Attention, il me semble que tourner dans un vrai hôpital peut coûter assez cher ! (J'ai de vieilles réminiscences d'un reportage à la TV avec un mec qui avait dû négocier un prix assez sévère pour tourner dans un hosto...)vénéina a écrit :Un court d'une vingtaine de minutes, tourné dans un 1er temps dans un apparte (pièce sombre donc jeu de lumière/ombres à prévoir) puis dans le couloir de l'immeuble (ascenseur et tout et tout) dans la rue, au milieu d'un marché, toujours dans la rue puis dans un hôpital. Il faut payer pour avoir des autorisations de tournages en extérieur ?
Les besoins du court en question: un vélo qui va morfler, quelques costumes, mais rien de super excessif à acheter, pas d'effets spéciaux, juste un éventuel maquillage pour un vieillissement, et pour les lieux, une éventuelle partcipation financière pour le squatte de l'hôpital, et de l'immeuble (et encore, si on trouve quelqu'un qui nous son chez lui le temps d'une scène c'est nickel), le defraiement, un ou deux chiens + un animalier à rémunérer éventuellement.
Tu estimerais tout ça à combien, toi, si on part du principe qu'il faudra peut être louer du matos ? (j'ai simplement besoin d'un chiffre grosso modo afin d'annoncer la couleur aux maisons de prod)
Et pour ce qui est de paris 3, sais-tu jusqu'à quand on peut déposer un dossier de demande de prêt de matos ? Si oui, sais-tu combien de temps ils te prêtent tout ça, et si quelqu'un qui est en 2ème année de maîtrise à paris 3 peut se permettre de demander un tel prêt pour un tournage qui aurait lieu en septembre ?
Je t'en demande beaucoup![]()
Je ne sais pas s'il faut payer pour les tournages extérieurs mais je préviens qu'à Paris, en tout cas, il faut demander ça à la préfecture de police il me semble, qui délivre assez chichement les autorisations (et il paraît qu'ils sont super désagréables). A noter que louer un appart ça peut aller à 1500 euros la journée... à Paris. Même si on utilise qu'une pièce. Pour mon court je m'étais vaguement renseignée et c'est assez désespérant. Donc il faut vraiment compter sur une connaissance fiable et avoir toutes les autorisations à l'amiable (locataire, propriétaire) si le court sort du cadre de la simple petite projection dans des festivals amateurs.
On peut avoir une autorisation de tournage en extérieur mais après oui bloquer une rue en demandant aux flics c'est autre chose. Et bloquer soi-même c'est souvent assez peu efficace à moins d'avoir des beaux gilets fluos.
Il faut aussi compter dans le budget la post-prod, suivant le matos utilisé : pellicule, numérique ? Kinescopage pour la projection en festival ? Ca peut monter assez vite de ce côté-là, je suppose, si on veut se la jouer pro.
Par rapport au prêt de matos, je sais pas à Paris 3, mais dans ma fac ça se passe comme ça : il faut déposer une caution en fonction du matériel (chèque), il faut écrire une lettre au responsable du matériel en indiquant les dates et le matériel souhaité. Et surtout : le mieux est d'être soutenu par un prof. En somme, rendre le projet dans le cadre d'un cours, par exemple, ça permet de n'avoir aucune "limite" de matériel puisque c'est pour les besoins scolaires. En septembre, on peut espérer que le matériel est peu emprunté puisque ce n'est pas tellement la période de grosse affluence (soit, pour des rendus de travaux universitaires par exemple). Après, en dehors de ce cadre-là, je sais pas...