Bonjour,
je rentre dans la discussion
Le HDV est un format crompressé. Il rentre dans ta machine au format Mpeg. Ensuite je ne suis pas un grand expert.
Enfin bref,
Si tu t'achètes une caméra, pose toi la question : que vas tu en faire, pourquoi et dans quel but ? Si tu veux un HDV, est ce que tu as la bécane qui pourrait monter ce format.
Personnellement je te conseillerai une petite cam Panasonic DVC 30, ou la Pana DVX 100.
Bonne continuation.
http://www.charbel-ka.com
Aide d'achat pour caméscope
-
- 1... 2... 3... Soleil
- Messages : 60
- Inscription : 16 mai 2007, 21:26
- 18
- Pays : France
- Localisation : Paris
- Contact :
- Virtualens
- Ma 6-T va crack-er
- Messages : 627
- Inscription : 03 mai 2007, 17:32
- 18
- Nom : ROUBAL
- Prénom : Philippe
- Pays : France
- Localisation : Grenoble
- Contact :
Résolution-qualité-compression
C'est beau la confiance
La résolution, c'est le nombre de pixels dans l'image. Donc en HDV on environ 4 fois plus de pixels qu'en DV.
Mais le nombre de pixels ne fait pas tout ! On peut avoir 2 Méga pixels en HDV au lieu de 0,4 Mégapixels en DV et avoir une qualité d'image moins bonne qu'en DV, car la qualité visuelle au final dépend du taux de compression, de la méthode de compression, du nombre de compressions successives lors du traitement de l'image (au montage), bref d'un tas de paramètres.
En DV, on considère souvent que la vidéo native( celle qui est enregistrée sur la bande) est non compressée, ce qui est faux. En fait, le DV utilise dans la caméra un codec de compression hardware, qui effectue une compression spatiale uniquement. Le DV est donc un format comprimé, mais assez peu. On comprime chaque image en tenant compte des répétitions de couleurs à l'intérieur de chaque image. Cela donne du Motion Jpeg, dont chaque images contient toutes les informations nécessaires à la visualisation. En fait, le DV c'est en gros l'enregistrement à la suite d'un tas d'images JPG, comme celles produites par un appareil photo numérique.
En HDV, le codec hardware utilisé par le camescope effectue un encodage en MPEG 2 (même méthode que pour encoder un DVD). Les images enregistrées sur la bande de la cassette ou sur le disque dur du camescope ne contiennent pas toutes la totalité des informations nécessaires à la reconstruction de chaque image du film.
Il y a des images clés qui ont à peu près les mêmes caractéristiques qu'une image DV (compression spatiale) et entre les images clés une séquence d'images plus ou moins longue faites d'images calculées d'après le contenu des images clés (compression temporelle), et qui essaient de prédire à quoi ressembleront les prochaines images (images Interpolées et images prédictives). On appelle cela une séquence GOP (Group Of Pictures).
Seules les images clés sont des images complètes. Une vidéo encodée en MPEG2 est bien plus pauvre en informations qu'une image encodée en Motion Jpeg (DV). C'est la réduction du nombre d'informations enregistrées qui permet d'augmenter le débit et de faire passer un plus grand nombre de pixels dans un même temps.
Ensuite, au montage, chaque fois qu'on doit combiner plusieurs pistes vidéo, on va devoir décompresser les données, puis les recompresser après mélange.
A chaque recompression, on crée de nouvelles images clés, et on remplit les intervalles avec de nouvelles images calculées.
Les nouvelles images clés contiennent de moins en moins d'informations issues des images originales, et la qualité se dégrade.
En travaillant en DV d'un bout à l'autre du montage, et en ne compressant en MPEG2 qu'à la fin pour graver un DVD, on préserve la qualité,et en plus on n'est pas bloqué par le manque d'images clés.
En effet, il n'est pas toujours possible de couper une séquence sur une image qui n'est pas une image clé.
Par ailleurs, comme dit dans le Post précédent, il faut des machines plus puissantes (et un logiciel de montage qui accepte le HDV) pour monter une film en HDV compte tenu du nombre de pixels à traiter qui est 4 fois supérieur.
Pour info, Magix Video Deluxe permet le montage du HDV.
J'espère avoir été clair.
Philippe.

La résolution, c'est le nombre de pixels dans l'image. Donc en HDV on environ 4 fois plus de pixels qu'en DV.
Mais le nombre de pixels ne fait pas tout ! On peut avoir 2 Méga pixels en HDV au lieu de 0,4 Mégapixels en DV et avoir une qualité d'image moins bonne qu'en DV, car la qualité visuelle au final dépend du taux de compression, de la méthode de compression, du nombre de compressions successives lors du traitement de l'image (au montage), bref d'un tas de paramètres.
En DV, on considère souvent que la vidéo native( celle qui est enregistrée sur la bande) est non compressée, ce qui est faux. En fait, le DV utilise dans la caméra un codec de compression hardware, qui effectue une compression spatiale uniquement. Le DV est donc un format comprimé, mais assez peu. On comprime chaque image en tenant compte des répétitions de couleurs à l'intérieur de chaque image. Cela donne du Motion Jpeg, dont chaque images contient toutes les informations nécessaires à la visualisation. En fait, le DV c'est en gros l'enregistrement à la suite d'un tas d'images JPG, comme celles produites par un appareil photo numérique.
En HDV, le codec hardware utilisé par le camescope effectue un encodage en MPEG 2 (même méthode que pour encoder un DVD). Les images enregistrées sur la bande de la cassette ou sur le disque dur du camescope ne contiennent pas toutes la totalité des informations nécessaires à la reconstruction de chaque image du film.
Il y a des images clés qui ont à peu près les mêmes caractéristiques qu'une image DV (compression spatiale) et entre les images clés une séquence d'images plus ou moins longue faites d'images calculées d'après le contenu des images clés (compression temporelle), et qui essaient de prédire à quoi ressembleront les prochaines images (images Interpolées et images prédictives). On appelle cela une séquence GOP (Group Of Pictures).
Seules les images clés sont des images complètes. Une vidéo encodée en MPEG2 est bien plus pauvre en informations qu'une image encodée en Motion Jpeg (DV). C'est la réduction du nombre d'informations enregistrées qui permet d'augmenter le débit et de faire passer un plus grand nombre de pixels dans un même temps.
Ensuite, au montage, chaque fois qu'on doit combiner plusieurs pistes vidéo, on va devoir décompresser les données, puis les recompresser après mélange.
A chaque recompression, on crée de nouvelles images clés, et on remplit les intervalles avec de nouvelles images calculées.
Les nouvelles images clés contiennent de moins en moins d'informations issues des images originales, et la qualité se dégrade.
En travaillant en DV d'un bout à l'autre du montage, et en ne compressant en MPEG2 qu'à la fin pour graver un DVD, on préserve la qualité,et en plus on n'est pas bloqué par le manque d'images clés.
En effet, il n'est pas toujours possible de couper une séquence sur une image qui n'est pas une image clé.
Par ailleurs, comme dit dans le Post précédent, il faut des machines plus puissantes (et un logiciel de montage qui accepte le HDV) pour monter une film en HDV compte tenu du nombre de pixels à traiter qui est 4 fois supérieur.
Pour info, Magix Video Deluxe permet le montage du HDV.
J'espère avoir été clair.
Philippe.