Forum Cinema - Cinéastes & Cinéma

Bonjour à tous !

Il y a quelques questions assez précises que je me pose sur le cinéma argentique mais je trouve pas de réponse à tout sur internet.
Aussi j'ai vu que les sites qui étaient disponibles dans la section "argentique" du forum était tous fermés, si vous connaissez de bons sites à ce sujet, faites le moi savoir !

Alors est-ce qu'il y aurait des personnes qui s'y connaissent bien dans le cinéma argentique à qui je pourrais poser mes questions ?

Dans l'attente d'une réponse.

Ma première question est la suivante : comment en cinéma argentique passe-t-on d'une film négatif à un film positif ?

Je fais de la photo argentique donc je sais comment un tirage se fait lorsqu'il s'agit d'un seul négatif mais au cinéma comment passe-t-on d'un film entier négatif à un film positif lorsque ce n'est pas un inversible ?

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Cela se fait exactement de la même façon, en faisant défiler le négatif appliqué contre une pellicule vierge, ou bien (le plus souvent) en projetant l'image du négatif sur une pellicule vierge qui défile en même temps.
Le second procédé permet, en même temps de faire des trucages à l'aide d'un dispositif optique appelé "truca".

Donne-moi ton email (en message privé), afin que je puisse t'envoyer un article que j'ai écrit sur ce sujet, ainsi que plusieurs photos des appareils.

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Je vous ai donné mon email !

Je suis vraiment curieux de voir à quoi ressemble ces machines qui permettent le passage du négatif au positif.
Je veux dire, ça doit prendre énormément de temps...

Mes autres questions sont les suivantes :
Est-il possible de faire soi-même le développement d'un pellicule au lieu de le faire en labos ?

Sur plusieurs forum je vois les personnes parler des différents laboratoires où développer les pellicules, mais j'aime m'occuper de mon film moi-même.
J'ai vu que les développements de certaines pellicules étaient assez difficile, comme celui des kodachromes qui sont inversibles mais que ce soit pour la photo ou le cinéma, les développements ne sont pas différents.

Je me demande si ce n'est pas dû au matériel (prix et/ou taille), en effet en photo on a des pellicules de 48 images maximum (peut être plus mais pas à ma connaissance).
Au cinéma, si on shoote à 24 images par seconde, ça nous fait de long film pour un court métrage !
Je doutent qu'ils utilisent des spires, mais s'ils le font, elles doivent être plutôt conséquentes ou alors le film est développé petit à petit et les cuves doivent être bien plus grosses que les cuves qu'on utilisent en photo.

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Il existe des cuves spéciales pour le développement des films par les amateurs, mais de nos jours elles sont assez difficiles à trouver.
D'autre part, l'étroitesse des films rend le chargement de la spire très difficile, surtout pour le Super-8.

Voici le modèle Lomo :

http://www.filmlabs.org/docs/ChargementLOMO.pdf

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En fait, j’avais posé cette question avant de recevoir votre article et de le lire.

Je tiens à préciser que votre article était vraiment très intéressant et a répondu à beaucoup des mes questions.
Merci beaucoup !

Cependant il y a encore certaines choses sur lesquelles je n’ai pu trouver de précisions.

Je me demandais justement si certains numérisaient leur film négatif par télécinéma ou s’ils numérisaient seulement les positifs, cette question a en effet été répondue dans votre article.
Par ailleurs, dans le cas où on fait le montage par informatique ainsi que la projection en numérique, c’est à dire dans le cas où le film est numérisé et entièrement exploité de cette façon, ce qui je pense est fait aujourd’hui pour le peu de personnes qui utilisent encore les films (merci à Quentin Tarantino, J. J. Abrams et compagnie).

Je me demandais si c’était le film positif qui était numérisé ou le négatif. Et particulièrement si l’étalonnage et l’inversion est de meilleur qualité par procédé chimique ou par l’informatique.

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Contrairement à ce que croit la majorité des personnes, il n'y a pas que les rares films tournés en argentique aujourd'hui qui doivent être numérisés pour pouvoir être projetés dans les salles qui sont presque toutes équipées en numérique.
Il y a belle lurette que des films, tournés en 35 mm, étaient numérisés pour y appliquer des effets spéciaux, puis ensuite reportés sur pellicule (par kinescopage) afin de pouvoir les projeter dans les salles qui étaient toutes en 35 mm.

Par exemple dans "Le hussard sur le toit", tourné en 1995 par Jean-Paul Rappeneau, les effets lumineux dans les scènes de nuit ont tous été réalisés numériquement, bien que le film était destiné à être projeté en 35 mm.

Enfin, pour répondre à ta dernière question, c'est en général le négatif qui est numérisé en vue d'un étalonnage numérique avec les mêmes logiciels qui ceux qui servent pour les firmes entièrement réalisés en numérique.

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