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[beretvert]

Nom du projet: Grégaires
Projet : Moyen-métrage
Poste : assistant(e) realisateur(rice)
Lieu : Paris
Date: Février (19 jours)
Lieu2 : Belle île en mer
Date : Avril (6jours)
Durée Prévue : 25 jours
Rémunération : Pas de rémunération,
Défraiement : Total (Transport + Hébergement + nouriture + téléphone)
Contact : Nicolas Legros nicolas.lgs@gmail.com (cv et ou lm)

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Bonjour ,
Nous cherchons assistant(e) realisateur(rice) pour un moyen-métrage.
Merci de me contacter si vous êtes intéressés. Expérience souhaitée mais pas nécessaire.
Ce projet demande une grande disponibilité.

Introduction :
Titre: Grégaires
Genre: comédie dramatique
Durée: 45 min
Langue: française
Format: HD

Synopsis
Nico est un jeune pigiste désabusé. Son sujet, c'est le problème du vivre-ensemble. En
même temps, Nico et Marie se séparent.

Note d’intention

Nous avons cherché à construire une histoire comme des tranches de viedes personnages. Le découpage aidant, on passe d'une structure linéaireà une perte progressive du fil chronologique. L'absence d'évènement majeur est là aussi pour éviter de nous détourner de ce que noussouhaitons montrer à l'écran, à savoir parler de la communication, mais surtout de l'absence de communication, tant au niveau sociétal qu'au niveau individuel. Nous prenons le parti de montrer les personnages dans des situations « normales », qui font parties de leur quotidien. Il n'y aura pas d'effet scénaristique majeur, car nous ne souhaitons pas voir un personnage se révéler au vu d'une situation extraordinaire. Nous voulons les voir vivre et échanger, sans autre enjeu que de décrire leur compréhension des autres et leur mode de communication. Au-delà du lien chronologique, progressivement plus diffus dans le scénario, nous avons construit notre récit comme une juxtaposition de scènes où nos personnages se font face alternativement, où leurs langages cohabitent. Ce thème du langage, nous l'avons travaillé à partir d'un cours de Rolland Barthes « Comment vivre ensemble », donné au collège de France. Barthes, en tant que sémiologue, tente de répondre à cette question à travers la notion qui lui est propre de «langage », c'est-à-dire l'ensemble des éléments perceptibles ou non qui constitue l'être et le groupe. À partir de ce spectre, nous avons constitué nos personnages comme des idiomes, représentant chacun un ensemble de caractéristiques communes à un groupe, et en possédant d'autres plus singulières ou individuelles. Prenant le parti d'un contexte d'individualisme fort, nous avons montré une absence de
communication ou plutôt une absence de communion, un échec du langage.
Les personnages ne sont pas en phase et n'arrive pas à trouver ce que
Barthes appelle leur « idiorythmies », autrement dit leur langage
propre qui leur permettrait de « vivre ensemble ».
Ainsi au niveau de l'image, la prise de vue cherchera davantage à être un reflet d'une situation,non pas à l'image d'un tableau, ou d'unecomposition, mais plutôt en utilisant une focalisation aléatoire au gré de ce que suggère les scènes, l'essentiel étant de montrer et de cacher les manifestations du langage. Autrement dit ce que perçoivent etres sentent les personnages tout en mettant en avant le prisme qui leur fait manquer une compréhension plus entière de ces moments de vie. En insistant parfois sur les petits gestes, des mots en bout de phrase,des changements de rythmes dans le parler, ces changements de ton qui modifient le sens des phrases, nous allons par exemple accentuer des silences, réduire de longs discours à de simples tentatives de séduction, oubliant le discours derrière les mots et les gestes pour ne se consacrer qu'aux intentions d'échange entre les personnages. L'enjeu sera de montrer ces petits riens à peine perceptible de façon suggestive mais néanmoins diffuse tout en gardant l'intelligibilité du discours. Mettre en avant cette pluri-dimension de l'échange verbal et corporel. À l'inverse, pour les quelques scènes où l'environnement ou la situation importent vraiment, l'enjeu cinématographique sera de dégager des perspectives, des ambiances ambiguës, afin de replacer l'individu dans son contexte, sa société.

[ass real]

Bonjour,

Dites pratiquement deux mois de travail (et oui un assistant ça fait des prépas!) vous trouvez pas que c'est un peu poussé?
Tout en sachant qu'avec les nouvelles réglementations en vigueur, un film où les techniciens ne sont pas rémunérés a de moins en moins de chance d'avoir son visa d'exploitation et de pouvoir concourir dans les gros festivals...