Gozzi vous en propose 36, Etienne Souriau… 200 000!
Malheureusement ce livre n'est toujours pas réédité (Les Deux cent mille situations, dramatiques — Flamarion).
L'approche est beaucoup plus intéressante que cette liste fermée — liste de thèmes — et qui n'a pas grand chose à voir avec la dramaturgie.
Les 36 situations dramatiques de base
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frOM
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AbFab
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Peux-tu en dire un peu plus ? Pourquoi pour toi cela n'a presque rien à voir avec la dramaturgie ?
Le travail de Polti a, à mon avis, le mérite de classifier un certain nombre de situations qui se répètent chez d'autres théoriciens.
Ensuite, au contraire de toi, je trouve que les situations dramatiques sont une des bases de la dramaturgie puisque la situation initiale correspond au système de forces constituant le point de départ du récit.
Donc, une situation floue, dans la tête de l'auteur, risque de donner un récit flou... pour le lecteur... et le spectateur
Le travail de Polti a, à mon avis, le mérite de classifier un certain nombre de situations qui se répètent chez d'autres théoriciens.
Ensuite, au contraire de toi, je trouve que les situations dramatiques sont une des bases de la dramaturgie puisque la situation initiale correspond au système de forces constituant le point de départ du récit.
Donc, une situation floue, dans la tête de l'auteur, risque de donner un récit flou... pour le lecteur... et le spectateur
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frOM
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36 thèmes… qui couvriraient tout? On pourrait n'en trouver que 13, que dis-je 7, 6, 3, 1…
Je ne sais plus quel célèbre metteur en scène américain (l'histoire a été attribuée à plus d'un) disait qu'il ne dormait jamais sans un calepin et un crayon à côté de son lit.
Un matin, il se réveille certain que dans la nuit il a eu l'idée de sa vie, du plus beau film du monde… il se précipite sur ses notes et lit: "Un homme rencontre une femme"…
Bon, disons que vous avez décidé de traiter "Aimer son ennemi(e)"… So, what's next?
Quant à l'approche de Souriau, elle ressemble à la théorie des actants (elle est antérieure). Six forces suffisent à décrire toutes les situations dramatiques (Destinateur, Objet désiré, Destinataire, Adjuvant, Force Thématique, Opposant). C'est un formidable outil d'analyse — pas très facile à manier — mais qui permet et de répondre à nombre de questions et d'anticiper certaines évolutions.
C'est une sorte de GPS. A un moment donner d'une histoire, la passer au crible des six forces peut très bien faire ressortir les faiblesses, les manques ou bien vous montrer le chemin.
C'est très abstrait mais ce n'est pas un catalogue (qui en soit n'est pas inutile mais ne vous aidera guère vraiment, sinon a répéter des clichés).
C'est la rencontre d'un thème et d'un sujet qui faut rechercher.
Je ne sais plus quel célèbre metteur en scène américain (l'histoire a été attribuée à plus d'un) disait qu'il ne dormait jamais sans un calepin et un crayon à côté de son lit.
Un matin, il se réveille certain que dans la nuit il a eu l'idée de sa vie, du plus beau film du monde… il se précipite sur ses notes et lit: "Un homme rencontre une femme"…
Bon, disons que vous avez décidé de traiter "Aimer son ennemi(e)"… So, what's next?
Quant à l'approche de Souriau, elle ressemble à la théorie des actants (elle est antérieure). Six forces suffisent à décrire toutes les situations dramatiques (Destinateur, Objet désiré, Destinataire, Adjuvant, Force Thématique, Opposant). C'est un formidable outil d'analyse — pas très facile à manier — mais qui permet et de répondre à nombre de questions et d'anticiper certaines évolutions.
C'est une sorte de GPS. A un moment donner d'une histoire, la passer au crible des six forces peut très bien faire ressortir les faiblesses, les manques ou bien vous montrer le chemin.
C'est très abstrait mais ce n'est pas un catalogue (qui en soit n'est pas inutile mais ne vous aidera guère vraiment, sinon a répéter des clichés).
C'est la rencontre d'un thème et d'un sujet qui faut rechercher.
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AbFab
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On sent la patte de l’enseignant. J’espère que les prochains post-it sur le scénario seront gratifiés par de telles interventions 
Pour continuer dans la réflexion (j’en profite)… n’est-ce pas le contenu et l’action qui donnera l’originalité au récit et non « la » situation de base qui sera de toute manière éternellement répétée, comme le disent les différents dramaturges qui abordent le sujet, comme JM Roth, Yves Lavandier… ? (Ce qui semble être répondu d’ailleurs avec la théorie des actants et ses six forces puisque l’utilisation de ce GPS permet d’analyser le fond)
Une réflexion attribuée à Hitchcock dit, à peu près, « qu’il vaut mieux partir d’un cliché pour finir par une originalité, que l’inverse »
Une telle liste de thème ne permet t’elle pas à l’auteur de bien comprendre et cerner le sens de son récit ? De comprendre les motivations de départ de son personnage ? Et de mieux maîtriser son sujet ?
Pour continuer dans la réflexion (j’en profite)… n’est-ce pas le contenu et l’action qui donnera l’originalité au récit et non « la » situation de base qui sera de toute manière éternellement répétée, comme le disent les différents dramaturges qui abordent le sujet, comme JM Roth, Yves Lavandier… ? (Ce qui semble être répondu d’ailleurs avec la théorie des actants et ses six forces puisque l’utilisation de ce GPS permet d’analyser le fond)
Une réflexion attribuée à Hitchcock dit, à peu près, « qu’il vaut mieux partir d’un cliché pour finir par une originalité, que l’inverse »
Une telle liste de thème ne permet t’elle pas à l’auteur de bien comprendre et cerner le sens de son récit ? De comprendre les motivations de départ de son personnage ? Et de mieux maîtriser son sujet ?
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Ces situations de base sont des abstractions qu'il faut actualiser (donner un contenu, de l'action, etc.). C'est effectivement dans la manière dont vous illustrez la situation que réside (éventuellement) son originalité.AbFab a écrit :n’est-ce pas le contenu et l’action qui donnera l’originalité au récit et non « la » situation de base qui sera de toute manière éternellement répétée,
On peut faire confiance au bonhomme…AbFab a écrit :Une réflexion attribuée à Hitchcock dit, à peu près, « qu’il vaut mieux partir d’un cliché pour finir par une originalité, que l’inverse »
Ça peut vous garder dans les clous ou faire fonctionner votre imagination… une bonne culture me semble préférable.AbFab a écrit :Une telle liste de thème ne permet t’elle pas à l’auteur de bien comprendre et cerner le sens de son récit ? De comprendre les motivations de départ de son personnage ? Et de mieux maîtriser son sujet ?