Publié : 26 oct. 2006, 07:37
Pour 'préserver le suspense', dites-vous — si vous le préservez grâce aux artifices littéraires, il y a fort à parier que cela ne marche pas en cinéma! Même femme, même actrice… Si vous voulez cacher cette information aux spectateurs, il faudrait revoir votre récit car dans un scénario/film, c'est l'image qui prime.
C'est pour cela qu'il faut acquérir certains réflexes à l'écriture: donner un 'nom' à un personnage et n'en jamais plus changer ensuite, ni dans les descriptions, ni en nom de personnage, sauf en ce qui concerne les déterminants. Ainsi, "une FEMME BRUNE" (première apparition) doit-il devenir immédiatement après: "la Femme brune" (et en personnage: "FEMME BRUNE").
La MÈRE doit être dès le départ nommée ainsi. Certes, c'est un peu violer l'ordre chronologique d'apparition des informations (on ne sait que c'est la mère qu'après l'incident) et il faut être attentif à ce que ce fait soit porté à la connaissance des spectateurs. C'est un petit piège pour scénariste débutant : on nomme et on oublie de donner l'information dans le film — mais le lecteur, lui, a ses exigeances.
C'est pour cela qu'il faut acquérir certains réflexes à l'écriture: donner un 'nom' à un personnage et n'en jamais plus changer ensuite, ni dans les descriptions, ni en nom de personnage, sauf en ce qui concerne les déterminants. Ainsi, "une FEMME BRUNE" (première apparition) doit-il devenir immédiatement après: "la Femme brune" (et en personnage: "FEMME BRUNE").
La MÈRE doit être dès le départ nommée ainsi. Certes, c'est un peu violer l'ordre chronologique d'apparition des informations (on ne sait que c'est la mère qu'après l'incident) et il faut être attentif à ce que ce fait soit porté à la connaissance des spectateurs. C'est un petit piège pour scénariste débutant : on nomme et on oublie de donner l'information dans le film — mais le lecteur, lui, a ses exigeances.