Appel aux dons

[Mauvaise pioche]

Si je devais décrire le cinéma de genre français,... si je devais décrire le cinéma de genre français,... ah ben zut, il n'y en a pas !
Eh oui, malheureusement, si certains pays sont plus doués dans cette voie, ce n'est pas vraiment le cas de la France.
On a bien observé quelques tentatives infructueuses comme La Horde ou les salades d'Europacorp, mais franchement, jamais nous n'avons effleuré la cheville des américains dans ce domaine.
En tout cas pour le long-métrage, puisque si l'on regarde de plus près, on s'aperçoit que le genre est plutôt bien représenté dans les courts-métrages. Peut-être parce que ceux-ci tentent l'expérience et prennent le risque de s'aventurer dans l'inconnu. La question qui se pose alors est de savoir si les réalisateurs de ces courts seront le fleuron du 7e art français de demain.
Dans cette perspective, et passionné de cinéma de genre (américain, mais aussi italien, espagnol, coréen, etc), j'ai décidé de réaliser mon premier film dans le genre et de proposer ma vision du film de braquages.
Bien sûr, ce n'est pas de l'inédit. Bien sûr, il se base sur les codes instaurés. Bien sûr, il ne défraiera pas la chronique en éclipsant tous les autres courts-métrages des festivals.
Mais avant tout, il s'agit d'une déclaration d'amour au genre, un film de cinéphage, qui emprunte un petit peu à tous les grands cinéastes du mouvement.
Alors si vous aussi vous pensez que les derniers clapotis de la Nouvelle Vague appartiennent au passé, si vous aimez le cinéma de genre (presque) au point de vous enfermer dans les salles obscures toute la journée, et si vous souhaitez aider ceux qui seront peut-être les cinéastes du genre français de demain, rendez-vous sur http://fr.ulule.com/mauvaise-pioche/
Vous pourrez en découvrir plus sur le projet et pourquoi pas le soutenir, ou partager autour de vous.
En tout cas, si je peux vous promettre une chose, c'est que vous ne serez pas déçus du résultat, la machine est lancée !
Pour terminer, je pense que les mots de Quentin Tarantino sont particulièrement adaptés à la situation. Rassemblons-nous tous derrière cette devise :

VIVA EL CINEMA !!!