The Bard, merci pour ton enthousiasme, et ta motivation, Dieu seul sait que de nos jours, il en faut. C'est vrai que dés fois, on peut vite se laisser bouffer par les "mauvaises pensées" des gens.
Cazzon, merci aussi pour ton intervention. Pour ce qui est de l'histoire, j'ai par cœur, j'ai déjà fait un descriptif, donc les scènes sont déjà là.
Pour ce qui est d'apprendre l'écriture dans une école par exemple, je n'en ai pas forcément les moyens. Mais par contre j'ai acheté "Écrire un Scénario pour le cinéma" de Franck Haro que j'ai fini de lire, et j'ai aussi acheté l'excellent "STORY" de ROBERT MCcKEE, que je suis en train de lire. Tous deux de très bon ouvrage que je recommande chaudement à tous.
Critique de mon premier scénario
-
- Une étoile est née
- Messages : 11
- Inscription : 11 sept. 2009, 09:04
- 15
- Pays : France
-
- Poste en tant qu'invité
Re: Critique de mon premier scénario
J'ai adoré la réplique de la mère pour ne pas que son fils se rende compte qu'elle part !
Petit suspense dès le début, avec la notion d'inconnu dans la chambre et le départ brusque de la mère !
Je suis novice alors, c'est peut-être normal que j'apprécie ! Bon courage !
Petit suspense dès le début, avec la notion d'inconnu dans la chambre et le départ brusque de la mère !
Je suis novice alors, c'est peut-être normal que j'apprécie ! Bon courage !
-
- Poste en tant qu'invité
Re: Critique de mon premier scénario
Bonjour à tous. Je suis moi aussi nouveau sur le forum. Et moi aussi, je viens poster mon premier "vrai" scénario. Je dis vrai parce qu'il est destiné à être porté à l'image dans le cadre d'un projet scolaire de "machinima" (un court-métrage réalisé avec le moteur d'un jeu vidéo). C'est la seconde fois que je m'attaque au document pur et dur sur scénario, mais celui-ci entre dans le cadre d'un vrai projet. Ma seule référence pour le travail du scénario est le bouquin "Approche du scénario" de D. Parent-Altier.
Je suis conscient d'avoir sans doute fait les erreurs du débutant, et c'est pour ça que je vous le confie, afin d'avoir des retours constructifs !
Merci à ceux qui liront et répondront !
ECRAN NOIR – NOM DE LA TEAM
*Road Movie Team présente*
INT – VOITURE – CREPUSCULE
Un HOMME est AU VOLANT de sa voiture. La radio est allumée et diffuse un classique de rock, du genre musique posée. L’homme dodeline de la tête en rythme sur la musique, jusqu’à ce que son regard se fixe vers le bord de la route. On aperçoit un AUTO-STOPPEUR à travers le pare-brise.
ECRAN NOIR – ECRAN TITRE
*66’HITCHHIKER*
EXT – ROUTE – CREPUSCULE
La voiture s’arrête sur le bord de la route, au pied d’un poteau électrique. L’auto-stoppeur s’approche de la fenêtre côté passager. L’homme au volant hoche de la tête, faisant comprendre à l’auto-stoppeur d’entrer.
INT – VOITURE – CREPUSCULE
L’auto-stoppeur ouvre la portière, prend place et claque violemment la portière. L’homme au volant fronce des sourcils, puis reprend la route.
EXT –ROUTE – CREPUSCULE
Plans sur la voiture et le désert.
INT – VOITURE – CREPUSCULE
Les deux hommes fixent la route, lorsqu’une mouche vient se poser sur le visage de l’auto-stoppeur. Avec de grands gestes maladroits, celui-ci tente de l’effrayer pour la faire fuir. La mouche se cache sous le pare-soleil du conducteur. Après s’être concentré pour viser, l’auto-stoppeur donne une grand claque dans le pare-soleil, ce qui empêche toute visibilité au conducteur. Surpris, celui-ci perd le contrôle du véhicule, qui manque de sortir de la route.
Après avoir redressé son véhicule et rabattu son pare-soleil, le conducteur remarque dans le reflet de son rétroviseur la présence d’une voiture de police, gyrophares allumés, trois mètres derrière son propre véhicule.
EXT – AU MILIEU DE LA ROUTE – CREPUSCULE
Le conducteur coupe la radio et s’arrête sur le côté de la route, près d’un poteau électrique. Le flic s’arrête derrière lui, sort de son véhicule, puis s’approche de la fenêtre du conducteur. Il s’agit d’un homme à la carrure imposante, du genre « gros ours ». Il porte une grosse paire de Ray-Ban, caractéristique de l’époque.
INT – VOITURE – CREPUSCULE
Le flic baisse la tête au niveau de la fenêtre du conducteur, puis scrute, sans expression aucune, l’intérieur du véhicule.
L’auto-stoppeur fait un grand sourire. Le conducteur reste impassible, et passe ses papiers au flic.
Au même moment, l’auto-stoppeur monte le volume de la radio encore éteinte, puis pose son index sur le bouton on de la radio. Le flic est en train de lire les papiers du conducteur.
L’auto-stoppeur appuie sur le bouton. Surpris, le flic se cogne la tête dans l’encadrement de la portière. L’auto-stoppeur rit sans s’arrêter en montrant du doigt le flic. Celui-ci fixe méchamment l’auto-stoppeur, en se frottant le crâne. Un silence entre les deux hommes. L’auto-stoppeur cesse de rire. Le flic, l’air vraiment déboussolé, rend finalement ses papiers au conducteur et les laisse partir.
EXT– BORD DE LA ROUTE – CREPUSCULE
Le conducteur redémarre. On voit en arrière-plan le flic qui s’effondre au milieu de la route.
FONDU AU NOIR
INT – VOITURE – NUIT
Les deux hommes ont déjà repris la route depuis quelques minutes. Le conducteur ne jette pas un seul regard vers l’auto-stoppeur et fixe la route sans aucune expression. L’auto-stoppeur ouvre la boîte à gants. En fouillant un peu, il trouve un portefeuille, puis un autre, etc. Intrigué, il jette des regards interrogateurs au conducteur.
Celui-ci finit par tourner la tête, puis freine brutalement, au pied d’une cabine téléphonique. La musique s’arrête. Le conducteur ne regarde plus l’auto-stoppeur, mais droit devant soir. L’air furieux, il sort un couteau-papillon de derrière son siège et poignarde l’auto-stoppeur. Un parfait silence gagne le désert.
EXT – BORD DE LA ROUTE – NUIT
Le conducteur sort de son véhicule, puis en fait le tour. Il ouvre la portière du côté passager, puis sort le corps inerte de l’auto-stoppeur. Il le traîne vers le coffre, ouvre celui-ci et jette le corps à l’intérieur. Le conducteur claque la porte du coffre, puis se dirige vers la cabine téléphonique.
INT – COFFRE DE LA VOITURE – NUIT
On voit le corps de l’auto-stoppeur, mais aussi deux autres cadavres.
INT– CABINE TELEPHONIQUE – NUIT
Le conducteur a déjà composé le numéro. On entend la tonalité d’attente de réponse. Une FEMME décroche.
CONDUCTEUR
(voix basse) Hi. How you doin'? I just got back into L.A.
VOIX DE FEMME
(on entend sa voix aiguë à l’autre bout du fil) Blablabla…
CONDUCTEUR
(souriant) Okay, babe. See you, love you !
Le conducteur raccroche et fixe du regard, en souriant, un objet qu’il porte dans sa main : le portefeuille ouvert de l’auto-stoppeur, avec le numéro de téléphone de sa femme.
FONDU AU NOIR
-FIN-
Temps total : 2:56 min
Je suis conscient d'avoir sans doute fait les erreurs du débutant, et c'est pour ça que je vous le confie, afin d'avoir des retours constructifs !
Merci à ceux qui liront et répondront !
ECRAN NOIR – NOM DE LA TEAM
*Road Movie Team présente*
INT – VOITURE – CREPUSCULE
Un HOMME est AU VOLANT de sa voiture. La radio est allumée et diffuse un classique de rock, du genre musique posée. L’homme dodeline de la tête en rythme sur la musique, jusqu’à ce que son regard se fixe vers le bord de la route. On aperçoit un AUTO-STOPPEUR à travers le pare-brise.
ECRAN NOIR – ECRAN TITRE
*66’HITCHHIKER*
EXT – ROUTE – CREPUSCULE
La voiture s’arrête sur le bord de la route, au pied d’un poteau électrique. L’auto-stoppeur s’approche de la fenêtre côté passager. L’homme au volant hoche de la tête, faisant comprendre à l’auto-stoppeur d’entrer.
INT – VOITURE – CREPUSCULE
L’auto-stoppeur ouvre la portière, prend place et claque violemment la portière. L’homme au volant fronce des sourcils, puis reprend la route.
EXT –ROUTE – CREPUSCULE
Plans sur la voiture et le désert.
INT – VOITURE – CREPUSCULE
Les deux hommes fixent la route, lorsqu’une mouche vient se poser sur le visage de l’auto-stoppeur. Avec de grands gestes maladroits, celui-ci tente de l’effrayer pour la faire fuir. La mouche se cache sous le pare-soleil du conducteur. Après s’être concentré pour viser, l’auto-stoppeur donne une grand claque dans le pare-soleil, ce qui empêche toute visibilité au conducteur. Surpris, celui-ci perd le contrôle du véhicule, qui manque de sortir de la route.
Après avoir redressé son véhicule et rabattu son pare-soleil, le conducteur remarque dans le reflet de son rétroviseur la présence d’une voiture de police, gyrophares allumés, trois mètres derrière son propre véhicule.
EXT – AU MILIEU DE LA ROUTE – CREPUSCULE
Le conducteur coupe la radio et s’arrête sur le côté de la route, près d’un poteau électrique. Le flic s’arrête derrière lui, sort de son véhicule, puis s’approche de la fenêtre du conducteur. Il s’agit d’un homme à la carrure imposante, du genre « gros ours ». Il porte une grosse paire de Ray-Ban, caractéristique de l’époque.
INT – VOITURE – CREPUSCULE
Le flic baisse la tête au niveau de la fenêtre du conducteur, puis scrute, sans expression aucune, l’intérieur du véhicule.
L’auto-stoppeur fait un grand sourire. Le conducteur reste impassible, et passe ses papiers au flic.
Au même moment, l’auto-stoppeur monte le volume de la radio encore éteinte, puis pose son index sur le bouton on de la radio. Le flic est en train de lire les papiers du conducteur.
L’auto-stoppeur appuie sur le bouton. Surpris, le flic se cogne la tête dans l’encadrement de la portière. L’auto-stoppeur rit sans s’arrêter en montrant du doigt le flic. Celui-ci fixe méchamment l’auto-stoppeur, en se frottant le crâne. Un silence entre les deux hommes. L’auto-stoppeur cesse de rire. Le flic, l’air vraiment déboussolé, rend finalement ses papiers au conducteur et les laisse partir.
EXT– BORD DE LA ROUTE – CREPUSCULE
Le conducteur redémarre. On voit en arrière-plan le flic qui s’effondre au milieu de la route.
FONDU AU NOIR
INT – VOITURE – NUIT
Les deux hommes ont déjà repris la route depuis quelques minutes. Le conducteur ne jette pas un seul regard vers l’auto-stoppeur et fixe la route sans aucune expression. L’auto-stoppeur ouvre la boîte à gants. En fouillant un peu, il trouve un portefeuille, puis un autre, etc. Intrigué, il jette des regards interrogateurs au conducteur.
Celui-ci finit par tourner la tête, puis freine brutalement, au pied d’une cabine téléphonique. La musique s’arrête. Le conducteur ne regarde plus l’auto-stoppeur, mais droit devant soir. L’air furieux, il sort un couteau-papillon de derrière son siège et poignarde l’auto-stoppeur. Un parfait silence gagne le désert.
EXT – BORD DE LA ROUTE – NUIT
Le conducteur sort de son véhicule, puis en fait le tour. Il ouvre la portière du côté passager, puis sort le corps inerte de l’auto-stoppeur. Il le traîne vers le coffre, ouvre celui-ci et jette le corps à l’intérieur. Le conducteur claque la porte du coffre, puis se dirige vers la cabine téléphonique.
INT – COFFRE DE LA VOITURE – NUIT
On voit le corps de l’auto-stoppeur, mais aussi deux autres cadavres.
INT– CABINE TELEPHONIQUE – NUIT
Le conducteur a déjà composé le numéro. On entend la tonalité d’attente de réponse. Une FEMME décroche.
CONDUCTEUR
(voix basse) Hi. How you doin'? I just got back into L.A.
VOIX DE FEMME
(on entend sa voix aiguë à l’autre bout du fil) Blablabla…
CONDUCTEUR
(souriant) Okay, babe. See you, love you !
Le conducteur raccroche et fixe du regard, en souriant, un objet qu’il porte dans sa main : le portefeuille ouvert de l’auto-stoppeur, avec le numéro de téléphone de sa femme.
FONDU AU NOIR
-FIN-
Temps total : 2:56 min
-
- Une étoile est née
- Messages : 11
- Inscription : 11 sept. 2009, 09:04
- 15
- Pays : France
Re: Critique de mon premier scénario
Il y a du bon et du mauvais.
Le bon: Tu sembles avoir compris qu'en scénario, tout ce qu'on écrit doit être "imagé". Donc ton scénario est très visuel et ça c'est très bien. Et puis j'applaudis aussi ta concision.
Il y a quand même quelques points que je n'ai pas bien compris: Pourquoi le policier s'effondre-t-il ? est ce à cause du coup qu'il s'est prit dans la portière ? Si c'est le cas, ça me semble très peu probable.
L'élipse que tu places entre le moment ou ils reprennent la route après s'être fait contrôler et le moment ou ils sont dans la voiture, je trouve que c'est pas une très bonne élipse car tu nous prive d'une "scène obligatoire", je m'explique. Après avoir faillit causer un accident, L’auto-stoppeur doit être blâmé par le conducteur, ce qui ne donnerait plus à ce dernier assez de courage pour fouiller dans la boite à gant. Et cela gâcherai ta "préparation" (les portefeuilles)
Et la fin n'est en mon sens pas très clair. Pour la rendre plus compréhensible, je te conseille de placer un très cour dialogue de préparation entre le conducteur et l'auto-stopper. Ou alors même un monologue de l'auto-stopper. Mais ce dernier s'arrêterait de parler en voyant le silence du conducteur. Même si apparemment, tu sembles vouloir te passer de dialogue.
Mais dans l'ensemble, je trouve que l'extrait que tu nous proposes là tient la route et évite quelques pièges. Si tu veux, on peut s'échanger nos adresses et s'en dire plus.
Le bon: Tu sembles avoir compris qu'en scénario, tout ce qu'on écrit doit être "imagé". Donc ton scénario est très visuel et ça c'est très bien. Et puis j'applaudis aussi ta concision.
Il y a quand même quelques points que je n'ai pas bien compris: Pourquoi le policier s'effondre-t-il ? est ce à cause du coup qu'il s'est prit dans la portière ? Si c'est le cas, ça me semble très peu probable.
L'élipse que tu places entre le moment ou ils reprennent la route après s'être fait contrôler et le moment ou ils sont dans la voiture, je trouve que c'est pas une très bonne élipse car tu nous prive d'une "scène obligatoire", je m'explique. Après avoir faillit causer un accident, L’auto-stoppeur doit être blâmé par le conducteur, ce qui ne donnerait plus à ce dernier assez de courage pour fouiller dans la boite à gant. Et cela gâcherai ta "préparation" (les portefeuilles)
Et la fin n'est en mon sens pas très clair. Pour la rendre plus compréhensible, je te conseille de placer un très cour dialogue de préparation entre le conducteur et l'auto-stopper. Ou alors même un monologue de l'auto-stopper. Mais ce dernier s'arrêterait de parler en voyant le silence du conducteur. Même si apparemment, tu sembles vouloir te passer de dialogue.
Mais dans l'ensemble, je trouve que l'extrait que tu nous proposes là tient la route et évite quelques pièges. Si tu veux, on peut s'échanger nos adresses et s'en dire plus.