Projectionnistes
Publié : 13 juin 2007, 11:09
Il est rare que le cinéma s’occupe des projectionnistes. L’homme isolé dans son cabinet, â l’abri des regards et s’affairant derrière son appareil n’attire guère la curiosité du public, ni encore l’intérêt des cinéastes ou des scénaristes. Comme dans plusieurs corps de métier, la mécanique marginalise souvent l’humain.
Il y a toute fois une exception dans cet injuste désintérêt généralisé : le projectionniste attiré de Staline. Du fait qu’il a côtoyé le terrible chef du Kremlin que fut un passionné de cinéma et un stratège de la propagande par le film, la silhouette et le rôle de son obscur opérateur ont pu passer à la postérité, grâce aux travaux de quelques historiens et à l’initiative d’un cinéaste.
Hormis cela, le projectionniste n’apparaît dans le cinéma que d’une façon sporadique, comme élément de décor ou complément de la logistique de la salle de cinéma.
Et pourtant, pas si loin que chez nous, nous avons un précieux opus qui gît dans les archives de la fédération tunisienne des cinéastes amateurs. Il s’agit d’un court métrage d’une durée de 20 minutes réalisé en 2004 par un certain jeune Omar Malass, le fils du cinéaste syrien Med Malass. Ce film doc. Aborde la figure de projectionniste avec autant de respect que le réalisme. Coins de vie brosse la portrait de l’opérateur projectionniste de la salle de mondial pendant une journée.
a suivre ... LA PRESSE
Il y a toute fois une exception dans cet injuste désintérêt généralisé : le projectionniste attiré de Staline. Du fait qu’il a côtoyé le terrible chef du Kremlin que fut un passionné de cinéma et un stratège de la propagande par le film, la silhouette et le rôle de son obscur opérateur ont pu passer à la postérité, grâce aux travaux de quelques historiens et à l’initiative d’un cinéaste.
Hormis cela, le projectionniste n’apparaît dans le cinéma que d’une façon sporadique, comme élément de décor ou complément de la logistique de la salle de cinéma.
Et pourtant, pas si loin que chez nous, nous avons un précieux opus qui gît dans les archives de la fédération tunisienne des cinéastes amateurs. Il s’agit d’un court métrage d’une durée de 20 minutes réalisé en 2004 par un certain jeune Omar Malass, le fils du cinéaste syrien Med Malass. Ce film doc. Aborde la figure de projectionniste avec autant de respect que le réalisme. Coins de vie brosse la portrait de l’opérateur projectionniste de la salle de mondial pendant une journée.
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