Re: Steven Spielberg
Publié : 15 avr. 2013, 01:41
Je débarque quelques années après le dernier commentaire mais je me dois d'apporter moi aussi ma contribution à cet article déjà bien étoffé.
Je ne m'en cache pas: Spielberg est le cinéaste pour lequel j'ai le plus d'admiration. Ça fait cliché, certes, mais c'est comme ça. Il fut cependant un temps, lorsque je fus plus jeune, durant lequel j'avais plus d'admiration pour George Lucas (la faute à ce que je considère comme étant la plus grande trilogie de tous les temps: Star Wars, la trilogie originale bien sûr) et je me suis ainsi procuré tout ses films, du moins ceux qu'il a mis en scène (American Graffiti, THX 1138...pas dans cet ordre mais cela n'a pas d'importance). Je l'admire toujours à ce jour, car il a contribué au succès du cinéma de divertissement grâce à sa grande créativité (notamment en tant que producteur) mais je me suis petit à petit tourné vers un cinéaste plus prolifique et tout aussi créatif au niveau de ses nombreuses réalisations et de ses (non moins) nombreuses productions: Steven Spielberg.
Je dois avouer que ce sont ces choix en matière de traitement de sujets qu'il aborde au cinéma et plus encore à sa mis en scène incroyable qui veut que sa caméra évolue dans les situations et les décors comme une entité à part entière, quand d'autres cinéastes se contentent de placer la caméra à un endroit ou un autre de la pièce et attendent que la scène en cours prenne fin, qui sont à l'origine de mon choix. Il faut dire également que le duo légendaire Spielberg-Williams (John), qui est absolument unique (on ne retrouve une telle association que chez Tim Burton avec Danny Elfman, Alfred Hitchcock avec Bernard Hermann, James Cameron avec James Horner, etc, etc...) qui me fascine au plus haut point. Je ne ferais pas l'éloge sur la photo de ses films, du montage ou quoi que ce soit d'autre qui ont eux-mêmes leurs indéniables qualités.
Penchons-nous maintenant sur la filmographie de l'homme lui-même:
J'ai lu sur les messages postés précédemment que la plupart considèrent l'après Soldat Ryan comme une nouvelle "carrière" moins intéressante et marquante pour le cinéaste que ce qu'il a put faire autrefois (Les Dents De La Mer, Rencontre..., E.T., La saga Indiana Jones, Jurassic Park, etc, etc...). Il est vrai que si la "deuxième" partie de sa filmographie ne comporte pas autant de grands classiques comme ceux cités plus tôt, il n'en demeure pas moins que des œuvres telles que A.I., Arrêtes moi si tu peux, Cheval de guerre, Lincoln et même les quelques uns que je ne mentionne pas ont pour la majorité étés des succès (d'autres ont aussi étés plusieurs fois nominés aux oscars et à juste titre) ce qui prouve que son travaille recèle encore une excellence toujours présente et reconnue, acquis après de nombreuses années mais jamais contesté. Après, entre le succès critique et public, il y a souvent un fossé qui les séparent, et j'avoue par exemple volontiers que Munich (bien qu'il se laisse regarder) n'est pas un film que j'affectionne particulièrement (bien qu'ayant 5 fois été nominé aux oscars), surtout pour un film provenant de l'industrie Spielbergienne, mais les autres films de cette période sont, pour moi, tout aussi attachants. Des critiques ont par exemple qualifié A.I. de chef-d’œuvre. On parle également de Minority Report comme n'étant pas un film de divertissement: parce que ce n'en est pas vraiment un. Spielberg le considère lui-même comme un film noir (un film noir n'est pas vraiment fait pour divertir, même si c'est paradoxalement la principale fonction d'un film et du cinéma lui-même). Je pourrais même dire de ce film qu'il a (en partie) hérité de l'austérité de Schindler. Mais je le trouve malgré tout grandiose et surtout parce qu'il dispose d'une bande-son magistrale comme seul John sait les faire (l'une de ses bandes-sons que je préfère).
Pour finir, je ne fais aucune critiques sur ce qui a été dit plus tôt sur le cinéma de Steven (ce n'est pas un pote, mais faut bien l’appeler par son prénom de temps en temps
) mais je trouve dommage de le "condamner" parce qu'il ne fait plus autant de films enchanteurs comme dans les années 70-80-90. Le cinéma a évolué et vit une nouvelle époque. La qualité de l’œuvre de certains cinéastes de renoms comme Spielberg s'en retrouve affecté, mais pas tant que ça, je trouve. C'est surtout que, comme l'homme derrière la caméra, nous avons grandit et ne percevons pas les choses de la même manière mais je suis sûr qu'un gosse aujourd'hui s'émerveille certainement autant devant un excellent Tintin ou A.I. que lorsqu'au même âge, nous étions la bouche grande ouverte et les yeux écarquillés devant les aventures cinématographiques d'E.T ou d'Indiana Jones (dont les nouvelles générations d'enfants doivent toujours s'en délecter comme lorsqu'ils regardent un bon Transformers: produit au cinéma par Spielberg...encore une fois).
Donc, vive Spielberg. Je souhaite que lui et sa légendaire troupe d'irréductibles fassent don au cinéma d'encore plusieurs chefs-d’œuvre avant qu'ils ne disparaissent, comme nous tous.
Je ne m'en cache pas: Spielberg est le cinéaste pour lequel j'ai le plus d'admiration. Ça fait cliché, certes, mais c'est comme ça. Il fut cependant un temps, lorsque je fus plus jeune, durant lequel j'avais plus d'admiration pour George Lucas (la faute à ce que je considère comme étant la plus grande trilogie de tous les temps: Star Wars, la trilogie originale bien sûr) et je me suis ainsi procuré tout ses films, du moins ceux qu'il a mis en scène (American Graffiti, THX 1138...pas dans cet ordre mais cela n'a pas d'importance). Je l'admire toujours à ce jour, car il a contribué au succès du cinéma de divertissement grâce à sa grande créativité (notamment en tant que producteur) mais je me suis petit à petit tourné vers un cinéaste plus prolifique et tout aussi créatif au niveau de ses nombreuses réalisations et de ses (non moins) nombreuses productions: Steven Spielberg.
Je dois avouer que ce sont ces choix en matière de traitement de sujets qu'il aborde au cinéma et plus encore à sa mis en scène incroyable qui veut que sa caméra évolue dans les situations et les décors comme une entité à part entière, quand d'autres cinéastes se contentent de placer la caméra à un endroit ou un autre de la pièce et attendent que la scène en cours prenne fin, qui sont à l'origine de mon choix. Il faut dire également que le duo légendaire Spielberg-Williams (John), qui est absolument unique (on ne retrouve une telle association que chez Tim Burton avec Danny Elfman, Alfred Hitchcock avec Bernard Hermann, James Cameron avec James Horner, etc, etc...) qui me fascine au plus haut point. Je ne ferais pas l'éloge sur la photo de ses films, du montage ou quoi que ce soit d'autre qui ont eux-mêmes leurs indéniables qualités.
Penchons-nous maintenant sur la filmographie de l'homme lui-même:
J'ai lu sur les messages postés précédemment que la plupart considèrent l'après Soldat Ryan comme une nouvelle "carrière" moins intéressante et marquante pour le cinéaste que ce qu'il a put faire autrefois (Les Dents De La Mer, Rencontre..., E.T., La saga Indiana Jones, Jurassic Park, etc, etc...). Il est vrai que si la "deuxième" partie de sa filmographie ne comporte pas autant de grands classiques comme ceux cités plus tôt, il n'en demeure pas moins que des œuvres telles que A.I., Arrêtes moi si tu peux, Cheval de guerre, Lincoln et même les quelques uns que je ne mentionne pas ont pour la majorité étés des succès (d'autres ont aussi étés plusieurs fois nominés aux oscars et à juste titre) ce qui prouve que son travaille recèle encore une excellence toujours présente et reconnue, acquis après de nombreuses années mais jamais contesté. Après, entre le succès critique et public, il y a souvent un fossé qui les séparent, et j'avoue par exemple volontiers que Munich (bien qu'il se laisse regarder) n'est pas un film que j'affectionne particulièrement (bien qu'ayant 5 fois été nominé aux oscars), surtout pour un film provenant de l'industrie Spielbergienne, mais les autres films de cette période sont, pour moi, tout aussi attachants. Des critiques ont par exemple qualifié A.I. de chef-d’œuvre. On parle également de Minority Report comme n'étant pas un film de divertissement: parce que ce n'en est pas vraiment un. Spielberg le considère lui-même comme un film noir (un film noir n'est pas vraiment fait pour divertir, même si c'est paradoxalement la principale fonction d'un film et du cinéma lui-même). Je pourrais même dire de ce film qu'il a (en partie) hérité de l'austérité de Schindler. Mais je le trouve malgré tout grandiose et surtout parce qu'il dispose d'une bande-son magistrale comme seul John sait les faire (l'une de ses bandes-sons que je préfère).
Pour finir, je ne fais aucune critiques sur ce qui a été dit plus tôt sur le cinéma de Steven (ce n'est pas un pote, mais faut bien l’appeler par son prénom de temps en temps

Donc, vive Spielberg. Je souhaite que lui et sa légendaire troupe d'irréductibles fassent don au cinéma d'encore plusieurs chefs-d’œuvre avant qu'ils ne disparaissent, comme nous tous.