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Hey !

Je suis un amateur en effets spéciaux, mais armé de logiciels suffisamment bons pour m'aider ; bref, seul soucis, mon talent. Lorsqu'il était question de faire un éclairage, je le faisais toujours décroître en opacité de façon linéaire en fonction de la distance à la source (en gros, si à une distance r de la source l'opacité de son éclairage était réduit de moitié, à une distance 2r il n'y avait plus rien ^^). L'ennui c'est que c'est bien trop approximatif, et incorrect...
J'aimerais donc savoir s'il n'y a pas une sorte de "loi" (bien qu'il s'agisse d'un phénomène physiologique...) qui permette de calculer l'opacité de l'éclairage en fonction de la distance à la source.

Bonjour,

Lorsqu'il était question de faire un éclairage, je le faisais toujours décroître en opacité

J'aimerais donc savoir s'il n'y a pas une sorte de "loi" (bien qu'il s'agisse d'un phénomène physiologique...) qui permette de calculer l'opacité de l'éclairage en fonction de la distance à la source.

Je ne suis pas certain de comprendre ta question.

La notion d'opacité ne s'applique pas à la lumière, mais aux matériaux ou au milieu de propagation qui l'absorbent plus ou moins.

Pour une source de lumière omnidirectionelle, (typiquement une source ponctuelle), l'intensité de la lumière décroit selon le carré de la distance : par exemple si on multiplie la distance entre la source et le point de mesure par 4, l'intensité lumineuse est divisée par 16.

Il ne s'agit pas d'un phénomène physiologique, mais de physique pure !

La physiologie de l'oeil humain intervient lorsque la lumière diminue, pour compenser cette atténuation. La dilatation de l'iris tend à minimiser l'influence de la décroissance de la lumière lorsqu'on s'éloigne de la source lumineuse. La loi de décroissance quadratique parait alors faussée pour l'oeil humain, alors qu'une cellule électronique dépourvue d'iris ne s'y tromperait pas. Par ailleurs, la sensibilité des cellules de la rétine n'est pas linéaire selon l'intensité lumineuse reçue. De plus, la constitution de la rétine n'est pas homogène et les cellules à cônes placées à la périphérie de la rétine prennent le relais des batonnets en dessous d'un certain seuil de luminosité.

La notion d'opacité du milieu de propagation intervient lorsque celui-ci n'est pas pur : locaux enfumés ou voile atmosphérique en extérieur. Les arrières plans apparaissent alors moins nets et moins colorés, et généralement plus sombres.

Pour établir une loi, il faut pouvoir se baser sur des paramètres rigoureux, or la densité du voile atmosphérique n'est pas homogène et difficile à apprécier.

Cette opacité est nommée turbidité. Bien que ce terme soit le plus souvent employé pour les liquides et notamment l'eau, on l'emploie également pour désigner l'opacité de l'air ou des gaz. Il est important de noter qu'en fonction des composants du milieu (pollution par exemple), la turbidité varie selon la longueur d'onde de la lumière.

Lien utile :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Halo_lumineux