Festival de Sundance (USA)
Publié : 23 févr. 2006, 17:03
Sundance !
En septembre dernier, je suis entrée en euphorie : j’étais à nouveau acceptée en tant que bénévole au festival du film de Sundance, à Park City, Utah, USA ! J’ai donc pu profiter de cette magnifique expérience cinématographique une seconde fois, et je me suis dit que cette année, j’allais faire partager mon enthousiasme à mon magazine de cinéma préféré !
Arrivée à l’aéroport de Salt Lake City : bienvenue au pays des Mormons !… Tout est sombre, gris, triste. Et pourtant, à un « shuttle » de là, là-haut dans la montagne, Park City est déjà en ébullition ! Quelle organisation, ces Américains ! À peine le pied posé (et les valises) au HeadQuarters (QG) du festival, et le tourbillon commence : accréditation, emploi du temps, uniforme, cadeaux très utiles des sponsors, clé de la maison où je suis logée, nombreuses listes de numéros de téléphones, de restaurants pas chers, et le fameux « Joey », l’indispensable petit guide du festival, que tout le monde glisse dans l’accréditation que nous portons tous autour du cou. Cette année, elle est orange, marquée « Staff », avec toujours la même inéluctable photo-de-l’année-dernière-faite-quand-je-me-dépêchais-de-faire-faire-un-nouveau-passeport-sécurisé !!
Il est difficile d’expliquer l’ambiance qui règne dans Park City pendant ces 10 jours de festival. Imaginez toute une ville qui ne vit que pour la diffusion des films sélectionnés, pour les rencontres autour de ces films, pour les fameux « Q&A » - questions-réponses qui font l’un des vrais intérêts du festival : on peut dialoguer avec l’équipe du film à la fin de pratiquement chaque projection. Les « habitants » de Park City (les vrais ont fui la folie cinéphile, les nouveaux habitent en colocation pour 10 jours) ne parlent que du festival : quand vous rencontrez quelqu’un, où que vous soyez, que vous connaissiez la personne ou non (on fait beaucoup de rencontres à Sundance), la 2ème question que vous lui posez après le traditionnel « How are you ? » (Comment allez-vous ?), c’est « Quel film tu vas voir et quel est ton préféré jusqu’ici ? ». N’espérez pas avoir une vie pépère à Sundance : on se lève tôt pour être les 1ers dans la file d’attente, on se couche tard, on bénit Starbucks Coffee, on voit au minimum 3 films par jour, on mange sur le pouce, entre le travail de bénévole et la séance suivante, mais tout le monde est tellement heureux d’être là et de partager l’expérience !
À Sundance, on est en dehors du temps réel, dans une bulle cinéphile – seuls comptent les films et ce qui s’y déroule, et que d’émotion dans ces films, que d’originalité ! On ne cesse pas d’être bouleversé à chaque image ! Ce qui compte aussi, ce sont les horaires du prochain film que l’on veut voir, et ceux des « shuttles » qui nous emmènent de cinémas en cinémas, à travers toute la ville. Sans oublier les potins de Park City, et quelles célébrités on a vu aujourd’hui !
Pour un fan de cinéma (que dis-je, un « fan » !! Un mordu, un accro, un drogué !!), c’est extraordinaire ! En plus, nous sommes tous là grâce à Robert Redford, et il est toujours aussi impressionnant… Ma fierté en tant que volontaire de Sundance est d’avoir contribué à faire de ce rêve une réalité, et la meilleure possible.
Si vous vous trouvez à Park City du 18 au 28 janvier 2007, venez donc me dire bonjour, je serai toujours au « Holiday Village Cinema » !
En septembre dernier, je suis entrée en euphorie : j’étais à nouveau acceptée en tant que bénévole au festival du film de Sundance, à Park City, Utah, USA ! J’ai donc pu profiter de cette magnifique expérience cinématographique une seconde fois, et je me suis dit que cette année, j’allais faire partager mon enthousiasme à mon magazine de cinéma préféré !
Arrivée à l’aéroport de Salt Lake City : bienvenue au pays des Mormons !… Tout est sombre, gris, triste. Et pourtant, à un « shuttle » de là, là-haut dans la montagne, Park City est déjà en ébullition ! Quelle organisation, ces Américains ! À peine le pied posé (et les valises) au HeadQuarters (QG) du festival, et le tourbillon commence : accréditation, emploi du temps, uniforme, cadeaux très utiles des sponsors, clé de la maison où je suis logée, nombreuses listes de numéros de téléphones, de restaurants pas chers, et le fameux « Joey », l’indispensable petit guide du festival, que tout le monde glisse dans l’accréditation que nous portons tous autour du cou. Cette année, elle est orange, marquée « Staff », avec toujours la même inéluctable photo-de-l’année-dernière-faite-quand-je-me-dépêchais-de-faire-faire-un-nouveau-passeport-sécurisé !!
Il est difficile d’expliquer l’ambiance qui règne dans Park City pendant ces 10 jours de festival. Imaginez toute une ville qui ne vit que pour la diffusion des films sélectionnés, pour les rencontres autour de ces films, pour les fameux « Q&A » - questions-réponses qui font l’un des vrais intérêts du festival : on peut dialoguer avec l’équipe du film à la fin de pratiquement chaque projection. Les « habitants » de Park City (les vrais ont fui la folie cinéphile, les nouveaux habitent en colocation pour 10 jours) ne parlent que du festival : quand vous rencontrez quelqu’un, où que vous soyez, que vous connaissiez la personne ou non (on fait beaucoup de rencontres à Sundance), la 2ème question que vous lui posez après le traditionnel « How are you ? » (Comment allez-vous ?), c’est « Quel film tu vas voir et quel est ton préféré jusqu’ici ? ». N’espérez pas avoir une vie pépère à Sundance : on se lève tôt pour être les 1ers dans la file d’attente, on se couche tard, on bénit Starbucks Coffee, on voit au minimum 3 films par jour, on mange sur le pouce, entre le travail de bénévole et la séance suivante, mais tout le monde est tellement heureux d’être là et de partager l’expérience !
À Sundance, on est en dehors du temps réel, dans une bulle cinéphile – seuls comptent les films et ce qui s’y déroule, et que d’émotion dans ces films, que d’originalité ! On ne cesse pas d’être bouleversé à chaque image ! Ce qui compte aussi, ce sont les horaires du prochain film que l’on veut voir, et ceux des « shuttles » qui nous emmènent de cinémas en cinémas, à travers toute la ville. Sans oublier les potins de Park City, et quelles célébrités on a vu aujourd’hui !
Pour un fan de cinéma (que dis-je, un « fan » !! Un mordu, un accro, un drogué !!), c’est extraordinaire ! En plus, nous sommes tous là grâce à Robert Redford, et il est toujours aussi impressionnant… Ma fierté en tant que volontaire de Sundance est d’avoir contribué à faire de ce rêve une réalité, et la meilleure possible.
Si vous vous trouvez à Park City du 18 au 28 janvier 2007, venez donc me dire bonjour, je serai toujours au « Holiday Village Cinema » !