Pedro Almodovar
-
acjab
- A nous deux
- Messages : 33
- Inscription : 11 juin 2006, 11:09
- 19
- Pays : France
- Contact :
-
Baptiste
- Ten
- Messages : 4611
- Inscription : 21 nov. 2004, 03:23
- 20
- Nom : Caraux
- Prénom : Baptiste
- Pays : France
- Comment : Comme dirait Quentin, Vive LE cinéma !
- Localisation : Planète bleue
- Contact :
Pour relancer sur Almodovar je dirai que ce qui m'a surpris tout de suite c'est la force de ses films, par leur scénarii toujours très travaillés, la présence de la couleur dans le choix des lumières, des costumes, des décors, un grand effort aussi sur la musique (revoir Talons Aiguilles) et enfin, je pense que ça ne fait aucun doute avec son dernier film, Almodovar est un des cinéastes qui donne des superbes rôles féminins, je pense que ses actrices ne nous contrediront pas sur ce point (Femmes au bord de la Crise de Nerfs, Kika, Tout sur ma mère, La Fleur de mon secret, Volver... ont de magnifiques rôles).
Pour ma part j'attends avec impatience chaque film d'Almodovar, idem avec Woody Allen, comme on attendrait de goûter le cru de l'année pour un vin, en espérant à chaque fois que ce sera un bon cru. Et je vais vous dire, je suis plus souvent heureux et surpris que l'inverse, même si comme tous les artistes ils ont leur hauts et leurs bas.
Une dernière chose, je respecte beaucoup Almodovar pour avoir su résister aux sirène d'Hollywood. Nul doute que faire des films en anglais à L.A. aurait complètement appauvri sa cinématographie, il suffit de prendre l'exemple d'Alfonso Auro (Como Agua para chocolate en 92 et Les Vendanges de feu en 95). Merci donc à Pedro de continuer à faire des films dans sa langue maternelle.
Pour ma part j'attends avec impatience chaque film d'Almodovar, idem avec Woody Allen, comme on attendrait de goûter le cru de l'année pour un vin, en espérant à chaque fois que ce sera un bon cru. Et je vais vous dire, je suis plus souvent heureux et surpris que l'inverse, même si comme tous les artistes ils ont leur hauts et leurs bas.
Une dernière chose, je respecte beaucoup Almodovar pour avoir su résister aux sirène d'Hollywood. Nul doute que faire des films en anglais à L.A. aurait complètement appauvri sa cinématographie, il suffit de prendre l'exemple d'Alfonso Auro (Como Agua para chocolate en 92 et Les Vendanges de feu en 95). Merci donc à Pedro de continuer à faire des films dans sa langue maternelle.
-
Lusaka
- Une étoile est née
- Messages : 13
- Inscription : 15 mars 2008, 13:47
- 17
- Pays : France
Re: Pedro Almodovar
Je réveille sans doute un vieux topic, mais j'ai été amenée ici par un lien qui s'est affiché automatiquement dans ma présentation lorsque j'ai parlé d'Almodovar. (je trouve ça très chouette d'ailleurs : ça évite de chercher des sujets sur ce dont on parle. ^^)
Pour moi, Almodovar, c'est surtout un cinéma de la tolérance. Il ose porter à l'écran et offrir des rôles importants à des personnages que la société rejette ou refuse de voir. On peut être sûr qu'il y aura toujours une bonne et belle histoire derrière sa caméra. Je pense notamment à "Tout sur ma mère" et "La mauvaise éducation". C'est un cinéma admirable.
Et comme le dit Baptiste, il y met tellement de couleur, de vie, de dynamisme, qu'on aimerait regarder ses films en permanence. J'ai toujours la sensation d'être imprégnée de haut en bas par la musique et les couleurs quand je regarde un de ses films. La musique surtout... Bref, j'adore.
Pour moi, Almodovar, c'est surtout un cinéma de la tolérance. Il ose porter à l'écran et offrir des rôles importants à des personnages que la société rejette ou refuse de voir. On peut être sûr qu'il y aura toujours une bonne et belle histoire derrière sa caméra. Je pense notamment à "Tout sur ma mère" et "La mauvaise éducation". C'est un cinéma admirable.
Et comme le dit Baptiste, il y met tellement de couleur, de vie, de dynamisme, qu'on aimerait regarder ses films en permanence. J'ai toujours la sensation d'être imprégnée de haut en bas par la musique et les couleurs quand je regarde un de ses films. La musique surtout... Bref, j'adore.