Pas d'accord avec toi. Mais je crois que c'est une question 1. de style personnel, 2. de nécessité narrative.harjet a écrit :Pour la même raison que tu dis scénariste/réalisateur, soit deux postes bien distincts.A partir du moment où on est le scénariste/réalisateur, pourquoi ne pas prévoir le générique.
Ton scénario va servir de base de travail, dans un premier temps surtout pour séduire les décideurs.
Si tu "insères" un générique complet dans ton scénario, tu risques (je pense que c'est sur d'ailleurs) d'alourdir, voire de perdre le lecteur par quelque chose qui n'est pas indispensable à la compréhension de l'histoire.
Peut être qu'il est possible d'en glisser un mot dans la note d'intention, principalement si c'est pour en être le réalisateur. Mais je pense que une fois que tu as signé ton option, tu vas pouvoir écrire/définir/planifier ton générique selon les modalités de chacun.
Par contre, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas lui prévoir une place dans le scénario, surtout si tu souhaites mettre en place un "pré-gen".
Un simple "Générique" est suffisant.
Soit le générique n'est, si je puis dire, qu'un générique et alors il n'est pas forcément prévu, voire sans images (ex : Woody Allen et ses cartons noirs avec la même police blanche... mais on n'est déjà dans un style...)
Soit l'auteur/réalisateur, que ce soit ou non la même personne, écrit ou fait écrit un générique précis qui va apporter quelque chose à l'histoire (voir ceux d'Hitchcock "Vertigo" par exemple c'est la direction de spectateur qui commence, le film d'horreur est très fort aussi pour cela, on nous plonge dans une ambiance).
Pour ma part, parce que je fais partie de ces spectateurs qui ne supportent pas de râter le tout début du film et qui restent jusqu'au générique de fin, je me rend compte que j'écris systématiquement le générique. Cela me permet, en peu d'images et en musique de poser le décor, les personnages, leurs rapports... Dans ces cas-là, c'est une séquence du scénario, j'indique simplement les moments de "coupe" par [carton générique], et là encore les coupes n'interviennent pas par hasard.
L'essentiel comme toujours est de savoir ce que l'on veut faire, provoquer, où l'on veut aller, etc... bref ce que l'on veut raconter et comment.