Andrei Tarkovski

Réalisateur, Scénariste, Acteur
Né le 4 Avril 1932
Décédé le 29 Décembre 1986
Biographie
Fils du poète Arseni Tarkovski, il étudie la musique, la peinture, la sculpture, l’arabe ; travaille comme géologue en Sibérie. En 1956 seulement, il entre au VGIK (Institut central du cinéma de l’URSS), à Moscou. Il y suit pendant quatre ans la classe de Mikhaïl Romm, dont il dit : « Ce maître m’a appris à être moi-même. » En 1960, il réalise son film de fin d’études : Le Rouleau compresseur et le violon. Son œuvre teintée de mysticisme est l'une des plus originales du cinéma du XXe siècle. Andreï Tarkovski est souvent considéré par la critique comme un des maîtres du 7e Art à l'égal d'Ingmar Bergman, Robert Bresson, Michelangelo Antonioni ou Federico Fellini. Les thèmes chers à Tarkovski sont la présence de la terre, la solitude des êtres et leurs rêves, la spiritualité. Il décède des suites d'un cancer le 28 décembre 1986 à Neuilly-sur-Seine (France). Il est enterré au cimetière russe orthodoxe de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Filmographie
* Le Sacrifice (1986)
* Nostalghia (1983)
* Stalker (1979)
* Le Miroir (1974)
* Solaris (1972)
* Andrei Roublev (1966)
* Andrey Rublyov (1965)
* L'Enfance d'Ivan (1962)
* Le Rouleau compresseur et le Violon (1960)
* Les Assassins (1957) (1986)
Citations du réalisateurs :
* « Celui qui trahit une seule fois ses principes perd la pureté de sa relation avec la vie. Tricher avec soi-même, c'est renoncer à tout, à son film, à sa vie.»
* « La liaison et la logique poétique au cinéma, voilà ce qui m'intéresse. Et n'est-ce pas ce qui convient le mieux au cinéma, de tous les arts celui qui a la plus grande capacité de vérité et de poésie ? »
Petit avis désintéréssé :
Je ne connais pas tout les films de Tarkovski, j'ai vu "Solaris", "Andrei Roublev" et "Stalker" et j'avoue que à chaque fois j'ai été très impressioné par la force de son cinéma. Pourtant à chaque fois j'y vais à reculon, des films très longs dans lequel il faut rentrer doucement.
Une façon de filmer la nature unique, des scènes qui imprégnent la rétine pour longtemps font de Tarkovski un cinéaste à part qui va à l'encontre de l'efficacité visuelle actuelle, mais quelle émotion si on prend le temps de s'ouvrir à son cinéma.