La Fin de l'Argentique
Publié : 13 sept. 2005, 21:56
Salut à tous,
J'avais lu il y a quelques semaines un article (sur Yahoo je crois) qui évoquait la décision récente des grandes majors américaines d'équiper en masse les salles de ciné US pour la diffusion des films en numérique. Ceci bien entendu dans le but de réduire de façon considérable les coûts de projection d'un film en supprimant ainsi la dernière étape sur (la coûteuse) pellicule.
J'ai découvert également qu'une douzaine de salles étaient déjà équipées en France et 70 salles en tout en Europe (http://www.digital-cinema.org/dcinema/salles).
Cela signifierait donc la fin programmée et définitive de notre bonne vieille pellicule et entamerait une nouvelle ère pour le 7ème Art.
Je parle de cela car j'étais il y a quelques années, un fervent défenseur du support argentique trouvant sans conteste qu'il offrait une qualité d'image incomparable et une texture si particulière qui était l'essence même du cinéma.
Mais après avoir découvert la quantité impressionnante de films tournés à ce jour en numérique et n'avoir aucunement décelé la différence lors de leur projection en salle ou sur DVD, j'ai fini par me faire à l'idée que le numérique était un support comme un autre et qu'il n'enlèverait rien au savoir faire du directeur de la photographie, du cadreur ou du réalisateur. Autrement dit J'étais un grand fana de technique et je me suis, depuis, beaucoup plus intéressé à l'écriture et à la mise en scène.
Je serais peut être même désormais un farouche défenseur du numérique sachant que celui-ci serait en passe de sauver de la faillite les salles de cinéma.
La seule chose que je crains maintenant est : La souplesse et la facilité de diffusion que procure le cinéma numérique n'engendreront-elles pas un appauvrissement de la créativité ?
Bien à vous tous.
Thierry
J'avais lu il y a quelques semaines un article (sur Yahoo je crois) qui évoquait la décision récente des grandes majors américaines d'équiper en masse les salles de ciné US pour la diffusion des films en numérique. Ceci bien entendu dans le but de réduire de façon considérable les coûts de projection d'un film en supprimant ainsi la dernière étape sur (la coûteuse) pellicule.
J'ai découvert également qu'une douzaine de salles étaient déjà équipées en France et 70 salles en tout en Europe (http://www.digital-cinema.org/dcinema/salles).
Cela signifierait donc la fin programmée et définitive de notre bonne vieille pellicule et entamerait une nouvelle ère pour le 7ème Art.
Je parle de cela car j'étais il y a quelques années, un fervent défenseur du support argentique trouvant sans conteste qu'il offrait une qualité d'image incomparable et une texture si particulière qui était l'essence même du cinéma.
Mais après avoir découvert la quantité impressionnante de films tournés à ce jour en numérique et n'avoir aucunement décelé la différence lors de leur projection en salle ou sur DVD, j'ai fini par me faire à l'idée que le numérique était un support comme un autre et qu'il n'enlèverait rien au savoir faire du directeur de la photographie, du cadreur ou du réalisateur. Autrement dit J'étais un grand fana de technique et je me suis, depuis, beaucoup plus intéressé à l'écriture et à la mise en scène.
Je serais peut être même désormais un farouche défenseur du numérique sachant que celui-ci serait en passe de sauver de la faillite les salles de cinéma.
La seule chose que je crains maintenant est : La souplesse et la facilité de diffusion que procure le cinéma numérique n'engendreront-elles pas un appauvrissement de la créativité ?
Bien à vous tous.
Thierry
