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bon courage pour la suite

Virtualens a écrit :En 3D, apprendre à se servir des logiciels demande un temps considérable, et c'est loin d'être facile.

Personnellement, je ne suis qu'utilisateur, mauvais en maths et nul en programmation. J'ai une immense admiration pour ceux qui sont capables de concevoir ces programmes !

Je pense qu'il sont des tas de neurones en plus, et qu'ils savent bien s'en servir !

Wow. Attention. Personne n’a des neurones plus ou en moins on va dire. C’est juste qu’ il y a des gents qui ont plus développé leur partie « mathématique » du cerveau, d’autre....

Donc, disons qu’en général on est tous égaux entre acteur, programmeur, réalisateur, chef op, graphiste...mathématicien, physicien, médecin... et que chacun a développé une différente partie, a acquis différente connaissance et apprécie différentes choses.

Commençons à voir les choses ainsi et on pourra commencer a réglé les problèmes terrestres.

ci dessous une vidéo de ce que j'ai réussi à faire grâce à un tutoriel Maya : http://www.dailymotion.com/video/x2gv2s ... -real-shot
ça faisait bien longtemps que je souhaitais m'y mettre, et bien après avoir vu ce que tu avais fait, ça m'a bien motivé.
attention, je n'ai pas réalisé la prise de vue réelle utilisée, elle vient d'un tutoriel.
prochaine étape : utiliser mes propres vidéos
merci Virtualens d'avoir ouvert un sujet comme celui ci

Héhé! Bravo !

La barrière en 3D est parfaitement positionnée, mais à moins de couper le début du plan, tu vas avoir de grosses difficultés avec le feuillage de l'arbre. En effet, il devrait passer au dessus de la barrière, et se trouve derrière.

Il est assez facile de projeter de la texture sur une surface continue, mais un volume ajouré comme celui d'un feuillage est très difficile à traiter.

La meilleure solution dans ce genre de cas (et aussi la plus fastidieuse) est de faire un rendu de la barrière seule dans un format supportant la couche alpha (une séquence d'images Targa ou PNG en général,car il n'existe pas de format vidéo supportant la couche alpha).

Ensuite on effectue un compositing dans un logiciel de matte painting ou de rotoscopie.

Plusieurs solutions sont possibles, selon les outils disponibles, mais voici la plus classique: On superpose le plan contenant la barrière seule à la séquence vidéo d'arrière plan, celui-ci servant de référence, mais en plaçant la vidéo en premier plan dans le logiciel. Ensuite on efface (matte painting) ou on masque (rotoscopie) le feuillage dans les trouées et partout où c'est nécessaire de manière à faire apparaitre la barriére. Cette opération s'effectue image par image !

L'étape finale consiste à exporter à nouveau le plan corrigé sous forme de séquence Targa ou PNG et à le mixer avec la vidéo d'origine en faisant un alpha over, le plan contenant la barrière en 3D étant en sandwich entre les deux plans supportant les images issues de la vidéo.

En arrière plan : séquence vidéo initiale complète.
En second plan : Image 3D
En premier plan : Image vidéo avec zones effacées.

En théorie,deux couches suffiraient, mais en pratique la vidéo complète en arrière plan est nécessaire pour masquer les petits vides résiduels qui peuvent être créés par inadvertance lors de l'effacement ou du masquage.

Bien entendu, si on veut que la barrière projette une ombre au sol, c'est encore plus compliqué ! Heureusement, dans cette vidéo la lumière est diffuse et ne projette pas d'ombre marquée.

J'ai hate d'en voir plus !

Bon courage.

Philippe.

Merci Philippe pour tous ces encouragements et remarques.
J'étais tellement content d'être arrivé à un rendu exploitable que je n'avais même pas remarqué les feuilles du coin gacuhe
Je n'avais pas encore fini de lire ton message que j'étais déja en train de me demander comment j'allais pouvoir résoudre ce défaut, mais je vais dans un premier temps essayer suivant tes indications.

Pour ce qui est des formats vidéo, je suis largué, car je ne connais pas les formats Targa ou PNG, je les ai bien vu mais je n'en connaissais pas les particularités. je suis donc parti vers un rendu AVI, au final j'ai réussi à faire ce que je voulais, mais avec quelques difficultés...

ma séquence filmée est au format "nom.RGB.xxxx" (avec xxxx= 0001, 0002, ...)
impossible d'importer cette séquence dans After Effects : il a fallu que je passe par Quicktime pour récupérer ma séquence.

tout ceci me parait un peu brouillon, mais je n'ai pas trouvé de site sur lequel tout ceci serait expliqué pour un débutant comme moi

je ne désespère pas et je vais m'attaquer à une séquence de mon cru...

Les formats Targa (TGA) et PNG sont des formats d'image fixe, non de vidéo. Néanmoins, ils sont indispensable dès que l'on doit réaliser des effets spéciaux numériques et du compositing, car ce sont les seuls formats supportant la couche alpha.

En règle général, la plupart des formats d'image courants encodent l'image sur 24 bits, avec 8 bits par couleur (RGB). Ces formats ne permettent pas d'encoder dans l'image des informations de transparence.

Pour celà, on utilise 8 bits de plus, qui définissent 256 niveaux de transparence possibles. C'est ce que l'on appelle la couche alpha.

Une image avec couche alpha (Image RGBA) est donc encodée sur 32 bits.

Une séquence vidéo (DV.AVI ou autre codec) ne possédant pas de couche alpha, pour avoir une séquence animée comportant des zones de transparence on doit donc créer une séquence faite d'une succession d'images RGBA au format TGA ou PNG.

Donc, si l'on veut créer des zones de transparence dans une séquence vidéo,il faudra convertir la vidéo en l'exportant sous forme d'une séquence d'images fixes (TGA ou PNG) puis ajouter une couche alpha dans un logiciel de traitement approprié (Genre Ciné Paint) ou plus difficilement sous photoshop, en travaillant sur chaque image.

Si le logiciel d'exportation ne permet l'export qu'en BMP ou JPG, on devra exporter de préférence en BMP, puis dans un des logiciels précités, on convertira les images en images TGA ou PNG . En général la conversion crée une image TGA ou PNG mais en 24 bits. On devra donc créer la couche alpha puis sauvegarder en 32 bits!

On peut aussi laisser intacte l'image d'origine, et créer un masque alpha qui est une image toute en niveaux de gris, qui constituera en quelque sorte une couche alpha externe à la séquence et qui définira le degré de transparence de l'image située en vis à vis sur la time line.

Tout logiciel d'édition vidéo possède en principe une option permettant de déclarer une image, une séquence ou une piste comme étant un masque alpha.

Suie à ta remarque concernant le feuillage de l'arbre, disons que j'ai tenté de corriger un peu et ça donne ça

Concernant le format *.png, After Effects n'en veut pas
il ne me reste plus qu'à essayer avec le format targa.