Je m'aime, Tu t'aimes, On sème.
Publié : 30 déc. 2006, 15:37
Donc voila, j'écris plusieurs petits trucs depuis relativement longtemps, et personne n'en a jamais lu un seul. Je n'ai jamais eu aucun avis, je ne sais donc pas du tout ce que ça vaut, alors je vais vous en soumettre un pour pouvoir lire vos critiques.
Il s'agit d'une bande-annonce d'une idée de film que j'ai eu, film qui s'intitulerait: Je m'aime, tu t'aimes, on sème.
Ce n'est pas du spielberg, l'histoire n'est pas géniale, mais ce n'est pas ça qui m'interesse, je voudrais surtout avoir votre avis sur ma manière d'écrire, si c'est clair, et agréable à lire.. enfin voila quoi, dites moi ce que vous en pensez, tous les conseils seront les bienvenus :
N'oubliez pas qu'il s'agit d'une Bande-Annonce
___________________________________________________________
JE M’AIME, TU T’AIMES, ON SEME.
INT JOUR_ HALL DU LYCEE VICTOR HUGO (Musique de Fond: The Art Of Loosing, AMERICAN HI-FI)
Début des cours, le Hall du Lycée est plein de monde, les élèves discutent entre eux, rient, s'amusent...
VOIX OFF: " Il y a différentes catégories d'élèves aux Lycée Victor Hugo... les jeunes à peu près normaux, qui ne se font pas remarquer, qui passe inaperçus et qui sont je dois le dire, majoritaires dans l'établissement...
Les abrutis ou plus couramment appelé rejetés, que tout le monde maltraite parce que la nature mère ne leur a pas fait de cadeau..."
Gros plan sur un groupe de jeunes rejetés dans le Hall, en retrait, contre un mur s'échangeant des cartes de pokemon, mal coiffés, mal habillés, l'une d'entre eux, à un appareil dentaire et une paire de lunettes, ils ne cessent de rigoler bêtement, jusqu'a ce qu'un grand type arrive vers eux en courant, en attrape un et l'accroche avec son sac sur un porte-manteau...
"Les mettaleux, révolutionnaires voulant refaire le monde à coup de Marylin Manson et de longs cheveux, en marge de la société, plutôt tranquille, prônant la non violence et l'amour du HardCore..."
Direction le mur d'en face ou quatre mettalleux sont assis sur un banc, cheveux longs leur cachant le visage, les quatre sont assis côté à coté et bouge de la tête en même temps, le baladeur sur les genoux...
" Les intellos, ou tête d'ampoule, digne descendant d'Einstein et de son copain Newton, futurs ingénieurs pour la plupart, qui passent leur vie dans les calculs et dans les formules..."
On survole encore et toujours le Hall pour venir s'attarder sur un autre groupe de jeunes à lunettes en grande discussion, écrivant des formules sur la condensation de la fenêtre... Trois types arrivent alors, attrapent un de leurs sacs et le vide sur le sol.
" Hum.. On aurait peut-être pût les classer dans la première catégorie..."
Puis soudain tous les regards convergent vers la porte d'entrée, regards émerveillés, sourires aux lèvres, gros plan sur la jeune fille blonde qui vient de faire son entrée, grande, élancée, le type même de la fille populaire à qui tout réussit, elle est entourée de toute une troupe de jeunes garçons "bavants" devant elle, l'un porte son sac, l'autre ses livres...
" Vient ensuite Vanessa, son ego est tellement grand qu'il mérite à lui seul une grosse catégorie... Elue deux fois présidente du conseil des Elèves, elle fait l'unanimité au Lycée, tout le monde l'aime et l'envie..."
Elle s'avance dans le Hall, tout le monde se range lui créant ainsi une haie d'honneur, dans laquelle elle avance en secouant les cheveux, souriant, hautaine, jetant des regards et des sourires hypocrites aux élèves...
" Tous... peut-être pas..."
Bruit de scratch, la musique de fond stoppe.
Vanessa s'arrête, changement d'expression, elle croise les bras et fronce les sourcils, l'image pivote et nous tombons nez à nez avec une jeune fille brune, cheveux mi-longs, sac sur l'épaule, jolie jeune fille à l’allure plutôt décontractée, on devine qu'il s'agit de la narratrice.
Toute le Hall se met à soupirer, on entends des protestations "Encore elle, c'est pas vrai..."
VANESSA
Bouges de là, ça sent mauvais... ton taux de sueur est tellement élevé que mes cheveux boucles...
Acclamation générale, toute l'assistance est morte de rire, Vanessa se retourne vers eux, fière de sa van.
Une moue de dégoût s’affiche sur le visage de la narratrice qui s’approche de Vanessa
NARRATRICE
C’est quoi ce… de la salade… Oh mon dieu, chérie tu as quelque chose entre les dents…
Arrêt sur image (Musique de Fond : Modern Times, CHARLIE CHAPLIN)
" Là.. c’était moi !
Je m’appelle Marie, et j’ai, au grand martyr de ma vie, le malheur d’être demi sœur avec cette chose…
Elle me hait… "
INT JOUR_ BUREAU DE LA PSYCHOLOGUE
PSYCHOLOGUE
Et que pensez vous de votre sœur ?
Gros plan sur Vanessa en train de s’observer les ongles, elle relève la tête à la remarque de la psy, et grimace :
VANESSA
Hum.. pas sœur.. demi-sœur… Et bien Marie est une cruche, qui ne s’est pas trop ce qu’elle veut, c’est vrai qu’elle n’a pas grand chose pour elle, il faut le dire…
« Je la hais… »
Changement de plan, même pièce, même psy, mais il s’agit de Marie à la place de Vanessa, on devine que la psy vient de lui poser la même question.
MARIE
Il s’agit de la fille de la nouvelle femme de mon père, nous n’avons rien en commun… Vanessa est une gourde, elle n’a pas de cerveau et ronfle la nuit…
« Nous nous haïssons… »
Séparation de l’écran en deux parties, de manière à pouvoir voir à la fois Marie et Vanessa
MARIE & VANESSA
(en même temps)
C’est une pauvre fille!
"Et ce, depuis aujourd’hui, 5 ans, date à laquelle mon père a rencontré ma belle mère…
Notre relation est simple à comprendre, je lui fais une crasse elle me fait une crasse, et cette entente cordiale marchait à merveille, jusqu’au jour où… "
INT JOUR_ BUREAU DE MADAME LE PROVISEUR
PROVISEUR
Ca ne peut plus continuer comme ça…
Vanessa et Marie sont assises l’une à côté de l’autre, se méprisant mutuellement. En face d’elles, la principale, sortie de ses gonds :
PROVISEUR
Je vais devoir prendre des mesures disciplinaires…
Gros plan sur les deux sœurs et leurs visages qui se décomposent peu à peu…
VANESSA
Ecoutez Madame Le Proviseur, je comprends parfaitement que vous nous en voulez, mais nous renvoyer toutes les deux, ne résoudra pas le problème… virez la, elle, mais pas moi.. elle ne manquera à personne, puisque personne ne l’aime au Lycée alors que moi, que faites vous du conseil des élèves, je…
MARIE
Qu’elle courage, on joue au grande mais y’a plus personne à la première embrouille… je te savais minable mais à ce point, au et puis après tout, que je parte, comme ça je ne verrais plus ta tête de vipère…
VANESSA
Tu n’est qu’une garce…
MARIE
Et toi une grosse vache…
Un poing qui s’abat brutalement sur la table, vient les interrompre, gros plan sur Madame La Proviseur, les yeux exorbités par la colère
PROVISEUR
CA SUFFIT !!
Votre comportement est inadmissible…
Mais je n’entrerais pas dans votre jeu Mesdemoiselles… vous renvoyer, serait trop facile.. non au contraire, je vais vous rapprocher…
Si vous n’arrivez pas à vous entendre mesdemoiselles, je vais vous y aider…
Gros plan sur sa bouche, qui prononce au ralentis la sentence…
A partir d’aujourd’hui, vous changez de rôle, on inverse vos vies.. nous allons voir si vous êtes si différentes l’une de l’autre…
« Et c’est là que tout à commencé… »
(Musique de Fond : Reprise du fameux decrescendo des « Temps Modernes »)
Il s'agit d'une bande-annonce d'une idée de film que j'ai eu, film qui s'intitulerait: Je m'aime, tu t'aimes, on sème.
Ce n'est pas du spielberg, l'histoire n'est pas géniale, mais ce n'est pas ça qui m'interesse, je voudrais surtout avoir votre avis sur ma manière d'écrire, si c'est clair, et agréable à lire.. enfin voila quoi, dites moi ce que vous en pensez, tous les conseils seront les bienvenus :
N'oubliez pas qu'il s'agit d'une Bande-Annonce
___________________________________________________________
JE M’AIME, TU T’AIMES, ON SEME.
INT JOUR_ HALL DU LYCEE VICTOR HUGO (Musique de Fond: The Art Of Loosing, AMERICAN HI-FI)
Début des cours, le Hall du Lycée est plein de monde, les élèves discutent entre eux, rient, s'amusent...
VOIX OFF: " Il y a différentes catégories d'élèves aux Lycée Victor Hugo... les jeunes à peu près normaux, qui ne se font pas remarquer, qui passe inaperçus et qui sont je dois le dire, majoritaires dans l'établissement...
Les abrutis ou plus couramment appelé rejetés, que tout le monde maltraite parce que la nature mère ne leur a pas fait de cadeau..."
Gros plan sur un groupe de jeunes rejetés dans le Hall, en retrait, contre un mur s'échangeant des cartes de pokemon, mal coiffés, mal habillés, l'une d'entre eux, à un appareil dentaire et une paire de lunettes, ils ne cessent de rigoler bêtement, jusqu'a ce qu'un grand type arrive vers eux en courant, en attrape un et l'accroche avec son sac sur un porte-manteau...
"Les mettaleux, révolutionnaires voulant refaire le monde à coup de Marylin Manson et de longs cheveux, en marge de la société, plutôt tranquille, prônant la non violence et l'amour du HardCore..."
Direction le mur d'en face ou quatre mettalleux sont assis sur un banc, cheveux longs leur cachant le visage, les quatre sont assis côté à coté et bouge de la tête en même temps, le baladeur sur les genoux...
" Les intellos, ou tête d'ampoule, digne descendant d'Einstein et de son copain Newton, futurs ingénieurs pour la plupart, qui passent leur vie dans les calculs et dans les formules..."
On survole encore et toujours le Hall pour venir s'attarder sur un autre groupe de jeunes à lunettes en grande discussion, écrivant des formules sur la condensation de la fenêtre... Trois types arrivent alors, attrapent un de leurs sacs et le vide sur le sol.
" Hum.. On aurait peut-être pût les classer dans la première catégorie..."
Puis soudain tous les regards convergent vers la porte d'entrée, regards émerveillés, sourires aux lèvres, gros plan sur la jeune fille blonde qui vient de faire son entrée, grande, élancée, le type même de la fille populaire à qui tout réussit, elle est entourée de toute une troupe de jeunes garçons "bavants" devant elle, l'un porte son sac, l'autre ses livres...
" Vient ensuite Vanessa, son ego est tellement grand qu'il mérite à lui seul une grosse catégorie... Elue deux fois présidente du conseil des Elèves, elle fait l'unanimité au Lycée, tout le monde l'aime et l'envie..."
Elle s'avance dans le Hall, tout le monde se range lui créant ainsi une haie d'honneur, dans laquelle elle avance en secouant les cheveux, souriant, hautaine, jetant des regards et des sourires hypocrites aux élèves...
" Tous... peut-être pas..."
Bruit de scratch, la musique de fond stoppe.
Vanessa s'arrête, changement d'expression, elle croise les bras et fronce les sourcils, l'image pivote et nous tombons nez à nez avec une jeune fille brune, cheveux mi-longs, sac sur l'épaule, jolie jeune fille à l’allure plutôt décontractée, on devine qu'il s'agit de la narratrice.
Toute le Hall se met à soupirer, on entends des protestations "Encore elle, c'est pas vrai..."
VANESSA
Bouges de là, ça sent mauvais... ton taux de sueur est tellement élevé que mes cheveux boucles...
Acclamation générale, toute l'assistance est morte de rire, Vanessa se retourne vers eux, fière de sa van.
Une moue de dégoût s’affiche sur le visage de la narratrice qui s’approche de Vanessa
NARRATRICE
C’est quoi ce… de la salade… Oh mon dieu, chérie tu as quelque chose entre les dents…
Arrêt sur image (Musique de Fond : Modern Times, CHARLIE CHAPLIN)
" Là.. c’était moi !
Je m’appelle Marie, et j’ai, au grand martyr de ma vie, le malheur d’être demi sœur avec cette chose…
Elle me hait… "
INT JOUR_ BUREAU DE LA PSYCHOLOGUE
PSYCHOLOGUE
Et que pensez vous de votre sœur ?
Gros plan sur Vanessa en train de s’observer les ongles, elle relève la tête à la remarque de la psy, et grimace :
VANESSA
Hum.. pas sœur.. demi-sœur… Et bien Marie est une cruche, qui ne s’est pas trop ce qu’elle veut, c’est vrai qu’elle n’a pas grand chose pour elle, il faut le dire…
« Je la hais… »
Changement de plan, même pièce, même psy, mais il s’agit de Marie à la place de Vanessa, on devine que la psy vient de lui poser la même question.
MARIE
Il s’agit de la fille de la nouvelle femme de mon père, nous n’avons rien en commun… Vanessa est une gourde, elle n’a pas de cerveau et ronfle la nuit…
« Nous nous haïssons… »
Séparation de l’écran en deux parties, de manière à pouvoir voir à la fois Marie et Vanessa
MARIE & VANESSA
(en même temps)
C’est une pauvre fille!
"Et ce, depuis aujourd’hui, 5 ans, date à laquelle mon père a rencontré ma belle mère…
Notre relation est simple à comprendre, je lui fais une crasse elle me fait une crasse, et cette entente cordiale marchait à merveille, jusqu’au jour où… "
INT JOUR_ BUREAU DE MADAME LE PROVISEUR
PROVISEUR
Ca ne peut plus continuer comme ça…
Vanessa et Marie sont assises l’une à côté de l’autre, se méprisant mutuellement. En face d’elles, la principale, sortie de ses gonds :
PROVISEUR
Je vais devoir prendre des mesures disciplinaires…
Gros plan sur les deux sœurs et leurs visages qui se décomposent peu à peu…
VANESSA
Ecoutez Madame Le Proviseur, je comprends parfaitement que vous nous en voulez, mais nous renvoyer toutes les deux, ne résoudra pas le problème… virez la, elle, mais pas moi.. elle ne manquera à personne, puisque personne ne l’aime au Lycée alors que moi, que faites vous du conseil des élèves, je…
MARIE
Qu’elle courage, on joue au grande mais y’a plus personne à la première embrouille… je te savais minable mais à ce point, au et puis après tout, que je parte, comme ça je ne verrais plus ta tête de vipère…
VANESSA
Tu n’est qu’une garce…
MARIE
Et toi une grosse vache…
Un poing qui s’abat brutalement sur la table, vient les interrompre, gros plan sur Madame La Proviseur, les yeux exorbités par la colère
PROVISEUR
CA SUFFIT !!
Votre comportement est inadmissible…
Mais je n’entrerais pas dans votre jeu Mesdemoiselles… vous renvoyer, serait trop facile.. non au contraire, je vais vous rapprocher…
Si vous n’arrivez pas à vous entendre mesdemoiselles, je vais vous y aider…
Gros plan sur sa bouche, qui prononce au ralentis la sentence…
A partir d’aujourd’hui, vous changez de rôle, on inverse vos vies.. nous allons voir si vous êtes si différentes l’une de l’autre…
« Et c’est là que tout à commencé… »
(Musique de Fond : Reprise du fameux decrescendo des « Temps Modernes »)