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Orson Welles

Publié : 19 juil. 2006, 22:49
par Baptiste
Orson Welles

Oooops on en avait "oublié" un "petit" :oops:
Filmographie
# Moby Dick (1999)
# It's All True (1993)
# Don Quijote de Orson Welles (1992)
# The Spirit of Charles Lindbergh (1984)
# Filming 'The Trial' (1981)
# Filming 'Othello' (1978)
# Vérités et mensonges (1974)
# The Other Side of the Wind (1972)
# London (1971)
# The Deep (1970)
# The Golden Honeymoon (1970)
# The Southern Star (1969) (non crédité, scènes d'ouverture)
# The Immortal Story (1968)
# Vienna (1968)
# Campanadas a medianoche (1965)
# Procès, Le (1962)
# No Exit (1962) (non crédité)
# David e Golia (1960) (non crédité)
# Touch of Evil (1958)
# Mr. Arkadin (1955)
# The Tragedy of Othello: The Moor of Venice (1952)
# Black Magic (1949) (non crédité)
# Macbeth (1948)
# The Lady from Shanghai (1947)
# The Stranger (1946)
# Journey Into Fear (1943) (non crédité)
# The Magnificent Ambersons (1942)
# Citizen Kane (1941)
# Too Much Johnson (1938)
# The Hearts of Age (1934)
Bon on ne le présente plus. A voir absolumment ! Citizen Kane, The Magnificent Ambersons, Othello, Touch of Evil (le plan séquence d'ouverture, version restaurée selon la volonté de Welles sans générique), The Stranger, M. Arkadin.

Attention Le Troisième Homme n'est pas de lui mais de l'anglais Carol Reed.

Baptiste

Publié : 15 janv. 2007, 14:11
par acfjv8680
Je suis d'accord avec toi, ça aurait été dommage de passer à côté du bestiau.
Quand on commence à s'intéresser au cinéma et qu'on découvre Citizen Kane, c'est un peu déprimant. On se dit "que faire de plus".
Quand on connait le reste de son oeuvre et l'histoire de sa carrière on se dit aussi quel gâchis ! Et on ne peut pas en vouloir qu'aux studios. Il a aussi grandement participé à sa déchéance (le terme est un peu fort, je l'admets).
Sa carrière est un peu le négatif de celle d'un Kubrick par exemple. Il a disposé d'un contrôle total pour son premier film, il en a fait un chef d'oeuvre absolu et incontestable. Ses films suivants sont des joyaux d'autant plus rares et précieux qu'il les a fait dans la douleur, dans une lutte perpetuelle contre les studios et contre lui-même. Le flic pourri de "la soif du mal", à ce titre, est une espèce d'auto portrait tragique. C'est son Dorian Gray.
je préfère garder l'image du Welles flamboyant des 25 ans, si brillant et génial qu'il est arrivé à faire un film qui serait pour tout autre réalisteur le film "somme" de sa carrière, l'apothéose absolue. pour lui c'était le début de la fin.