Bonjour,
après de longs mois d'absence sur ce forum, j'y reviens par hasard et je constate que l'on m'a répondu.
Bien, j'ai finalement acheté un Microtrack II sur lequel je branche un NT4 Rhode.
Parlons tout de suite du seul et énorme inconvénient de cet appareil, son afficheur. Il est quasiment impossible, sans une loupe, de lire les informations données. Parfois, on ne sait pas si on enregistre déjà ou si on est toujours sur le mode "pause enregistrement". Un témoins à led rouge aurait été bienvenu pour signaler la fonction enregistrement.
Pour le reste, cet appareil n'a jamais "bogué" ou perdu des fichiers. Les conditions étaient pourtant difficiles, en Afrique (chaleur, humidité, etc.)
Quand au son, il faut savoir qu'enregistrer du jembé live ne ressemble pas à un enregistrement de variété. Les critères ne sont pas les mêmes. Je n'ai hélas pu faire des comparaisons avec d'autres appareils, mais j'ai réalisé un cd définitif (oui, je dis bien une production définitive) de ce groupe africain. Question niveau, il est bien évident qu'un NT4 placé à deux ou trois mètres d'un groupe de tapeurs de jembés ne demande pas de pousser le préampli. On gagne là un grand rapport signal sur bruit. Pas de souffle, je dis bien PAS. Une bonne restitution de la stéréo et une très bonne séparation des différents instruments, notamment du soliste, puisqu'il s'agissait du cd d'un soliste. Quand au son, que dire, pas un tapeur ne frappe de la même façon, il est difficile de donner un avis. Une chose est certaine, l'environnement (murs, sol) joue un rôle très important dans ce genre d'enregistrement XY. Obligé de me réfugier dans une salle de classe à cause de la pluie, j'en ai fait les frais. Mon enregistrement final est entaché d'une réverbération gênante. J'ai finalement gardé cet enregistrement, pas le meilleur des trois que j'ai réalisé, mais celui où le soliste a joué le mieux, et de loin. Je ferai mieux la prochaine fois, dans quelques semaines, pour leur deuxième cd.
Il faut savoir que dans ce genre d'enregistrement, la disponibilité immédiate fait la différence. Il faut être prêt à l'endroit et au moment qu'il faut, quand les musiciens ont le feeling. Un enregistreur de poche et autonome comme le Microtrack apporte un plus par rapport à un set de micros, une table de mixage et un encombrant enregistreur analogique.
Pour ce qui est de l'autonomie, elle suffit pour enregistrer 6 à 8 titres et on peut recharger (ou brancher en permanence) l'enregistreur à partir d'un ordinateur portable, ce que j'ai fait en pleine brousse, lors du premier enregistrement.
J'insiste, mais la position des micros, l'environnement matériel et la qualité du jeu des musiciens comptent plus que les bits ou l'échantillonnage. Je pourrais utiliser un Revox que je reviendrais quand même avec une production tenant la route. Quand au transfert sur ordinateur, il n'est pas nécessaire de faire appel à un pilote spécial, l'appareil est reconnu comme une clé USB sous Linux.
Ouf, j'ai été long, mais mon expérience pourra être utile à d'autres.
Ah, j'oubliais, on peut écouter le résultat sur :
http://mamoutou.jembe.free.fr/Folidouma.html
C'est du mp3, seul le cd en vente est en Wawe.
Cordialement à tous.
Pierre.