DV vs HDV

DV, Mini DV, HD, DVD, discussions autour des camescopes, des logiciels...
L'Acquisition vidéo, quel matériel choisir ?
Avatar de l’utilisateur
Melpomène
Quatre étoiles
Quatre étoiles
Messages : 170
Inscription : 11 nov. 2006, 16:22
18
Prénom : Elise
Code Postal : 75000
Pays : France
Contact :

Message par Melpomène »

Hihihi heu bon !

On va sûrement se contenter de la SD pour l'instant... :P
"Pour moi, la beauté du cinéma, c'est de pouvoir suggérer les choses que vous ne connaissez qu'au plus profond de vous-même. Des choses que les mots sont impuissants à décrire, à moins d'être un poète." (Lynch)
nicolartigue
Le Nouveau Monde
Le Nouveau Monde
Messages : 4
Inscription : 22 mai 2007, 15:04
18
Matériel : G5 Quad, FCP 5, Motion
Localisation : Paris
Contact :

Message par nicolartigue »

Petit avis personnel après usage...
J'ai travaillé avec différentes caméras DVCAm et pour moi la meilleure est la HVX200 Panasonic. Franchement elle enfonce toutes les autres. Cette caméra permet de travailer en DVCAM (sur cassettes) en DVCPRO 5O, (sur carte mémoire) ou DVCPRO HD (Disque dur et carte mémoire ! C'est une bombe atomique.
En DVCAM basique, le capteur et les qualités photographiques balaient sans soucis la Z1 Sony qui ne lui arrive pas à la cheville.
Et si en plus on lui met un Mini 35 avec optiques photos, c'est une merveille...
A recommander
Avatar de l’utilisateur
Virtualens
Ma 6-T va crack-er
Ma 6-T va crack-er
Messages : 627
Inscription : 03 mai 2007, 17:32
18
Nom : ROUBAL
Prénom : Philippe
Pays : France
Localisation : Grenoble
Contact :

Compression

Message par Virtualens »

Bonjour,

A toutes fins utiles, je replace ici avec quelques ajouts ce que j'ai écrit dans un autre sujet assez similaire :

Le nombre de pixels ne fait pas tout. On peut avoir près de 2 Méga pixels en HDV au lieu de 0,4 Mégapixels en DV et avoir une qualité d'image moins bonne qu'en DV, car la qualité visuelle au final dépend du taux de compression, de la méthode de compression, du nombre de compressions successives lors du traitement de l'image (au montage), bref d'un tas de paramètres.

En DV, on considère souvent que la vidéo native( celle qui est enregistrée sur la bande) est non compressée, ce qui est faux. En fait, le DV utilise dans la caméra un codec de compression hardware, qui effectue une compression spatiale uniquement. Le DV est donc un format comprimé, mais assez peu par rapport au MPEG2 (un taux de compression de 5 quand même, soit environ 220Mo par minute une fois la vidéo transférée sur disque dur). On comprime chaque image en tenant compte des répétitions de couleurs à l'intérieur de chaque image. Cela donne du Motion Jpeg, dont chaque images contient toutes les informations nécessaires à la visualisation. En fait, le DV c'est en gros l'enregistrement à la suite d'un tas d'images JPG, comme celles produites par un appareil photo numérique.

En HDV, le codec hardware utilisé par le camescope effectue un encodage en MPEG 2 (même méthode que pour encoder un DVD). Les images enregistrées sur la bande de la cassette ou sur le disque dur du camescope ne contiennent pas toutes la totalité des informations nécessaires à la reconstruction de chaque image du film.

Il y a des images clés qui ont à peu près les mêmes caractéristiques qu'une image DV (compression spatiale) et entre les images clés une séquence d'images plus ou moins longue faites d'images calculées d'après le contenu des images clés (compression temporelle), et qui essaient de prédire à quoi ressembleront les prochaines images (images Interpolées et images prédictives). On appelle cela une séquence GOP (Group Of Pictures).

Seules les images clés sont des images complètes. Une vidéo encodée en MPEG2 est bien plus pauvre en informations qu'une image encodée en Motion Jpeg (DV). C'est la réduction du nombre d'informations enregistrées qui permet d'augmenter le débit et de faire passer un plus grand nombre de pixels dans un même temps.

Ensuite, au montage, chaque fois qu'on doit combiner plusieurs pistes vidéo, on va devoir décompresser les données, puis les recompresser après mélange.

A chaque recompression, on crée de nouvelles images clés, et on remplit les intervalles avec de nouvelles images calculées.
Les nouvelles images clés contiennent de moins en moins d'informations issues des images originales, et la qualité se dégrade.

J'ai lu dans un post précédent une suggestion conseillant de réencoder le film MPEG2 avec un autre codec pour avoir une lecture plus fluide dans le logiciel de montage. Celà reviendrait seulement à détériorer un peu plus l'image en ajoutant une décompression/recompression suppémentaire. Même si l'on décompresse une vidéo MPEG2 pour travailler sur un fichier RAW (vidéo décompressée), et que l'on recompresse ensuite en MPEG2, la recompression suivante ne se refera pas à l'identique, surtout si (et c'est le but du montage) on a modifié quoi que ce soit (mélange de pistes, étalonnage de l'image, titrage, effets). Il s'en suit qu'une nouvelle perte d'information interviendra à la compression finale dans tous les cas.

En travaillant en DV d'un bout à l'autre du montage, et en ne compressant en MPEG2 qu'à la fin pour graver un DVD, on préserve la qualité, et en plus on n'est pas bloqué par le manque d'images clés.
En effet, il n'est pas toujours possible de couper une séquence sur une image qui n'est pas une image clé.

Par ailleurs, comme dit dans un Post précédent, il faut des machines plus puissantes (et un logiciel de montage qui accepte le HDV) pour monter une film en HDV compte tenu du nombre de pixels à traiter qui est 4 fois supérieur.

A mon avis, le HDV est à réserver au films demandant peu d'effets en post-production, et pouvant se contenter d'un montage cut sans trop de retouches ou de mélanges de pistes. Il donne des images de première génération superbes qui donneront de fabuleux documentaires animaliers, par exemple.

Si l'on prévoit un transfert sur pellicule, on devra aussi sans doute utiliser la haute résolution du HDV.

En revanche, pour les fictions demandant une post-production élaborée, je pense que le format DV est préférable.

Par ailleurs, je remets ici également une remarque concernant le mode progressif 25 p (réglable à 24p sur certaines caméras haut de gamme pour la compatibilité directe avec le film 35mm). Ce mode ne sert pas seulement à produire un aspect cinéma. Il est parfois très utile pour la réalisation de certains effets spéciaux qui demandent une haute qualité d'image sans distorsion spatiale, comme le Camera Tracking d'une vue aérienne, pour lequel il est préférable de ne pas travailler sur une image composée de deux trames capturées avec un décalage temporel.

Philippe.
nicolartigue
Le Nouveau Monde
Le Nouveau Monde
Messages : 4
Inscription : 22 mai 2007, 15:04
18
Matériel : G5 Quad, FCP 5, Motion
Localisation : Paris
Contact :

Message par nicolartigue »

Petit retour par rapport au post précédent : je ne pense pas que si on envisage un retour au film, il vaille mieux partir d'un fichier dv (ou dvcam) qu'un HDV. Il vaut mieux partiur d'un fichier progressif tourné en 24P (ou 25p).
De plus, le HDV n'est en rien full HD : c'est un truc très bien markété par les contsructeurs mais le taux de compression est énorme quand on regarde ça chez un étalonneur. Ce qui est bien normal car on fait rentrer sur des cassettes mini DV un signal vidéo et une resolution supérieure à la dv. C'est d'ailleurs pour cela que je préconise pour les petites bourses qui ne peuvent pas imaginer une post-prod full HD, de tourner en DVCPRO 5O (équivalent beta num) ou même en DVcam avec la HVX200 qui est vraiment parfaite pour cela. Je tourne chaque semaine pour France 5 une émission musicale (la Compile Studio 5, samedi 22h30) avec 3 HVX 200 et franchement c'est un régal.
Dans le cas d'un retour au film, rien ne vaudra un bon gros fichier Full HD, et un bon gros shoote à 4K mais là c'est autre chose...
Avatar de l’utilisateur
Virtualens
Ma 6-T va crack-er
Ma 6-T va crack-er
Messages : 627
Inscription : 03 mai 2007, 17:32
18
Nom : ROUBAL
Prénom : Philippe
Pays : France
Localisation : Grenoble
Contact :

DV/HDV

Message par Virtualens »

je ne pense pas que si on envisage un retour au film, il vaille mieux partir d'un fichier dv (ou dvcam) qu'un HDV. Il vaut mieux partiur d'un fichier progressif tourné en 24P (ou 25p).
Les deux affirmations sont vraies, mais la deuxième ne s'oppose en rien à la seconde, car on peut faire du 24p ou 25p aussi bien en DV qu'en HDV.

En revanche, je crois que l'on doit aussi choisir le format en fonction du sujet du film, et pas seulement en fonction de son support final, en raison des contraintes liées au montage en HDV du fait de la compression.
Napoléon23
Cléo de 5 à 7
Cléo de 5 à 7
Messages : 322
Inscription : 24 févr. 2007, 13:55
18

Message par Napoléon23 »

Ok maintenant j’ai bien compris. Je n’achèterais pas de HDV.

Mais dite moi appart le HDV et Le DV il y a quoi comme autre support (en cassette).

Je sais la question est stupide, mais je suis assez nul dans tous ces trucs techniques moi et je vais m’acheter prochainement une caméra semo-pro alors il faut que je sois plus au moins au courent.
"Le bon cinéma c’est indescriptible en une citation, le mauvais cinéma c’est du temps de perdu."
A. Brandt (moi)
Avatar de l’utilisateur
Virtualens
Ma 6-T va crack-er
Ma 6-T va crack-er
Messages : 627
Inscription : 03 mai 2007, 17:32
18
Nom : ROUBAL
Prénom : Philippe
Pays : France
Localisation : Grenoble
Contact :

Formats de prise de vue et formats de diffusion

Message par Virtualens »

Désolé, j'ai été coupé du forum quelques jours , pour une raison inconnue, et je ne peux toujours pas y accéder avec Internet Explorer et Mozilla Firefox...

Réponse à la question du post précédent :

En dehors de formats dépassés comme le Digital 8 (amateur) et le Digital Betacam (pro), rien d'autre à ma connaissance en cassettes.

Les nouveaux formats comme le DVCproHD utilisent des grosses cartes mémoires P2 de 8 ou 16 Go ou enregistrent directement sur disques durs, le très haut débit de données ne permettant plus l'usage dse bandes magnétiques dont la bande passante est très insuffisante.

Je voudrais également ajouter quelque chose en ce qui concerne la comparaison entre DV et HDV, car ces deux formats ne devraient en fait pas être comparés.

Je m'explique :

Le DV est un format destiné d'origine à la prise de vue, et le HDV est un format hybride, dérivé d'un format destiné initialement à la diffusion.

En effet, L'apparition du HDV (format grand public dispo sur les camescopes grand public de haut de gamme ou même sur certains camescopes semi-pro d'entrée de gamme) est due à l'apparition des DVD commerciaux et aux images HD diffusées par certaines chaines de télévision numérique. Ce format, qui est encodé en MPEG2, est destiné à la Visualisation de contenu vidéo sur des écrans HD.

Bien entendu, il était tentant et logique de mettre à la disposition du consommateur un moyen d'enregistrer ses propres vidéos avec une qualité compatible avec les coûteux écrans proposés.

Cependant, il ne faut pas oublier la vocation initiale de ce format : fournir à un écran compatible HD la qualité d'image nécessaire et suffisante pour une visualisation confortable. Le HDV n'a jamais été conçu pour permettre un traitement de cette vidéo par l'utilisateur.

Les films proposés en MPEG2 sur DVD ou diffusés sur les chaines numériques ont été tournés la plupart du temps sur support film et numérisés ensuite.

Par ailleurs, le HDV (format grand public MPEG2 - Compression Temporelle : inter-images) ne doit pas être confondu avec des formats HD professionnels comme le DVCPROHD (caméras autour de 15000 euros, et pas toujours avec l'optique !), encodé en 4:2:2 à un débit de 100Mb/s, et qui utilise un codec équivalent à plusieurs Codecs DV parallèles autorisant à la fois vitesse et qualité des données enregistrées (compression Spatiale : intra-image uniquement).

Un lien intéressant proposant un comparatif de l'efficacité des techniques de montages HD pour les différents formats HD existants.

http://www.perceuseprod.ch/docs/montageHD_dec06.pdf

Philippe.
Répondre