Page 1 sur 1

La roulette russe de Constantin Vanpel

Publié : 14 avr. 2010, 17:26
par Snakou
La roulette russe, de Constantin Vanpel

Image
* Titre : La roulette russe
* Réalisation : Constantin Vanpel
* Scénario : Reynald Bourdon
* Musique : Tony Rainy
* Décors : Déborah Ruffato, Chantal Vanpel, Amandine Klep
* Montage : Benoit Patigny
* Producteurs : Chantal Vanpel, Aline Vanpel, Jacques Bastin, Constantin Vanpel
* Auto-Production : Snakou Pictures
* Distribution : Disponible au format DVD (me contacter pour en avoir un exemplaire)
* Budget : 3200 euros
* Pays d'origine : Belgique
* Genre : Drame
* Durée : 6 min 49 sec
* Dates de sortie :
-14 Mars 2010 sur le web
-23 avril premier festival
* Tout public


Casting :

Amandine Klep : Marine
François Demoulin : Yan (frère de Marine)
David Mortier : Jérémy (petit copain de Marine)



Synopsis:

Deux ans après son départ soudain pour les USA,
Yan revient dans sa famille.
Il retrouve à son retour sa soeur cadette devenue depuis majeure.
Leurs retrouvailles inattendues ne les amènent pourtant pas
à parler de la pluie et du beau temps...


Film :

Vous pouvez visionner le film sur daylimotion. Dont voici le lien ci-dessous
Une version FULL HD sera disponible rapidement sur Vimeo.

http://www.dailymotion.com/video/xcxwjl ... shortfilms

Autour du film

-Le film fût réalisé en 2 jours. 27 plans furent tourné le premier jour et 15 le second.
-Le film a entièrement été tourné avec un 5d mark II.
-98% des plans on été filmé avec une optique 24-105 f4
-La bande original du film a été composé par Tony Rainy , si vous désirez le contactez voici son adresse tony.rainy@gmail.com
-La musique utilisé lorsque Marine entend une musique venant de ça chambre, viens du groupe Planey, un groupe
belge de Deathcore dont voici leurs myspace http://www.myspace.com/planeybelgium
-Le tournage c'est déroulé chez moi en belgique, à Mons. Ma chambre fût totalement réaménagé pour la scène du
film
-A 4 min et 49 secondes, lorsque Yan pointe son arme en direction du miroir brisé, on peux voir une photo sur
le mur. Cette photo est celle de Youri Garfinkiel, l'acteur supposé jouer le rôle de Jérémy, mais qui fût remplacé
par David Mortier. Qui par la même occasion était mon cadreur



Bonus :

Voici la première version de la jacquette du DVD
Image


PS : J'aimerais insister sur le fait que je ne suis qu'un amateur. Ce court-métrage est le résultat d'une toute nouvelle expérience pour moi. Je n'avais jamais auparavant réalisé une fiction. Je souhaiterais connaître vos critiques. Qu'elles soient bonne ou mauvaise, peut importe. Je suis ici pour apprendre et aller de l'avant!
Je compte entreprendre des études de cinéma l'année prochaine et ensuite partir sur la réalisation d'un nouveau court-métrage, cette fois-ci plus long (15 min) et je ne demande qu'une chose "m'améliorer".
Soyez donc indulgent :)

Bon visionnage à toutes et à tous!

Constantin Vanpel

Re: La roulette russe de Constantin Vanpel

Publié : 15 avr. 2010, 18:03
par GueX
Sympathique !!
J'adore la tête du grand frère.
Je sais c'est pas de la critique super constructive :clindoeil:

GueX

Re: La roulette russe de Constantin Vanpel

Publié : 15 avr. 2010, 20:51
par Snakou
GueX a écrit :Sympathique !!
J'adore la tête du grand frère.
Je sais c'est pas de la critique super constructive :clindoeil:

GueX
Héhé, certe c'est pas super constructif, mais bon, tu as répondu , c'est bien gentil ^^
Merci :)

Constantin

Re: La roulette russe de Constantin Vanpel

Publié : 17 avr. 2010, 13:14
par Baptiste
Bonjour Constantin,

Alors que te dire... déjà que c'est bien d'être allé au bout de ce court métrage... je ne vais pas te critiquer pour ça j'ai déjà du mal à y arriver moi même... et qui plus est avec le 5d Mark II... :) Les images sont très belles du coup et ça change pas mal de choses...

En revanche je n'ai pas apprécié le scénario et pour quelques raisons.

1) Je pense que tu devrais faire attention aux dialogues en trop. On ne gagne pas forcement à en rajouter par rapport à l'action. Ainsi quand la fille rentre chez elle et qu'elle dit "Maman, Papa, je suis rentrée... Ca vient de ma chambre ?", tu aurais pu éliminer ces dialogues et cela aurait ajouté à la tension. De même quand elle est en haut et qu'elle dit "Deux ans , deux ans c'est long qu'est-ce qui nous vaut ton retour des states ? Le mal du pays ? Non le mal de ceux qu'on aime" cela ne semble pas très naturel. Parfois, mais ce n'est qu'un avis personnel, il ne faut pas vouloir placer une info à tout prix par le dialogue. Tant pis si on ne comprend pas que cela fait deux ans et qu'il revient des states... réfléchir à comment traduire cela par l'image.

2) Je ne suis pas un grand fan des revolvers dans les courts métrages, donc là c'est vrai que j'ai été une fois de plus servi
Spoiler:
Difficile d'adherer au grand frère qui joue avec la mort avec un revolver juste pour faire la morale à sa soeur. Je trouve le sujet casse gueule car pourquoi joue t il de la sorte ? Est-ce que le fait qu'il soit séropositif justifie le fait qu'il soit devenu suicidaire ?
Spoiler:
Attention aussi au maquillage (scène ou elle pleure), ça vient un peu comme "un cheveu sur la soupe" et ça gâche l'effet à mon sens...
Bon voilà Constantin, j'espère que mes critiques ne sont pas trop dures et qu'elles sont "constructives", j'ai essayé en tout cas, pour un film tourné en amateur en deux jours après réflexion je trouve ça plutôt pas mal...

J'ai hâte de voir ton prochain !

N'hesites pas à demander du feedback ou des conseils en tout cas. Donc si jamais tu n'en n'avais qu'un à retenir de ma part: bosses le scénario et n'hésites pas à faire des coupes dans les dialogues !

Amicalement,

Baptiste

Re: La roulette russe de Constantin Vanpel

Publié : 18 avr. 2010, 09:46
par Snakou
Baptiste a écrit :Bonjour Constantin, (...) N'hesites pas à demander du feedback ou des conseils en tout cas. Donc si jamais tu n'en n'avais qu'un à retenir de ma part: bosses le scénario et n'hésites pas à faire des coupes dans les dialogues !

Amicalement,

Baptiste
Salut Baptiste,

Merci pour cette critique constructive.
Pour te répondre, tout d'abord, sache que le scénario n'est pas de moi, héhé.
Pour les dialogues en trop, et bien j'avais déjà enlever 35% des dialogues que je jugeait "de trop". Maintenant il fallait que j'en laisse quand même, et donc le "Maman,... Ca viens de ma chambre?", et bien elle réagit de ce fait qu'elle ai vu quelqu'un refermer la fenêtre pendant qu'elle discutais sur le scooter.
Pour le deux ans, c'est pas naturel du tout, et je déteste ça. Mais quand tu film avec un 5d MKII, tu n'a aucun retour sur mise appart sur le live view, donc je ne sais pas ce que ça donne réellement à l'écran avec un casque dans les oreilles... Il y a comme ça deux trois dialogues dans ce film, que j'aurais aimé qu'il jouent d'une autre façon, car sur le plateau la scène je les regardais jouer et ça sonnais différament quoi.

Il faut que tu sache, que le grand frère a quitté le pays pour aller au stats car il était séropositif.
Comme il est issus d'une famille assez modeste et que son père est médecin, c'est pour lui une honte de lui demander des soins, surtout au regard de ces parents. Quand il quitte le foyer il laisse une personne chère à ces yeux qui n'est encore qu'une enfant, c'est donc pour cela que quand il reviens il la traire encore comme un bébé quelque part.
Pout le flingue, tu remarqueras dans son regard, qu'il hésite à ce faire sauter tout en voulant expliquer la chose à sa soeur. La porte de sortie qu'il a faillit prendre ya deux ans, c'est le jour où il c'est rendu compte qu'il avait fait le con. Il a voulu donc mettre fin à ces jours, mais avec un peux de volonter il a accepter des soins, mais pas dans son pays.
Si il reviens c'est principalement pour dire à sa soeur qu'elle ne doit pas faire comme son grand frère, qui à ces yeux était toujours le grand frère parfait. Mais aussi parce qu'il a besoin que ça sorte, et que la personne avec laquelle il se sent le plus en confiance, est sa soeur.

Voilà donc un peux l'histoire de ce court. Le message à faire passer, c'est surtout d'utiliser le préservatif quand on ne connais pas la personne. Car ne pas se protéger et aller de personne en personne, c'est un peux comme jouer à la roulette russe. Tu ne sais jamais sur qui tomber et surtout sur quoi tomber.

Certe tu parle du maquillage, et ça je m'en suis rendu compte au dérushage... Enfin bon, tampis ^^
Je n'avais pas le choix, je n'avais aucun autre plan sans les larmes de la sorte.

Voilà :)
Merci pour ta critique, concernant le scénario, bien écoute, je ne suis pas scénariste et je ne réalise pas mes propres scénario. Je les choisis et je les arrange en générale à ma sauce pour la réal, mais je garde toujours le fond de l'histoire. Pour les dialogues, merci du conseil.

Bien à toi,

Constantin

Re: La roulette russe de Constantin Vanpel

Publié : 23 avr. 2010, 10:32
par Reynald
Baptiste,

En tant que scénariste de ce film, je me dois de répondre à tes critiques « constructives » concernant ce script et défendre ainsi mon 1er bébé. Et oui ! Il s’agit de mon tout 1er scénario, écrit il y a bientôt 14 ans durant mes études de cinéma. Il y a un début à tout et il est clair que ce dernier n’est pas totalement le reflet de mes aspirations scénaristiques actuelles. Normal ! Avec le temps, on gagne en expérience et en maturité, n’est-ce pas !? (nous avons 36 ans l’un et l’autre)

Voilà pour l’entrée en matière. Maintenant, je vais me pencher sur l’analyse et l’auto critique de mon scénario. Tout d’abord, j’ai écrit cette histoire plus dans l’esprit d’un clip de prévention que dans celui d’un court-métrage proprement dit. Mais je l’ai néanmoins structuré de la même façon en respectant certains codes établis.

1/ La 1ère séquence du jeune couple en scooter : elle expose de façon imagée (leur tête non protégée par un casque renvoit directement à l’acte de faire l’amour sans préservatif) le thème du film et le message qu’il veut délivrer, soit l’insouciance des jeunes face au danger du SIDA.

2/ La 2ème séquence où la fille, alertée par une présence inhabituelle, entre chez elle. Je reconnais que certaines répliques étaient inutiles comme « je suis rentrée » « ça vient de ma chambre ». Etant en train d’appeler ses parents à l’intérieur de la maison, on se doute bien qu’elle est rentrée. De même pour la provenance des bruits : la décoration purement féminine à la découverte de la chambre aurait suffit à nous faire comprendre qu’il s’agissait de la sienne.

3/ Séquence entre le frère et la sœur. A part le manque de justesse dans l’interprétation de la réplique « Deux ans, deux ans c’est long ! Qu’est-ce qui nous vaut ton retour des States ? Le mal du pays ? Non, le mal de ceux qu’on aime ! », cette séquence est concise et va droit au but sans que les dialogues viennent alourdir la montée de la tension dramatique. Constantin et les acteurs ont su tailler dedans et aller à l’essentiel de façon spontanée. A l’origine, la scène était plus dense en réplique. Mais comme tout bon scénariste, les dialogues ne sont qu’une matière malléable de départ servant à donner le ton d’une scène et que le réalisateur ou les acteurs sont libres de modeler selon leur sensibilité personnelle, leur intégration propre du personnage …. Bref ! Ils se sont bien débrouillés et ils avaient feu vert de ma part à ce sujet.

Pour un 1er script d’étudiant, je trouve sincèrement qu’il remplit entièrement ses objectifs : respect des règles d’écriture (exposition, développement, conclusion), montée en crescendo de l’émotion et mise en place d’un message fort par un symbole métaphorique tout aussi fort (la roulette russe). De toute apparence, tu n’es pas fan de l’emploi d’armes dans un court-métrage. Je le comprends. Encore faut-il prendre du recul et en distinguer son rôle. Le revolver n’est-il pas ici entièrement justifié et ne sert-il pas le propos mis en avant !? Pour ma part, il n’est guère gratuit et épouse parfaitement le message transmis par le frère à sa sœur : ne pas mettre de préservatif est un suicide volontaire. Pour sa sœur, il s’agit d’un suicide inconscient, alors que pour lui il aurait pu être totalement réel dès lors qu’il avait pensé à se tirer une balle pour fuir ses responsabilités et son problème. L’arme est présente à la fois pour lui rappeler ce souvenir douloureux et pour exposer à sa sœur les conséquences de son comportement insouciant. Yann représente l’image du frère aîné, le modèle d’une cadette, mais devient du coup l’exemple à ne pas suivre. Cette arme sert à conforter cette morale fraternelle.

Pour conclure ma plaidoirie. Cher Baptiste, il est toujours plus facile de faire des critiques (certes ! constructives, mais trop généralisées para rapport à l’ensemble) que des compliments surtout lorsque les personnes visées ne sont pas en mesure de comparer ton travail ou ton savoir-faire en la matière. Donc, je te conseille d’être plus nuancé et ne pas faire passer le travail des autres pour du travail d’amateur. A ce jour, j’ai été auteur de sketches de fiction (pas sur le direct, mais les petits courts diffusés) pour les Guignols de l’info, concepteur rédacteur de spot TV pour Peugeot, Hollywood Chewing gum, Disney, Nike, collaboré avec la Fox pour un Long-métrage fantastique, été script doctor sur plusieurs courts ou longs (réalisés ou pas) et écrit un bon nombre de scénarii personnels. Le script de « La Roulette Russe » n’est peut-être pas au diapason avec mes plus récents écrits, mais il n’en demeure pas moins un 1er essai réussi qui mérite plus des encouragements que des critiques cantonnées à deux répliques ou à un ressentiment personnel sur les armes à feu. De plus, je ne pense pas que Constantin aurait choisi pour sa 1ère réalisation un scénario de mauvaise qualité juste histoire de foncer délibérément dans le mur avec un film voué à l’échec !? Nul n’est parfait, il en va de même pour tout scénario. Ca reste une question de subjectivité et de goût.

A bon entendeur. Je te souhaite de garder ton œil critique aguerri, mais de l’utiliser d’une façon moins restrictive.

« Scénaristiquement ».

Re: La roulette russe de Constantin Vanpel

Publié : 25 nov. 2010, 23:58
par Thierry
Bonjour à tous,

Je reviens sur ce sujet, j'ai découvert le court-métrage hier soir après avoir lu l'annonce de Snakou à la recherche d’un producteur.

Apparemment Reynald (l’auteur du script) a plutôt mal pris la critique de Baptiste. Effectivement il chipote un peu sur quelques détails mais connaissant moi même Baptiste, cinéphile exigeant et esprit critique très pointu, je pense que c'est plutôt une bonne chose. Pour résumer, Baptiste tique sur une ou deux phrases et n'est pas d'accord avec la théorie du script. Il soumet ce qui pourrait être des points d’amélioration. Dans ce sens, comme il le dit, c’est un avis "constructif" et en aucun cas du dénigrement.

En ce qui me concerne, je ne me suis pas attaché aux détails. J’ai regardé le film en roue libre et laissé mes émotions me guider. J’ai beaucoup aimé le jeu des acteurs et la réalisation, j’ai eu vraiment peur pendant la "démonstration" de Yan et j’ai trouvé la fin plutôt bonne. Mais après coup, la 1ère appréciation qui m’est venue à l’esprit, et ce n’est ni pour défendre Reynald ni pour contredire Baptiste, la première qualité que j’ai trouvé au film c’est son scénario. Un scénario que j’ai trouvé formidable. Il est brutal, intelligent et sa structure s’inscrit parfaitement dans la durée. Il est d’ailleurs, dans l’ensemble, très bien servi par le réalisateur qui s’est concentré sur l’essentiel dans chaque scène; je prend pour exemple le début du film qui nous épargne un long panoramique ou plan d’ensemble des lieux, choix d’autant plus avisé que le décor extérieur n’a pas grand chose à faire dans l’histoire qui se veut universelle. Pas d’effet prononcé de caméra non plus. Une mise en scène sobre mais bigrement maîtrisée et toujours au service du récit. Un super boulot.

En revanche j’ai trouvé que le rythme n’était pas toujours régulier et en particulier que la discussion entre Yan et Marine manquait de progression. J’ai d’autant été plus surpris, que avant même d’avoir lu les explications de Reynald, je trouvais qu’il manquait des dialogues intermédiaires entre les 1ers échanges et le coup d’éclat du grand frère. Du coup quand Reynald explique que Constantin a procédé, avec l’accord du premier, à quelques coupes dans les dialogues, je trouve ça dommage. A titre de comparaison, désolé si certains la trouvent grossière, si on prend pour exemple Quentin Tarantino, qui généralement dans ses films préfère se concentrer sur une poignée de scènes et développer celles-ci outre mesure, notamment avec le jeu des acteurs, la scène d’introduction de Inglorious Basterds résume parfaitement mon point de vue. Sans le long monologue de l’officier allemand (prodigieux Christoph Waltz), la montée en tension de cette scène aurait été quasi inexistante et son abominable conclusion n’aurait pas du tout eu la même intensité.

Si des dialogues entre Yan et Marine ont été coupés, c’est que Constantin avait ses raisons. Si ceux-ci, au moment des prises de vue ou des répétitions, ne collaient pas, j’estime qu’il aurait été préférable de les retravailler. Maintenant il est vrai que les conditions d’un tournage ne sont pas toujours idéales et que le travail dans l’urgence laisse rarement l’esprit libre. Personne n’est à blâmer dans ce constat. Ni le scénariste, ni le réalisateur, ni les acteurs et encore moins les techniciens. Le seul fautif, je pense, c’est le manque de moyens et donc de temps.

Bravo à tous donc pour le résultat et bravo au passage au compositeur. J’espère très sincèrement que votre second projet aboutira.

Thierry

PS : Juste une dernière chose à propos des à côtés du film. Je trouve qu’un générique de plus d’une minute, une distribution en DVD et une annotation "Director’s Cut" sur DailyMotion sont un peu too much pour un court de 6 minutes. Je ne doute pas que Constantin soit fier de son bébé et il n’a aucune raison de ne pas l’être. Mais un packaging excessif montre le trop plein d’ambition de l’auteur et risque en premier lieu de desservir le film.