Ecrire un scénario... le plus dur vient à la fin.
Publié : 24 avr. 2011, 19:18
Hé oui.
Je suis depuis plusieurs mois plongé dans l'écriture de mon screenplay (de science fiction).
Au début, on est enflammé par son imagination. On est enivré par sa propre histoire. Et les pages s'accumulent jusqu'à arriver au "The End" fatidique.
On est fier de son histoire, on la trouve merveilleuse.
Et tout se corse avec la phase de peaufinage.
A chaque relecture, on voit des points à revoir, une jonction qui ne se fait pas correctement, un dialogue que l'on trouve trop tiède. Et on n'en finit plus.
La moindre page est ré-écrite 148 fois, hormis quelques exceptions (parfois - mais c'est rare - le premier jet d'un dialogue est nickel).
Et comme mon scénario fait 133 pages... 133x148 = ?
Au final, on est capable de réciter par coeur la moindre ligne.
Et alors là, vous tombez dans les abysses, avec le sentiment de vous être perdu en route car la montagne de travail ne diminue jamais. Et l'envie se fait pressante de tourner la page.
Et puis il y a un truc abominable: C'est quand vous écrivez ce qui - sur le coup - vous semble génial. Vous en pleureriez presque. Puis le lendemain, en le relisant, vous le trouver "sympa". Le surlendemain "bof". Et à la fin de la semaine, vous vous dites finalement "mais c'est à chier ce truc, faut tout refaire".
Mais il faut s'accrocher !!!
Déjà 2 mois de peaufinage. J'espère que d'içi 2 mois j'aurais un premier draft satisfaisant.
Je suis depuis plusieurs mois plongé dans l'écriture de mon screenplay (de science fiction).
Au début, on est enflammé par son imagination. On est enivré par sa propre histoire. Et les pages s'accumulent jusqu'à arriver au "The End" fatidique.
On est fier de son histoire, on la trouve merveilleuse.
Et tout se corse avec la phase de peaufinage.
A chaque relecture, on voit des points à revoir, une jonction qui ne se fait pas correctement, un dialogue que l'on trouve trop tiède. Et on n'en finit plus.
La moindre page est ré-écrite 148 fois, hormis quelques exceptions (parfois - mais c'est rare - le premier jet d'un dialogue est nickel).
Et comme mon scénario fait 133 pages... 133x148 = ?
Au final, on est capable de réciter par coeur la moindre ligne.
Et alors là, vous tombez dans les abysses, avec le sentiment de vous être perdu en route car la montagne de travail ne diminue jamais. Et l'envie se fait pressante de tourner la page.
Et puis il y a un truc abominable: C'est quand vous écrivez ce qui - sur le coup - vous semble génial. Vous en pleureriez presque. Puis le lendemain, en le relisant, vous le trouver "sympa". Le surlendemain "bof". Et à la fin de la semaine, vous vous dites finalement "mais c'est à chier ce truc, faut tout refaire".
Mais il faut s'accrocher !!!
Déjà 2 mois de peaufinage. J'espère que d'içi 2 mois j'aurais un premier draft satisfaisant.