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Ca peut être pas mal du tout à mon avis mais pour savoir si on rentre dedans ou pas il faut aussi que l'on ait une idée de l'ambiance qui sera créé dans le film. Tu veux donner une ambiance décalée, absurde, ambiance de science fiction.
Par exemple lorque tu dis que le téléphone sonne dans le grand manoir et que l'ogre déccroche, j'ai du mal à visualisé la scène...ça rique peut être de prendre une tournure un peu comique non? Et je pense que ce n'ai pas l'effet recherché...enfin bon ce sont vraiment des détails mais si tu nous donnes un peu plus de renseignements sur l'esthetisme du film peut être que l'on pourra mieux te dire ce que l'on en pense. C'est difficile de juger sur un scenario UNIQUEMENT!

En tout cas d'après ce que j'ai lu ça peut êre très interessant!Bravo et bonne continuation

Merci.
Alors, si tu veux des renseignements, je peux te donner un synopsis. Je suis en train de le réécrire et la version finale n'aura peut-être rien à voir avec ce que je vais te dire.
Donc, déjà, en synopsis, je suis mauvais.
"Dans un monde nouveau", la base est là, dès la séquence n°1 et accompagne tout le film.
"Apparences", il s'agit donc d'apparences...
Brêves présentations des personnages :
La mère, l'héroïne. C'est plus une jeune femme qu'une mère (elle a vingt ans) et doit assumer trois enfants, triplets, deux garçons, une fille.
Le Garçon, quinze ans, l'air d'en avoir dix. Personnage énigmatique qui suit sans jamais poser de question le vieil homme. Ils ont l'air de se connaître depuis toujours alors qu'en fait, l'un ne sait pas qui est l'autre.
L'ogre, un méchant. Kidnappe des enfants mais est en réalité un gentil qui tente de donner une vie meilleure aux enfants, loin de cette dictature (non, non, il ne les tue pas).
N°4, tout est dit dans la séquence 2 hormis qu'il s'agit d'un gentil du point du vue narratif. Frère de l'ogre. Mais aussi un traître.
Le vieil homme. Allure d'un SDF, d'un ivrogne. Mais il s'agit d'un milliardaire simple qui attend sa femme toujours au même endroit pour qu'un jour, un sculpteur le représente à cet endroit même pour qu'il entre dans la postérité.
N°1, un méchant. Un assassin tout simplement qui est chargé de tuer l'ogre.

A mon avis, tu as dû mal à imaginer l'ogre décrocher le téléphone car tu l'imagines peut-être avec un gros bide, quelques dents,... enfin, plus un mythe qu'un homme. Cependant, il s'agit d'un homme comme toi et moi, un peu plus grand que nous (oui, oui, que moi aussi : 1,96m ) et assez imposant mais toutefois élégant.
Là, j'ai quelques petits soucis... Le but est de montrer un pays qui paraît tout gentil, tout beau et de faire croire que l'ogre est un méchant, que n°4 est un dangereux assassin en cavale,... que n°1 n'est en rien un criminel (qu'il ne s'agit pas de lui au début donc), de présenter une organisation qui apparaît à la fin avant et de décrire un peu plus la ville futuriste en la montrant tout en changeant assez peu. J'ai lu il y a peu Farenheit 451 qui m'a pas mal aidé sur le monde futuriste mais il faudrait que je le vois maintenant.
En gros, voilà les idées.
Quant à l'ambiance du film, il faudrait quelque chose d'assez poétique tout en étant sombre et je ne crains pas les scènes d'action. La motivation de l'ogre et ses explications quant à ses agissements sont assez mal expliquées aussi il me semble. Encore du boulot, arghhh !

En ce qui me concerne Nathan, je trouve ce début énigmatique. Les scènes sont très originales, certaines très belles, et j’imagine un début très prenant, presque envoûtant. Par contre tu donnes énormément d’indices d’entrée de jeu. Il va falloir répondre à toutes les questions que se poseront les spectateurs. Ca signifie que tu devras temporiser le récit.

Si le scénario doit être lu par un tiers, je te conseillerais de revoir certains passages. Certains problèmes de compréhension peuvent se poser car il faut lire et relire très (trop) attentivement certaines scènes pour comprendre ce que l’on verra à l’écran.
Par exemple, lorsqu’on passe de la scène 7 à la 8, on ne fait pas tout de suite le rapprochement entre l’homme au long imperméable et l’Ogre. C’est seulement la hache qui nous permet de comprendre qu’il s’agit du même personnage. Cette information est passée en douce comme si tu cherchais à te faire décrypter, à avoir un certain style. Il ne faut pas avoir peur de dire clairement dès le départ qu’il s’agit de l’Ogre. Un scénario doit pouvoir être lu rapidement, presque en temps réel, afin de bien ressentir son rythme.

J’ai relevé aussi quelques répétitions comme dans ce passage : "Le petit garçon sort un de ses paquets de cigarette et en sort une qu’il porte à la bouche. Il sort une boîte d’allumettes...". Tu dis trois fois "sort" en une phrase et demie. Lis-le à voix haute, tu verras que c’est gênant. Un scénario ne dois pas être littéraire mais il n’empêche que sa lecture doit être agréable, naturelle en diction.

Fais également attention aux fautes d’orthographe. Il y en a peu mais, peu c’est déjà trop.

Enfin il y a un souci probablement du au copier-coller dans la scène 2. Le texte entier est en double.

Mais en ce qui concerne le récit, je suis assez emballé. Le personnage de l’Ogre est très intéressant et donne un ton unique à l’ensemble.

Bravo.

Thierry

Thierry a écrit :Par exemple, lorsqu’on passe de la scène 7 à la 8, on ne fait pas tout de suite le rapprochement entre l’homme au long imperméable et l’Ogre. C’est seulement la hache qui nous permet de comprendre qu’il s’agit du même personnage.

C'est exact. Je n'avais tout simplement pas remarqué ce léger détail... MErci, je vais le corriger dès que j'aurais du temps. J'ai mis ce scénario un peu de côté en ce moment pour voir d'autres choses avant de reprendre l'écriture. J'ai lu Farenheit 451, j'aimerai beaucoup voir le film de Truffaut et j'ai vu aussi Equilibrium. Je vais continuer de voir un peu des films de ce genre avant de m'y remettre.

Thierry a écrit :J’ai relevé aussi quelques répétitions comme dans ce passage : "Le petit garçon sort un de ses paquets de cigarette et en sort une qu’il porte à la bouche. Il sort une boîte d’allumettes...". Tu dis trois fois "sort" en une phrase et demie.

Je n'ai pas encore revu la forme du scénario m'attachant actuellement à l'histoire pour ne pas laisser d'incohérence ce qui explique les fautes (j'espère qu'elles sont flagrantes, ça m'évitera de chercher trop) et ce genre de répétitions. Il doit d'ailleurs il en avoir pas mal. Comme tu dis, il ne s'agit pas d'un exercice littéraire donc j'écris souvent de manière simple et du coup, il y a ce genre de répétitions... Tu aurais quelque chose à proposer pour que ça passe mieux ?

Thierry a écrit :Enfin il y a un souci probablement du au copier-coller dans la scène 2. Le texte entier est en double.

En effet, le problème du copier-coller, c'est réglé !

Thierry a écrit :Bravo.

Merci, c'est trop d'honneur... Je mettrai la suite d'ici peu, j'espère.

C’est n°1. Un homme d’une cinquantaine d’années, de couleur noire, un ministre, arrive sans faire de bruit par une porte, dos au ministre. Il fume une cigarette et porte un attaché-case. Le ministre ne se donne pas la peine de la regarder.

je comprend pas bien là et dans la suite de la scène , qui est le ministre ? comment il peut arrivé dos à lui-m^me ? Il y a deux ministres

sinon, l'histoire est plutôt bien écrite mais c'est vrai qu'on arrive pas à très bien se rendre compte en lisant comme ça.

Nathan a écrit :Merci, c'est trop d'honneur...

De rien Nathan, mais je ne fais que donner mon point de vue. Tu as le droit de ne pas être d'accord, d'autant que je suis loin d'être un pro.

Titelilou a raison mais quoiqu'il en soit, ça fait partie des passages sur lesquels tu te rendras compte des défauts dès que tu les auras attentivement ré-examinés ou fait lire par quelqu'un d'autre.

Concernant ce passage avec le ministre, il semble évident que c'est une erreur de frappe puisque dans les phrases "dos au ministre" et "Le ministre ne se donne pas la peine de la regarder", le ministre est en fait N°1. En tout cas ça parait logique.

Toujours concernant ce passage, j'ajouterais que tu devrais employer la même méthode de présentation que celle utilisée pour N°1. C'est à dire, d'abord la description physique et ensuite tu glisses la phrase : "C'est LE MINISTRE". Il ne faut pas hésiter. D'une part parce que c'est le nom du personnage. Ensuite parce que c'est dans la continuité de la présentation de N°1, ça a l'avantage d'être clair, et puis c'est mieux que de glisser "un ministre" dans la description. Le terme "un ministre", hormis le fait qu'on se l'imagine en costume, impeccable et tout et tout... n'est pas vraiment une caractéristique physique en soi.

Et puis pour éviter la phrase "Le ministre ne se donne pas la peine de la regarder" (Le ministre étant bien sûr N°1), à ta place j’aurais glissé une indication entre parenthèses à côté du nom du personnage (N°1) sur son premier dialogue. Cette indication pourrait être "sans se retourner" ou bien "devinant à qui il a affaire", un truc comme ça.

Enfin pour le problème de la répétition du mot "sort", je t’avouerais que moi aussi j’ai un peu séché. Ce qui prouve en tout cas ce que je te disais au début.
Eventuellement j’ai trouvé cette tournure :
Dans sa veste, le petit garçon prend un paquet de cigarettes et en sort une qu’il porte à la bouche. Il saisit une boîte d’allumettes et en gratte une qui s’éteint immédiatement à cause du vent.
Mais y'a certainement moyen de mieux faire.

Bon courage,

Thierry

Thierry a écrit :Dans sa veste, le petit garçon prend un paquet de cigarettes et en sort une qu’il porte à la bouche. Il saisit une boîte d’allumettes et en gratte une qui s’éteint immédiatement à cause du vent.

Je trouve ça très bien Thierry, merci !

Pour cette séquence qui a l'air de poser problème, il s'agit en effet sûrement d'une faute de frappe. A l'origine, cette séquence n'existait pas et N°1 intervenait à la fin mais il s'agissait en fait d'un ministre. Mais ce personnage intervenant beaucoup trop tard, ça sonnait faux, on se demandait ce qu'il venait faire ici. J'ai donc écrit cette scène et pensé à ce que ce ministre n'en soit pas un. C'était bizarre qu'un ministre soit choisit pour tuer un ennemi public. La faute vient peut-être de là. J'ai sûrement oublié ici de changer "ministre" par n°1.