Présentation d'un scénario aux producteurs

[R2D2]

Bonjour à tous,

J'ai un scénario en cours de finition.

J'ai lu trois livres différents sur l'écriture de scénario, je suis autodidacte.

Personne ne dit pareil à propos de la promotion, certains disent :

1 - envoyer seulement votre synopsis (là ça sent déjà le roussis, je pense que c'est absolument impossible sans renommée)
2 - ou envoyer tout :
le script, pitch, synopsis, traitement, continuité dialoguée et note d'intention + les annexes documentaires.
3 - ou envoyer :
un pitch, un synopsis, un traitement, une note d'intention, cela suffit.

Je m'adresse aux personnes expérimentées et sérieuses, qui lisent le forum.
Pensez-vous que la solution numéro 3 peut suffire ou bien faut-il mettre le paquet en utilisant la solution numéro 2 ?

Je me pose la question car pour moi la continuité dialoguée n'est pas pour mon cas, le centre névralgique de mon histoire mais bien le traitement et la note d'intention.

Alors ? A qui dois-je faire confiance ? Existe t'il une règle qui permet à son scénario d'être posé sur la bonne pile ?

Merci pour vos réflexions,
Frédéric.

[PunisherMT]

Bonjour R2D2,

Si tu n'as pas déjà était produit ou si tu n'as pas eu de "succés" avec un court etc... la solution la plus payante c'est la numéro 3.

Je m'explique : le sésame pour te faire pré sélectionné(comité de lecture) c'est ta note d'intention. Grâce à celle ci tu vas donner envie aux assistants ou producteurs( suivant la structure) de lire ton synopsis. Au cas ou celui ci lui plait, il y a peut de chance qu'il te dise "ok, nous allons signer un contrat de développement ou une option". Ce qui coute très cher à un producteur c'est justement cette phase.

Il risque donc de t'écrire un jolie mail (voir de te tel) pour t'encourager à passer à la continuité dialoguée.

De là j'en viens à ta phrase :

Je me pose la question car pour moi la continuité dialoguée n'est pas pour mon cas, le centre névralgique de mon histoire mais bien le traitement et la note d'intention.

La continuité est justement primordiale car l'écriture des dialogues est assez compliqué. Tout comme une maison avec de belles fondations et de beaux volumes, elle n'aura que peu d'intérêt si la déco est à chier ;o)

Certes je vais un peu loin dans la métaphore car j'assimile plus les dialogues à de la haute couture qu'a une simple déco....

Mais peut être n'écris tu pas un long...mais un doc ! ou là effectivement les dialogues on s'en cogne ;o)

Dans le cas d'un doc, la solution deux est effectivement la meilleur ;o)

A bientôt,

PMT

[R2D2]

Bonjour PunisherMT, Cher ami,

Je suis ravis par ta réponse, vois-tu !
C'est de ce genre de conseil et d'explications dont j'ai besoin, j'étais un peu retissant pour m'inscrire sur un forum de discussion cinéma, mais je suis bien obligé de m'en servir un peu.
Et ta réponse est tout à fait convaincante, va dans le sens de ma réflexion, tu confirmes d'une manière mon intuition.

Aussi : indirectement tu as compris que je misais beaucoup sur ma note d'intention qui est effectivement en béton, comme mon traitement dont je dois supprimer le dernier acte pour le refaire malgré 10 mois de travail, ce qui veut dire que j'ai un sacré retard sur mon planning, mais peut-on parler de planning quand on écrit un livre ou un film ? N'est-ce pas...

Et si je te suis bien, j'ai raison de positionner ma note d'intention avec le synopsis, avant le traitement et la continuité dialoguée contrairement à tout ce qui est écrit dans les manuels où la note d'intention est positionnée à la fin du manuscrit presque au même titre que les annexes ("la bible") ?

Merci pour moi !

PS : il s'agit bien d'un long-métrage pour le grand écran.

F.R2D2