hubert a écrit :
Je ne m'y connais pas particulièrement en droit mais il me semble que si un mineur travaille, il verra son argent bloqué sur un compte jusqu'à ses 18 ans.
concernant l'affaire jordy, ses parents l'ont escroqué, mais aussi parce qu'il y avait beaucoup beaucoup d'argent en jeu. ce n'est pas contre toi waargh mais je ne pense malheureusement pas que ce soit ton cas ? (peut-être est-ce que je me trompe.)
Non non ne t'inquiète pas, ma vie est paisible et celle de ma mère (mon père est décédé hélas) l'est aussi!
Je ne sais pas si ce que tu dis est vrai concernant le compte, donc faudra que je vérifie!
Je te déconseille de donner ton âge quand tu envoies ton scénario. Il est déjà difficile de se faire lire par un producteur, donc dommage de te fermer des portes inutilement. Je ne crois pas non plus que tu arrives à obtenir un rendez-vous avec un producteur AVANT qu'ils aient lu ton scénar : tu le protèges, tu l'envoies et après c'est lui qui te contacte si ça l'intéresse.
Concernant les court-métrages, c'est bien pour te faire la main mais ça m'étonnerait que tu arrives à en vendre à des producteurs car un court rapporte rarement de l'argent.
Enfin, pour finir, sans remettre en cause tes qualités, je te déconseille de prévoir tes futurs achats sur les scénarios que tu vendras. C'est très difficile de vendre un scénario, même s'il est bon, ça prend du temps, du travail et ça reste finalement très aléatoire. Si tu y arrives, tant mieux, mais mieux vaut que ton "budget caméra" n'en dépende pas.
"Mieux vaut brûler vivement que s'éteindre à petits feux." Kurt Cobain.
Hélas, le mineur n'a pas le droit de contracter (excepté pour les petits actes de la vie courante:petit achat dans le commerce...), les parents sont administrateurs légaux s'ils exercent en commun l'autorité parentale.
Dans ce cas l'administration légale est pure et simple les parents accomplissent ensemble les actes.
Parcontre, ils ne peuvent ni vendre, ni apporter en société un immeuble.
En cas de désaccord, le parent doit être autorisé par le juge des tutelles.
Le mineur en cas de désaccord avec ses parents sur l'administrAtion de ses biens, peut saisir le juge des tutelles.
Si un seul parent est titulaire de l'autorité parentale, le juge des tutelles exerce son contrôle sur l'administration légale du parent.
En espérant avoir répondu...
Je suis assez d’accord avec tout ce qui s’est dit jusqu’à présent…
Voilà plusieurs conseils :
1. Cibler les boîtes de production qui ont déjà développé ce genre de projet. Donc se renseigner sur leur politique.
2. Les appeler avant d’envoyer le projet si tu veux avoir une chance d’être lu
3. Évite effectivement de dire ton âge. Même si un scénario écrit par un ado de 16 ans peut être formidable, le faite de le savoir peut freiner le producteur
4. Envoyer le scénario en rappelant qu’il y a eu un contact téléphonique… d’ailleurs je ne suis pas certain qu’il soit indispensable de leur faire parvenir une continuité dialoguée. Souvent ils n’ont pas le temps de les lire. La première sélection se fait soit sur un pitch, un synopsis court, long ou un traitement.
5. Joindre une note d’intention et un CV
6. Les rappeler régulièrement… tout en leur laissant le temps de le lire… attends au moins un mois, voire deux.
Ensuite, excuse-moi de jouer les troubles fêtes, mais je tiens à t’ôter toute illusion hâtive. Même en imaginant que tu puisses signer un contrat et percevoir de l’argent malgré ton âge, ne croit pas qu’il soit aussi simple de vendre une continuité dialoguée terminée. C’est très rare.… si c’était le cas, ce serait trop beau et beaucoup de monde en vivrait…. Même si Christophe Turpin, le scénariste de « Jean-Philippe » est là pour prouver le contraire. Une exception ne fait pas la règle.
Le cas le plus courant, c’est que tu pitches ton histoire à un producteur. S’il est intéressé, il te commandera un synopsis de 2 à 3 pages qui, dans 90% des cas, ne te sera pas payé. Si le synopsis leur plaît, ils te demanderont un synopsis plus long ou un traitement qui doit être normalement rémunéré. Si ça leur plaît toujours, ils passeront commande d’un séquencier, puis d’une première continuité dialoguée… toutes ces phases de travail sont soit pas payées, soit très mal payées. Généralement tu commences à toucher un chèque une fois que le tournage commence, puis quand le film est terminé… c’est à dire après des mois et des mois de travail. Donc tu en déduits que régulièrement des scénaristes travaillent à la sortie gratuitement car les films ne se font pas.
Maintenant, ce n’est pas parce que c’est courant, qu’il faut accepter un tel traitement. Cette manière de fonctionner est totalement honteuse et contraire à toute réglementation du travail. Le problème c’est qu’il n’y a pas de réglementation dans le milieu du scénario. D’ailleurs même au CNC, scénariste n’est pas considéré comme un métier. Ce qui est totalement aberrant.
Des pros te diront d’éviter ce genre de boite. Maintenant de plus en plus de boîtes fonctionnent comme ça et il faut bien commencer un jour… bref, c’est le serpent qui se mord la queue.