[A moitié hors sujet] Un jour sur Arte, j'ai eu l'occasion de voir un documentaire sur les dragons
"Squelette" et reconstitution numérique a l'appui, pour un peu on y croirait
Babar a écrit :[A moitié hors sujet] Un jour sur Arte, j'ai eu l'occasion de voir un documentaire sur les dragons
"Squelette" et reconstitution numérique a l'appui, pour un peu on y croirait
Oui mon cher Babar, a Paris il y a même une exposition au musée d'histoire naturelle dans le jardin des Plantes... avec les fameux squelettes
Pour répondre au vagabond, en tant que réal documentaire, je dirais qu'il n'y a pas de bons ou de mauvais sujets, et qu'effectivement c'est le point de vue du réalisateur qui va faire la différence"
Les docs de Michael Moore (meme s'ils peuvent etre controversés, je pense à 11-9), c'est qu'ils regroupent un peu tt, un sujet extremement porteur (le 11 septembre, la vente des armes, le chomage et les delocalisations) et un réalisateur très engagé ds son sujet avec un style cinematographique bien à lui.
Mais il n'est pas important d'avoit tjs un sujet qui pourrait interesser une chaine hertzienne pour un prime time, l,un des plus beaux docu que j'ai vu (Malika, de Pierre Chosson) nest un film très intimiste ou le real nous parle pdt 52 minutes d'une amie morte...
Bonjour à tous!
en attendant d'être acceptée sur ce forum je viens tenter de répondre à cette question et en poser d'autres....
Je pense qu'un bon documentaire implique nécessairement la subjectivité de son réalisateur ou de son auteur.
A moins qu'il s'agisse d'une commande, le réalisateur va chercher dans sa propre expérience des éléments qui l'ont marqué, interpellé, fait sourire, pleurer, ou même fuir. Il s'agit d'une démarche de curiosité, voire de connaissance, qu'il tente de partager avec un public.
Parfois l'interrogation est strictement personnelle, mais elle rejoint souvent les grands défis actuels (je dis défi pour ne pas dire "problèmes"), la manière dont elle rejoins ces défis déterminera malheureusement la réception du film : plus un film parle de l'actualité, plus il "fonctionnera" en quelque sorte...la question est : doit-on surfer sur la vague? ou bien doit-on croire dans ce que nous dicte nos envies?
Et puis surtout, un bon documentaire est une œuvre d'art, comme un bon film est une œuvre d'art.
C'est la manière originale de traiter l'objet qui va faire la différence...ou encore le concept.
L'esthétique documentaire à autant d'importance que tout le reste et contribue au sens qui est donné aux images et au réel pris en flagrant délit de l'instant.
Parce qu'il est difficile de mettre en scène le réel (bien que beaucoup s'y attellent ou même en font une habitude cf : les docu-fiction), c'est son traitement qui fera la différence. Pour moi un bon documentaire esthétise le réel, il le polit, le déchire, le nettoie parfois, l'embellit, l'enlaidit...la liberté de l'auteur est totale (contrairement à ce que l'on peut croire) et la musique joue beaucoup...
Ce qui est sur, c'est qu'on retrouve difficilement cela dans les reportages, meme si parfois on sent que des efforts sont fait (notamment par les cadreurs)