Manic a écrit :Tant que tu ne gagne pas d'argent avec ton film ça peut aller
Les autorisations doivent être obtenues
quoiqu'il arrive à partir du moment où il y a diffusion! Que cette dernière soit lucrative ou non ne rend pas la diffusion moins contrefaisante: il ne faut pas compter sur les tolérances des producteurs, éditeurs, etc... Si ton film obtenait tout à coup du succès, tu te retrouverais dans une situation très délicate.
Si un festival (protégé par son contrat de représentation générale avec la SACEM) accepte , la responsabilité sera probablement reportée sur le producteur, que le festival peut tout à fait appeler en garantie (d'autant plus s'il a un contrat avec le producteur du film).
Pour obtenir les droits de la chanson de Selah Sue, il faudra demander l'autorisation de la chanteuse, du compositeur, de l'éditeur, du producteur, etc... Et pour être tout à fait franc, tu as peu de chance de l'obtenir car un court métrage réalisé par un inconnu n'offrant aucune visibilité, ils ne ne prendront même pas le temps de répondre à ton mail (d'autant qu'ils reçoivent beaucoup de demandes de ce genre). Et s'ils le font, ce sera évidemment payant.
Par ailleurs, le tarif de synchronisation d'une chanson peut atteindre quelques dizaines de milliers d'euros (sur un long métrage). En illustration musicale, les tarifs pour une synchro peuvent atteindre 500 euros la minute entamée alors que ces morceaux sont en général composés par des musiciens peu connus.
J'encourage vraiment les jeunes réalisateurs à faire plutôt appel à des jeunes compositeurs ou à contacter des groupes moins connus.