Les génériques de film
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- Une étoile est née
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- Thierry
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Il y a des réalisateurs qui refusent les paillettes et ne jurent que par des génériques ultra sobres, en lettres blanches sur fond noir. Probablement par snobisme. Peut être aussi parce qu'ils ne voient pas l'intérêt de se creuser la tête sur cette formalité et parent au plus pressé.
Personnellement je ne suis pas plus attaché à une forme ou une autre de générique. Le tout c'est qu'il s'intègre bien au début du film.
J'ai quand même une préférence pour les génériques bien détachés. Ceux en surimpression sur les 1ères images du film me donnent un peu l'impression que la production a voulu passer les infos en contrebande, simplement pour s'en affranchir mais en voulant absolument offrir des images dès le début.
J'aime bien les génériques après intro, surtout quand ils interviennent au bon moment. Je pense notamment à celui de "Pulp Fiction".
Mais pour moi le meilleur générique de début est celui de "Apocalypse Now". Je vous laisse deviner pourquoi...
Thierry
Personnellement je ne suis pas plus attaché à une forme ou une autre de générique. Le tout c'est qu'il s'intègre bien au début du film.
J'ai quand même une préférence pour les génériques bien détachés. Ceux en surimpression sur les 1ères images du film me donnent un peu l'impression que la production a voulu passer les infos en contrebande, simplement pour s'en affranchir mais en voulant absolument offrir des images dès le début.
J'aime bien les génériques après intro, surtout quand ils interviennent au bon moment. Je pense notamment à celui de "Pulp Fiction".
Mais pour moi le meilleur générique de début est celui de "Apocalypse Now". Je vous laisse deviner pourquoi...

Thierry
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Je pense à un générique qui m'a bien plus, même si le film après est pas génial
: The Punisher. Une musique sympa, une éspèce de peinture blanche rappelant du sang qui dégouline, formant la tête du punisher, avec des douilles en dessin qui tombent... La transition avec le film est bien réalisée a mon gout, et en plus, il est très court.

- Mister Cineaste
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"Dans quelques secondes, la salle va se rallumer. Certains préparent bruyamment leurs affaires, d'autres, une fois la dernière image de l'écran disparue se lèvent brusquement en vous cachant la vue. Et puis il y a ceux qui goûtent le générique, bien calés au fond de leur siège, émus, pleins de rêve dans les yeux, tachant de saisir au passage des noms, des références, des lieux, des titres de chansons...Ceux pour qui le cinéma c'est des gens derrière la toile. Générique de fin qui tout en douceur sépare des images et fait transiter vers la réalité de notre vie au-delà de l'écran. Générique de début que l'on savoure comme des préliminaires en amour, instant qui nous plonge dans la rencontre intime avec le film, un papier cadeau que l'on ouvre. Notre rapport au générique porte la marque ou non de notre cinéphilie ...
Générique qui ramène à l'origine, à la première étape de création. D'où viennent les images ? Le générique c'est comme un troisième élément ! 3ème élément entre l'image et le spectateur. En s'intéressant à la conception d'une oeuvre, le spectateur se veut attentif à la production d'une image, aux éléments indispensables à la compréhension du cinéma comme septième art. Véritable acte de création, élément de réflexion le générique nous plonge dans la perception d'un réalisateur et renvoie à l'existence humaine , à notre pensée pensée propre. Les plans ont été imaginés, composés. Ils viennent de loin, depuis l'esprit du réalisateur jusqu'au montage. Incomparable est le plaisir de goûter un film quand on conaît le chemin qu'il a parcouru ou ceux qui ont du le créer ! Le cinéma devient alors une rencontre avec des artistes, une histoire humaine qui laisse deviner le tournage, la réalisation du film, une épopée faite de découragements profonds et de joies intenses. "
Générique qui ramène à l'origine, à la première étape de création. D'où viennent les images ? Le générique c'est comme un troisième élément ! 3ème élément entre l'image et le spectateur. En s'intéressant à la conception d'une oeuvre, le spectateur se veut attentif à la production d'une image, aux éléments indispensables à la compréhension du cinéma comme septième art. Véritable acte de création, élément de réflexion le générique nous plonge dans la perception d'un réalisateur et renvoie à l'existence humaine , à notre pensée pensée propre. Les plans ont été imaginés, composés. Ils viennent de loin, depuis l'esprit du réalisateur jusqu'au montage. Incomparable est le plaisir de goûter un film quand on conaît le chemin qu'il a parcouru ou ceux qui ont du le créer ! Le cinéma devient alors une rencontre avec des artistes, une histoire humaine qui laisse deviner le tournage, la réalisation du film, une épopée faite de découragements profonds et de joies intenses. "
Dernière modification par Mister Cineaste le 29 sept. 2006, 15:17, modifié 1 fois.
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Je pense également à un film de Pasolini : des oiseaux petits et gros. Je l'ai vu très récemment et j'ai repensé à cette discussion. C'est très drôle, on voit apparaître les noms des comédiens, des techniciens etc...et en même temps on entend une chanson dont les paroles récitent les noms de l'équipe que le spectateur voit à l'ecran. Ca nous introduit directement dans l'univers de Pasolini.
Sinon dans un autre genre, il y a le film Funny Games de Haneke qui lui aussi nous introduit dans un univers assez particulier : on entend de la musique classique, on voit une famille dans sa voiture tranquillement installée et puis d'un coup la musique devient une sorte de métal hardcore incompréhensible mais les images, elles, restent les mêmes. C'est très déconcertant !
Sinon dans un autre genre, il y a le film Funny Games de Haneke qui lui aussi nous introduit dans un univers assez particulier : on entend de la musique classique, on voit une famille dans sa voiture tranquillement installée et puis d'un coup la musique devient une sorte de métal hardcore incompréhensible mais les images, elles, restent les mêmes. C'est très déconcertant !
