Re: Cinéma sans Bac
Publié : 09 août 2010, 14:21
A non, moi je ne juge pas, je ne dis pas que tu t'en fiche, je te dis juste que je continuerais de persévérer si j'étais toi.
Pour ce qui est des "riches" : A la fac, la majorité des étudiants sont boursier, loin d'être riche. Dans ma section, un seul est "riche" (parents hauts fonctionnaire), mais il est le moins bon, paradoxalement.
L'argent n'achète pas les études et encore moins les concours.
Pour la personne de 16 ans, elle n'avait pas plus d'argent que ça, le budget étant de 0. Mais elle a fait comme moi : elle à su se débrouiller pour démarcher les volontaires et les motivés pour faire un vrai film. Le film a eu un petit succès, quelques prix dans des festivals régionaux. Ceci dit, il n'y a rien d'exceptionnel, je peut te le garantir. Lorsque j'étais moi même en classe ciné au lycée, je connaissais des gens de ma classe qui avait déjà été en stage en milieu pro avant leur 15 ans.
Et quand je te dis qu'il faut être pugnace dans un milieu de requin, ça n'a rien a voir avec les friqués. Un scénariste est rarement rempli d'argent, pourtant il devra se battre pour qu'un scénar soit adapté et qu'on lui "achète". Un petit réa doit savoir prouver qu'il peut se plier aux exigences d'une prod et mettre son égo de côté. On travaille avec des gens qui ont plein d'argent, mais les intermittents, eux, en ont rarement.
Si tu pars déjà en te disant que sans fric on ne réussit pas, tu te mets encore des barrières. A titre perso, je ne pense a l'argent qu'au dernier moment sur un projet, et je vois par la suite, une fois l'équipe technique réunie, comment on peut se débrouiller ou gruger sur certains points. J'avoue avoir de la chance, car j'ai une asso dans ce domaine, je suis étudiant dans ce domaine et j'ai pas mal de connaissances qui travaillent dans le milieu (dans la technique, et un réalisateur), donc, lorsqu'un projet se monte, il est plus facile pour moi de mettre tout en place. Mais j'ai été dans ton cas, c'est pour ça que je ne peut que te conseiller tout ce que je t'ai dit plus haut : de ne pas arrêter les études, d'être persévérant, de multiplier les expériences même mal ou non rémunérées. Il n'y a que ça qui est vraiment formateur : une bonne formation qui tienne la route avec un bon CV.
Pour ce qui est des "riches" : A la fac, la majorité des étudiants sont boursier, loin d'être riche. Dans ma section, un seul est "riche" (parents hauts fonctionnaire), mais il est le moins bon, paradoxalement.
L'argent n'achète pas les études et encore moins les concours.
Pour la personne de 16 ans, elle n'avait pas plus d'argent que ça, le budget étant de 0. Mais elle a fait comme moi : elle à su se débrouiller pour démarcher les volontaires et les motivés pour faire un vrai film. Le film a eu un petit succès, quelques prix dans des festivals régionaux. Ceci dit, il n'y a rien d'exceptionnel, je peut te le garantir. Lorsque j'étais moi même en classe ciné au lycée, je connaissais des gens de ma classe qui avait déjà été en stage en milieu pro avant leur 15 ans.
Et quand je te dis qu'il faut être pugnace dans un milieu de requin, ça n'a rien a voir avec les friqués. Un scénariste est rarement rempli d'argent, pourtant il devra se battre pour qu'un scénar soit adapté et qu'on lui "achète". Un petit réa doit savoir prouver qu'il peut se plier aux exigences d'une prod et mettre son égo de côté. On travaille avec des gens qui ont plein d'argent, mais les intermittents, eux, en ont rarement.
Si tu pars déjà en te disant que sans fric on ne réussit pas, tu te mets encore des barrières. A titre perso, je ne pense a l'argent qu'au dernier moment sur un projet, et je vois par la suite, une fois l'équipe technique réunie, comment on peut se débrouiller ou gruger sur certains points. J'avoue avoir de la chance, car j'ai une asso dans ce domaine, je suis étudiant dans ce domaine et j'ai pas mal de connaissances qui travaillent dans le milieu (dans la technique, et un réalisateur), donc, lorsqu'un projet se monte, il est plus facile pour moi de mettre tout en place. Mais j'ai été dans ton cas, c'est pour ça que je ne peut que te conseiller tout ce que je t'ai dit plus haut : de ne pas arrêter les études, d'être persévérant, de multiplier les expériences même mal ou non rémunérées. Il n'y a que ça qui est vraiment formateur : une bonne formation qui tienne la route avec un bon CV.