La peau douce au début du film, et un laissez-aller dés que ça tourne mal pour lui. Mais ça peut être une arme. Dans une interview, John Woo expliquais qu'il avait choisi de donner un pistolet à 1 coup à Lance pour montrer que c'était un homme, calme et très sure de lui.
Pour moi, c'est comme un jeu de piste, et j'aime jouer de ça.
Mon petit truc pour rendre mes personnages crédibles, je les fait vivre tout simplement. Souvent je commence toujours mes scénarios par une scène de la vie quotidienne. Cela me permet de faire une scène d'exposition la plus complète possible. Sur l'etat psychologique du/des personnages, le statut sociale/familiale. Et j'aime énormément la routine. Car ça me permet de montrer que le personnage est différent (stress, tristesse, heureux, douteux...) en changeant des petites choses.
Je passe énormément de temps à lire et/ou regarder des témoignages. En ce moment j'écris un thriller. Ce n'est pas une descente aux enfers mais ça y ressemble. J'ai cherché une situation qui pourrai exister. Pour mon cas, c'est une métaphore et un questionnement sur la part d'ombre que l'on pourrai avoir en nous.
J'ai décidé de décalquer la progression psychologique sur des personnes malades d'addictions. Les deux sujets n'ont rien de comparable mais offrent une réponse très intéressante. Ensuite je test, je ré-ajuste.