Charon
Publié : 20 juil. 2007, 11:40
Salutation aux autres membres et à l'équipe de Cinéastes et Cinéma.
Mon histoire avec le cinéma demeure récente car je ne prétend pas être cinéphile. Dans la réalité des choses, mon amour va à la création d'histoires depuis environ quatre ans en ce qui concerne l'écrit, mais date d'au moins sept ans par le biais du dessin et de vingt ans pour l'imagination pure. Comme vous vous en doutez, j'ai vingt-ans.
Mon problème était de trouver un métier correspondant à mon besoin de création; Hors, il n'y avait rien de plus paradoxal que de vouloir faire de raconter son imaginaire un emploi bien réel. Mais finalement, j'avais le choix : devenir dessinateur, peintre, écrivain...bref, me lancer dans l'art. Seulement mon intérêt pour le dessin s'était estompé depuis un moment et je ne trouvais guère d'avenir dans la profession d'écrivain qui me semblait tellement difficile et exigeante.
Je n'ai qu'un seul goût de luxe et c'est celui de la liberté. Je déteste faire quelque chose de fonctionnel, sans motivation autre que celle de recevoir ma paye ou d'obéir à supérieur hiérarchique. Je ne pouvais donc pas tout abandonner pour travailler à l'usine ou dans un supermarché. La solution, je la dois à mon père qui trouva pour moi la filière Arts du Spectacle et m'orienta vers le métier de scénariste. Comme terrain de liberté on fait mieux que le cinéma, j'en conviens. Mais cela me semblait être le meilleur, sinon le seul, choix raisonnable que je puisse faire et c'est pour cette raison que je me suis lancé à corps perdu dans cette bataille acharnée pour la réussite, sans grand espoir cependant.
J'ai pourtant réussie ma première épreuve en passant la cap de la première année avec un moyenne sommes toute correcte, alors qu'entre deux tiers et trois quarts de la promo ont échoués ou se sont réorientés. Gloups si vous me passez l'expression. Bref, mon plan est celui-ci : réussir ma préparation générale en allant au maximum jusqu'à l'obtention de ma licence puis tenter le concours d'entrée à La Fémis ou dans une autre école. C'est là que j'espère acquérir les derniers éléments importants que peut apporter l'étude des livres avant de passer à l'irremplaçable phase d'apprentissage sur le terrain (déjà entreprise en fait). Naturellement, je ne compte pas seulement apprendre sinon je me contenterai de lire ! Ce que j'espère retirer en bonus, c'est non seulement le cachet de La Fémis sur mon CV mais également des contacts professionnels dans le milieu si fermé du septième art qui n'est pas le dernier.
Pour me préparer à tout cela, j'écris continuellement afin d'améliorer mon style. Je travaille sur des scénarii (ou scénarios, puisque même Jean-Marie Roth s'exprime ainsi) de plusieurs films à durée variable ainsi que sur celui d'un jeu vidéo de type MMORPG, et continu dans le même temps la pratique du Rôle-Play afin de bien cerner tous les mécanismes d'une histoire intéractive. Malgré cela, je suis paniqué à l'idée de ce qui m'attend à l'avenir. Seul le défi que représentent mes années d'étude à la Fac engendre chez moi l'excitation, les suivants provoquant plutôt la paralysie. J'ai peur.
Mais je n'ai pas l'intention d'abandonner et je vais faire la preuve de ma capacité à réussir ! Pour cela, je m'adonne également à la critique de film sur divers forums de cinéma, dont celui-ci qui reste mon préféré, et à la radio (Radio Attitude, Angoulême). J'ai également participé à la création d'une association avec des étudiants que je tiens en estime et avec lesquels j'ai connu mes premiers tournages.
Mais j'ai beaucoup parlé de mes activités et très peu de moi-même. Comme je l'ai dis, j'aime écrire et en particuliers dans le domaine du fantastique, de la science-fiction ou encore de l'heroic fantasy. Pas dans la même optique que Christopher Paolini, l'auteur d'Eragon, qui s'en sert comme prétexte à la simple distraction, sans vouloir être blessant. Je veux utiliser ce genre à la manière de Mamoru Oshii, Hayao Miyazaki ou encore Ozamu Tezuka, c'est à dire pour raconter quelque chose en rapport avec l'époque que nous vivons. Autre auteur proche de mon expression, John Carpenter et son film Los Angeles 2013 (Escape from L.A en VO), bien qu'il aborde le sujet de manière assez détachée. Je m'inscris plutôt dans la vision noire qui est exprimée dans Les fils de l'Homme réalisé par Alfonso Cuaron. Je considère ce film comme un précurseur du genre, bien qu'il soit très décevant par son hésitation à dire les choses.
Enfin, j'ajouterai que je suis désolé de ne pas m'être présenté plus tôt, mais je n'avais pas eu de réelle occasion pour le faire sérieusement. C'est à présent chose faites.
Mon histoire avec le cinéma demeure récente car je ne prétend pas être cinéphile. Dans la réalité des choses, mon amour va à la création d'histoires depuis environ quatre ans en ce qui concerne l'écrit, mais date d'au moins sept ans par le biais du dessin et de vingt ans pour l'imagination pure. Comme vous vous en doutez, j'ai vingt-ans.
Mon problème était de trouver un métier correspondant à mon besoin de création; Hors, il n'y avait rien de plus paradoxal que de vouloir faire de raconter son imaginaire un emploi bien réel. Mais finalement, j'avais le choix : devenir dessinateur, peintre, écrivain...bref, me lancer dans l'art. Seulement mon intérêt pour le dessin s'était estompé depuis un moment et je ne trouvais guère d'avenir dans la profession d'écrivain qui me semblait tellement difficile et exigeante.
Je n'ai qu'un seul goût de luxe et c'est celui de la liberté. Je déteste faire quelque chose de fonctionnel, sans motivation autre que celle de recevoir ma paye ou d'obéir à supérieur hiérarchique. Je ne pouvais donc pas tout abandonner pour travailler à l'usine ou dans un supermarché. La solution, je la dois à mon père qui trouva pour moi la filière Arts du Spectacle et m'orienta vers le métier de scénariste. Comme terrain de liberté on fait mieux que le cinéma, j'en conviens. Mais cela me semblait être le meilleur, sinon le seul, choix raisonnable que je puisse faire et c'est pour cette raison que je me suis lancé à corps perdu dans cette bataille acharnée pour la réussite, sans grand espoir cependant.
J'ai pourtant réussie ma première épreuve en passant la cap de la première année avec un moyenne sommes toute correcte, alors qu'entre deux tiers et trois quarts de la promo ont échoués ou se sont réorientés. Gloups si vous me passez l'expression. Bref, mon plan est celui-ci : réussir ma préparation générale en allant au maximum jusqu'à l'obtention de ma licence puis tenter le concours d'entrée à La Fémis ou dans une autre école. C'est là que j'espère acquérir les derniers éléments importants que peut apporter l'étude des livres avant de passer à l'irremplaçable phase d'apprentissage sur le terrain (déjà entreprise en fait). Naturellement, je ne compte pas seulement apprendre sinon je me contenterai de lire ! Ce que j'espère retirer en bonus, c'est non seulement le cachet de La Fémis sur mon CV mais également des contacts professionnels dans le milieu si fermé du septième art qui n'est pas le dernier.
Pour me préparer à tout cela, j'écris continuellement afin d'améliorer mon style. Je travaille sur des scénarii (ou scénarios, puisque même Jean-Marie Roth s'exprime ainsi) de plusieurs films à durée variable ainsi que sur celui d'un jeu vidéo de type MMORPG, et continu dans le même temps la pratique du Rôle-Play afin de bien cerner tous les mécanismes d'une histoire intéractive. Malgré cela, je suis paniqué à l'idée de ce qui m'attend à l'avenir. Seul le défi que représentent mes années d'étude à la Fac engendre chez moi l'excitation, les suivants provoquant plutôt la paralysie. J'ai peur.
Mais je n'ai pas l'intention d'abandonner et je vais faire la preuve de ma capacité à réussir ! Pour cela, je m'adonne également à la critique de film sur divers forums de cinéma, dont celui-ci qui reste mon préféré, et à la radio (Radio Attitude, Angoulême). J'ai également participé à la création d'une association avec des étudiants que je tiens en estime et avec lesquels j'ai connu mes premiers tournages.
Mais j'ai beaucoup parlé de mes activités et très peu de moi-même. Comme je l'ai dis, j'aime écrire et en particuliers dans le domaine du fantastique, de la science-fiction ou encore de l'heroic fantasy. Pas dans la même optique que Christopher Paolini, l'auteur d'Eragon, qui s'en sert comme prétexte à la simple distraction, sans vouloir être blessant. Je veux utiliser ce genre à la manière de Mamoru Oshii, Hayao Miyazaki ou encore Ozamu Tezuka, c'est à dire pour raconter quelque chose en rapport avec l'époque que nous vivons. Autre auteur proche de mon expression, John Carpenter et son film Los Angeles 2013 (Escape from L.A en VO), bien qu'il aborde le sujet de manière assez détachée. Je m'inscris plutôt dans la vision noire qui est exprimée dans Les fils de l'Homme réalisé par Alfonso Cuaron. Je considère ce film comme un précurseur du genre, bien qu'il soit très décevant par son hésitation à dire les choses.
Enfin, j'ajouterai que je suis désolé de ne pas m'être présenté plus tôt, mais je n'avais pas eu de réelle occasion pour le faire sérieusement. C'est à présent chose faites.