Critiques pour mon scénario ?

[Baptiste45380]

Bonjour, en manque de lecteurs, je vous transmets mon scénario de court-métrage "Décompte", qui a pour projet d'être tourné dans un an... Pour cela, il me faut des conseils et avis sur le texte ! Merci d'avance =)

- Décompte -


SCENE 1- Intérieur jour :

Jeudi 9 mai - On entend le bruit d'un cardiogramme. A chaque «bip», un clignement des yeux en interne à lieu, et on voit le garçon, qui tient un livre dans sa main. Il faut comprendre que la vue interne est celle d’une personne à l’hôpital (en voyant un bout de couverture, une télé suspendue, un cardiogramme.) La lumière ne doit pas être naturelle. Le son et l’image partent en Fondu, pour comprendre que le cœur ne s’arrête pas de battre.

SCENE 2- Intérieur nuit :

Vendredi 10 mai - Noir. Pas de bruit pendant quelques secondes. Puis, bruit d’un mouvement (bouger dans le lit). De fortes respirations arrivent, sans fondu. Puis le garçon prend une lampe torche et l’allume. Il se lève, se dirige dans le couloir, et on découvre son visage alors qu’il se regarde et dans le miroir. Il va alors dans la salle de bain, pose la torche, boit, passe un coup d’eau sur sa figure, s’essuie. Il reprend la lampe torche, va ouvrir une porte, pour vérifier une présence, et va se recoucher. Il éteint la torche. Noir.
SCENE 3- Extérieur jour :
Samedi 11 mai - Apparition visuelle en fondu. On voit deux filles marcher dans la rue. Elles parlent, mais on n’entend aucun son. Arrive ensuite la voix du garçon. Vue toujours maintenue sur les jeunes.
- Moi c’est Léo, Léo Basnant et elles, Sarah et Pauline, mes deux sœurs. Sarah a quinze ans et Pauline, un an de plus. Là, elles partent dire bonjour à Clara, une de nos cousines qui n’habite pas loin. Elles s’entendent super bien toutes les trois ! Et Clara n’a pas de frère de mon âge, du coup dès qu’elles y vont, je ne les accompagne pas souvent... Et je me retrouve seul à la maison. Enfin sans compter les parents. Tiens, sans compter… pour une fois que je ne compte pas, ça change ! J’aime pas du tout les maths, mais compter les jours, je peux le faire. Et c’est ce que je fais d’ailleurs. Depuis un certain temps maintenant. Un mois et demi…Ça ne vous paraît sûrement pas longtemps, mais pour ma famille et moi c’est long. Je ne fais que des petites nuits depuis ce temps. Je suis toujours réveillé par la peur. Une peur omniprésente. Celle de ne plus revoir ma sœur, Pauline. Elle est née avec une maladie. Vous devez la connaître. Sûrement grâce au chanteur, Grégory Lemarchal. La Mucoviscidose. Ma sœur et Gréogry font partis des rares personnes touchés pour la maladie. Seulement un enfant sur quatre mille naît avec cette saloperie. Cela fait environ deux cent enfants chaque année. Du coup, pendant que ces amis commencent à réfléchir à leurs avenirs, elle, se prépare à mourir. Mais quand ? Peut-être demain, dans deux semaines, deux mois, un an ? Malgré les nombreux progrès de la médecine, aucun traitement ne permet encore de guérir la maladie Du coup, le temps qu’il reste Pauline essaye de profiter de la vie, comme elle le peut. Je ne sais même pas comment elle fait pour garder son sourire. Elle est passionnée de photographie, et j’ai l’impression qu’elle consacre chaque jour un peu plus de temps à cet art. Son rêve, c’est de devenir photographe plus tard… Et elle le peut, parce que je peux vous dire qu’elle a un talent fou ! Mais moi, dans tout ça, je ne sais parfois plus où me mettre. J’ai peur d’être trop sur son dos, en voulant profiter d’elle, alors que son souhait premier est d’avoir de l’indépendance. Et vous, vous réagiriez comment si ça arrivait un membre de votre famille ? Comment essayer lui faire plaisir ? Essayer de la rassurer ? Comment ne pas penser si ce n’est qu’une seule seconde à autre chose qu’à cette personne ? Je ne sais que faire d'autre que de me poser des tas de questions. La vie n'a plus grand goût pour moi en ce moment. A l’école ça ne va pas tellement non plus. Et pourtant il va falloir que je m’y fasse avant qu’il ne soit trop tard. Je sais que je devrais profiter d'elle, lui dire que je l'aime, mais ce n'est vraiment pas facile dans ses moments-là. Le temps est contre vous, le décompte est lancé...

SCENE 4- Intérieur jour :
Dimanche 12 mai Pauline entre dans sa chambre, une photo à la main, puis la ferme à clef. Elle prend son journal intime, s'assoie sur son lit. Elle feuillette ce dernier. Des textes accompagnés de photos y sont présents. Elle se saisit d'un stylo et écrit. (On entend sa voix en même temps qu’elle écrit) Voix interne :
-Pauline : Aujourd’hui, j’ai été au Zoo avec ma famille. C’était génial, j’ai pu prendre pleins de belles photos d’animaux. Elles sont déjà toutes transférées sur l’ordinateur, mais j’ai imprimé la plus belle pour la coller. La voilà :
Pauline colle une photo d’animaux. Au moment où elle la colle, sa sœur frappe à la porte.
-Sarah : Pauline, on va faire des photos avant de dîner ?
-Pauline : Deux secondes, j'arrive je finis quelque chose.
-Sarah : On va à l’extérieur ?
-Pauline : Non, non, j’aurais préféré prendre des photos de toi à l’intérieur si ça ne te dérange pas !
-Sarah : Mais je ne suis pas habillée…
-Pauline : Ha… Bah va te préparer et on se retrouve en bas !
-Sarah : Ça marche, et prend ton appareil photo !
-Pauline : Ouais, ouais !
Pauline ferme son journal intime, le range délicatement, au même endroit qu’elle l’a pris. Elle s'empare de son appareil photo, ouvre la porte. Fondu + Noir.
On retrouve les deux filles dans le salon. Sarah est devant un drap blanc. Pauline la photographie. Les photos s’enchaînent, tout comme les pauses. Faire différentes prises de vues.

-Pauline : Mets-toi un peu plus à droite…

Sarah se décale

-Sarah : Comme ça ?

-Pauline : Oui, la main derrière ta tête. […] Souris !

Photo.
Sarah prend une peluche ours.

-Sarah : Et je me mets comment ?

-Pauline : Heu… Essaye de t’assoir s’il te plaît !

Sarah s’exécute.

-Pauline : Oui parfait, serre bien fort l’ours et souris.

Photo. Sarah prend une autre pose, debout, une jambe derrière.

-Pauline : Parfait comme ça !

Sarah cherche une autre pose, mais, Léo arrive déguisé en fille et lance :

-Léo : Je peux me prêter au jeu ?
Les deux sœurs rigolent.
-Sarah : Ouais, viens !
-Pauline : Vas-y et prend des belles pauses !
La bonne humeur règne. Léo et Sarah prennent des pauses, encouragés par Pauline. Fondu + Noir.
SCENE 5 - Intérieur jour :
Lundi 13 mai – Pauline entre dans sa chambre et suit le même procédé que la veille. Voix interne. Elle marque :
-Pauline : Cette photo est issue de mon shooting d’hier avec Sarah et Léo.
Elle colle une photo de Sarah et Léo qui prennent la pause. Fondu + Noir.
SCENE 6- Intérieur et extérieur jour :
Mardi 14 mai – Pauline finit de se préparer. Elle enfile un pull et sort dans le jardin. Elle prend son vélo. Dès le premier coup de #@&£%, une musique arrive. (Bach – Sonate pour violon et piano BWV 1016). Elle #@&£% alors jusqu’au rond-point. Quand elle disparait, fondu + noir. On la retrouve au Bords de Loire, dans un chemin. A la fin du chemin, fondu + enchaînement. Elle est ensuite à l’embarcadère. Elle pose son vélo et s’approche du bord de la Loire. Elle regarde le paysage, prend des photos puis jette quelques cailloux dans la Loire. Elle va ensuite s’assoir sur le tronc d’arbre, regarde ses photos, se rapproche de la Loire, prend une photo (qu’on voit). Elle part ensuite, et reprend son vélo. Elle s’en va. Fondu + enchaînement lorsqu’elle disparait du champ de la caméra. Elle est ensuite au niveau des jeux, ou on la voit au loin, passer devant la caméra, s’arrêter près des jeux puis poser son vélo. Elle prend alors une photo de la balançoire. Elle s’assoie dessus, regarde sa photo et pose son appareil par terre. Elle fait ensuite de la balançoire. Fondu + noir.
Elle rentre dans sa chambre, suit le procédé quotidien. Voix interne :
-Pauline : Aujourd’hui, j’ai été aux bords de Loire pour prendre des photos. Voici ma plus belle.
Puis, elle colle la photo prise près de l’embarcadère, après s’être assise. Elle ferme son journal, le range, s’assoit sur son lit. Fondu + Noir. La musique reste.

SCENE 7- Intérieur jour :
Mercredi 15 mai – Même procédé. Cette fois, on ne voit pas de près la photo qu’elle colle, ni ce qu’elle marque. On comprend juste qu’elle fait la même chose que chaque jour.

SCENE 8- Intérieur jour :
Jeudi 16 mai – Même procédé. On lit ce qu’elle écrit, mais il n’y a pas de voix interne. En revanche, on voit la photo qu’elle colle. Elle a écrit : Petite balade en rafting avec ma famille. Elle colle une photo. (Baptiste seul au rafting).
SCENE 9- Intérieur jour :
Vendredi 17 mai – Pauline est sa chambre avec sa sœur. Elles discutent. La conversation a visiblement commencé auparavant.
-Sarah : Oui, mais une petite sortie tous les trois, ça serait sympa quand même.
-Pauline : Oui mais où ? Que visiter ?
-Sarah : Je ne sais pas moi, ce qui te fera plaisir.
-Pauline : Ce qui me fait plaisir, c’est juste d’être avec vous, pas besoin d’organiser une sortie, ne vous cassez pas la tête franchement !
-Sarah : Ca ne te ferai pas plaisir ?
-Pauline : Laisse tomber Pauline je t’ai dit. Dans le coin, on a déjà sûrement tout visité. Alors, sinon, ça veut dire aller assez loin de la maison, donc prendre la voiture, et dans ce cas il y aurait les parents. Nous on veut être tous les trois non ?
-Sarah : Oui, c’est vrai. Mais franchement, dis-moi si un jour tu trouves une sortie, un visite ou quelque chose comme ça qui te ferait plaisir !
-Pauline : Promis !
-Sarah : Bon… Et sinon, tu as pris des photos aujourd'hui ?
-Pauline : A ton avis ? Bien sûr que j'en ai pris.
-Sarah : Et tu as été ou ?
-Pauline : J’ai été en ville avec une amie, et on a repéré des endroits sympas pour la prendre en photo.
-Sarah : Une de plus qui veut être mannequin ?
-Pauline : C’est ça !
-Sarah : Et c’est qui cette copine ?
-Pauline : C’est la sœur d’un copain. D’Adrien si tu veux tout savoir.
-Sarah : comme pour la charrier Adrien ! Ton petit Adrien…
-Pauline : Arrête, il ne se passe rien !
-Sarah : Ce n’est pas ce qu’on m’a dit.
-Pauline : Je te connais, tu dis ça quand tu veux que j’avoue quelque chose, mais là il n’y a rien entre nous !
-Sarah : C’est dommage, il est mignon…
-Pauline : C’est vrai…
-Sarah : Ha ! Mais il ne veut pas faire de mannequinat lui ?
-Pauline : Non, pas du tout il est plus branché informatique tu vois…
-Sarah : C’est dommage il a les atouts pour…
-Pauline : Sûrement, oui !
-Sarah : Tu sais, mon ordi rame en ce moment, tu ne voudrais pas l’inviter pour qu’il regarde ça de plus près ?
-Pauline : Mais … Arrête ! J’ai compris ton petit jeu tu sais.
-Sarah : J’arrête, j’arrête… Et les photos de sa sœur, je peux les trouver où ?
-Pauline : Elle les mettra peut-être sur Facebook quand je lui donnerai, mais pour l’instant elles sont sur la carte de mon appareil photo…
-Sarah : Mais toi, tu en fais quoi après de ces photos ? Il faut que tu en imprimes où que tu en publies sur internet. Je ne parle pas forcément de celles de cette après-midi, mais en général ! Elles sont si belles, il faut qu'elles soient partagées.
-Pauline : Merci, mais tu sais, je n'aime pas trop les afficher, je préfère me les garder.
-Sarah : Mais pourquoi même moi je ne peux pas les voir ?
-Pauline : Un jour, peut-être tu les verras, mais pas pour l’instant.
-Sarah : Un jour, un jour, tu me dis ça depuis un certain temps maintenant et…
Léo frappe à la porte et pénètre dans la chambre. Il dit :
-Léo : A table, je vous ai fait des cookies !
-Sarah : C'est toi qui les as préparés ?
-Léo : Bah oui pourquoi ?
- Sarah : Ils ne vont pas être bons alors !
-Léo : Moqueur : Hein hein !
Pauline se lève.
-Pauline : Tant mieux si tu n'en veux pas j'en aurais plus !
Elle sort de la chambre.
-Sarah : Ha non, mais je rigolais, j’en veux hein !
Elle sort à son tour en courant, comme pour rattraper Pauline.
Fondu. On retrouve les trois ados autour de la table en train de manger. Il ne reste plus beaucoup de biscuits.
-Léo : Et apparemment ils ne sont pas bons mes cookies ?
-Sarah : Je retire ce que j'ai dit.
-Pauline : Ouais, parfaits ! J’ai plus très faim, mais je peux en garder un dernier s’il vous plaît ?
-Léo : Oui mais pourquoi ?
-Pauline : Ben, j’aimerais bien en garder un… pour plus tard, si j’ai un creux avant de dîner !
-Léo : Oui bah, si tu veux !
Fondu + Noir. Pauline entre dans sa chambre et suit le procédé habituel. Voix interne. Elle écrit :
-Pauline : Voilà un cookie que Léo nous à cuisiner ! Ils étaient trop bons !
Et, elle colle la photo du cookie qu’elle avait gardé, autour de fruits.

SCENE 10- Intérieur nuit :
Samedi 18 mai – Dans la chambre du garçon, la nuit. Il se réveille, allume sa lampe torche et boit un verre d’eau qu’il avait posé à côté de son lit. Il se lève, et va écouter à la porte de Pauline. Il semble rassuré, et retourne se coucher. Il éteint la torche. Noir.
SCENE 11- Intérieur jour :
Dimanche 19 mai – Sarah et Léo sont dans une chambre. Ils discutent. Il faut comprendre que la conversation a commencé auparavant, en faisant une apparition en fondu visuelle et sonore.
-Sarah : Tu sais, moi je lui ai parlé, et je lui ai demandé clairement ce qui lui ferait plaisir, mais elle me répond toujours pareil. Elle me dit que ça ne servirait à rien qu’on organise une sortie ensemble, que ça couterait trop cher, que les parents ne voudraient pas, et que je dois laisser, que ce n’est pas grave.
-Léo : Tu la connais, et tu sais la différence qu’il y a entre ce qu’elle te dit et ce qu’elle pense réellement. Je suis sûr qu’au fond, elle n’attend que de faire une sortie ou quelque chose d’autre tous les trois. Seulement, c’est à nous de lui proposer. Elle ne nous dira jamais ce qu’elle aimerait faire.
-Sarah : Oui, tu as sûrement raison… Mais tu as des idées d’activités toi ?
-Léo : Heu… Non ! Mais je n’y ai pas vraiment réfléchi… Et toi ?
- Sarah : Je ne sais pas moi, on pourrait visiter un musée…
-Léo : Moqueur : Oui, mais une exposition sur les vêtements des Incas, et puis en sortant, on va directement visiter le château du Duc Gaston d'orléans, non ? Tout ce qu’elle aime !
-Sarah : Bah je ne sais pas moi… Je propose contrairement à toi. De toute façon, tout ce que je vais dire sera nul et ne lui plaira pas, donc trouve une idée toi !
-Léo : Il faut qu’on organise un truc ou elle peut s’amuser, se détendre, comme une soirée… Tiens, pourquoi on n’organise pas une soirée ?
-Sarah : T’es fou ! Maman sera d’accord, mais tu connais Papa, il ne voudra jamais !
-Léo : Oui c’est vrai… Mais peut-être que pour Pauline, il fera une exception …
-Sarah : Ah oui, peut-être, mais que si Monsieur reste dans sa chambre et descend vérifier si tout va bien toutes les cinq minutes. Super la soirée !
-Léo : C’est déjà mieux que rien non ?
-Sarah : Oui, c’est sûr. Et puis Pauline serait vraiment contente je pense…
-Léo : Je vais demander aux parents alors ?
-Sarah : Oui, vas-y, mais tu dis bien que c’est ton idée.
-Léo : Ouais…
Léo sort de la pièce. Sarah se retrouve seule un moment. Alors, elle textote, et branche ses écouteurs. Léo rentre dans la pièce, mais sa sœur ne le remarque pas. Alors, il prend son téléphone, et on le voit envoyer un message à Sarah : « Je suis là  ». Au bout de quelques instants, on voit le portable de Sarah qui reçoit le message de Léo. Elle le lit, lève sa tête, sourit, puis demande :
-Sarah : Alors ?
-Léo : C’est mort.
-Sarah : Je t’avais dit, c’était sûr avec Papa.
-Léo : Non, je rigole c’est bon !
-Sarah : Non, sérieusement ?
-Léo : Ouais, ouais, sérieux ! Et Maman a rajouté sans même que je leur demande qu’ils iraient dîner chez les voisins ce soir-là.
-Sarah : Mais non ?
-Léo : Si, si !
-Sarah : Tu me jure que ce n’est pas une blague ?
-Léo : Je te le jure !
-Sarah : C’est trop bien ! Il va falloir qu’on prépare ça alors !
-Léo : Oui, Maman m’a dit que le week-end prochain ça serait bon. Ça te va ?
-Sarah : Bah moi, oui carrément, on n’a plus qu’a demandé ça à Pauline.
-Léo : Ouais !
Les deux jeunes se regardent et se tapent dans la main. A ce moment, une musique se lance (Once upon a time). Le fond sonore disparait. Sarah et Léo parlent, Sarah compte jusqu’à trois sur ses doigts, et on remarque qu’ils appellent Pauline. Au bout d’un certain temps, cette dernière arrive. Sarah et Léo lui expliquent qu’ils vont organiser une fête. Pauline semble d’abord surprise, puis explose de joie. La musique reste
SCENE 12- Intérieur jour :
Lundi 20 mai – On voit Pauline qui est en train d’écrire la liste des invités. Léo arrive et semble lui demander de rajouter un nom. Il repart, et Pauline écrit un nouveau prénom sur la liste.
SCENE 13- Intérieur jour : Pauline est dans sa chambre avec son journal intime. La photo de la liste des invités y est déjà collée. On la voit seulement écrire : «Voilà la liste des invités à ma soirée :» Elle le referme et le range.
SCENE 14- Intérieur jour :
Samedi 25 mai – Les trois sont dans le salon en train de le préparer. Ils déménagent le canapé… Tout ça, sous le même angle de vue fixe. Fondu + enchaînement. Sous le même angle de vue, ils arrivent, changés, en tenues de soirée. La pièce est parfaitement préparée. Fin de la musique.
-Léo : Et tu as dit quelle heure aux invités Pauline ?
-Pauline : J’ai dit vers huit heures et demie à la maison.
-Sarah : Mais ça n’empêchera pas à Hugo d’être en retard je suis sûr.
-Pauline : Comme toujours quoi…
On frappe à la porte.
-Pauline : C’est parti !
Pour ne pas voir le jour, Léo s’exclame :
-Léo : J’y vais !
La caméra ne le suit pas.
- Pauline : saperlipopette, je n’ai pas lancé la musique !
Elle se précipite sur l’ordinateur, et démarre une musique. Deux personnes arrivent dans le salon. Le fond sonore se fait de moins en moins fort, à l’inverse de la musique. Accéléré. On voit les personnes qui arrivent se suivre. La soirée commence, DJ, danse, à manger…Pauline prend des photos. Au bout d’un certain temps, elle s’écarte du salon. La musique semble s’éloigner aussi avec de moins en moins de trebles et medium. Pauline a du mal à marcher, respire anormalement. Elle tombe. La musique s’arrête directement, et commence une nouvelle (Les larmes – Anthony Moreau). Pas de fond sonore. Tous regardent Pauline. Léo et Sarah sont à ses côtés, et lui parlent. Sarah prend son pouls. Pauline parle à Léo, lui demandant quelque chose et montre du doigt son appareil photo. Léo court alors, jusqu’à la chambre de sa sœur. Il cherche dans les livres, les lancent tous avant de tomber sur son journal intime. Il revient voir sa sœur et lui montre. Cette dernière affirme de la tête. Sarah est au téléphone. Il va ensuite dans l’entrée. Ses parents rentrent. Léo leur annonce ce qu’il vient de se passer. Sa mère lâche son sac par terre et court alors, tout comme son père. On voit qu’il a toujours le journal dans ses mains. Fondu + noir. La musique reste.

SCENE 15- Intérieur jour :
Lundi 27 mai – Comme au départ, on entend le bruit d'un cardiogramme. A chaque «bip», un clignement des yeux en interne à lieu, et on voit le garçon. Il faut comprendre que la vue interne est celle d’une personne à l’hôpital (en voyant un bout de couverture, une télé suspendue, un cardiogramme.) La lumière ne doit pas être naturelle. Léo tient le journal intime de sa sœur dans ses mains. Le cardiogramme s’accélère, avant que le cœur ne s’arrête. Léo commence à pleurer, et fait demi-tour.

SCENE 16- Intérieur nuit : Léo est réveillé en pleine nuit. Comme à son habitude, il allume sa lampe torche et va boire. Seulement, la caméra montre la porte de la chambre de Pauline, Léo la regarde, mais va se recoucher directement.

SCENE 17- Intérieur jour : Jeudi 13 juin – Léo et Sarah sont assis au bord d’une table. Toujours aucun fond sonore. Sur la table, un livre est posé. On peut lire le titre «Décompte». Léo s’en empare. On découvre alors marqué «Recueil photographique de Pauline Basnant». Il l’ouvre. A l’intérieur, se trouve des photos, avec marqué les jours et les textes, exactement comme le journal intime de Pauline était organisé. Léo le feuillette, on retrouve quelques photos qu’on a vu Pauline coller. Puis il ferme le livre. On comprend alors que son journal intime a été revu et publié.

[JonathanA]

JE RÉITÈRE LA MÊME CHOSE QUE SUR L'AUTRE FORUM !!!!!

Ayant un peu de temps à perdre avant de m'endormir, je me suis dit pourquoi pas...

J'ai effectivement perdu mon temps...

Sur la forme, on va mettre ça sur le compte de la perte de mise en forme du forum...

Mais sur le fond !!!!!!!!!!!

Aucune structure, d'un ennui (long monologue d'un enfant sans savoir ce qui se passe, ou des monologues d'aucunes utilités, ou des dialogues sans aucune fonction que de combler un manque évidant de structure, sans oublier les fautes de français )... Bref, comme dirait William Akers "votre scénario est bon pour la poubelle".

C'est simplement insupportable, tous ces messages sur le forum avec des "j'ai une nouvelle idée de série télé" ou de "lisez mon scénario" ...

Si vraiment, l'écriture de scénario est quelque chose qui vous intéresse et vous passionne avant de publier des âneries (mot trop faible), intéressez vous à sa forme, à son fond, à la dramaturgie... Tout cela s'apprend et/ou se découvre on ne naît pas avec...

Bref pour revenir à ça, efface tout et recommence c'est plus sage !

[JonathanA]

Autre chose, même sur la forme, tu es complètement à côté ... Le titre de scène n'est pas un problème de mise en page vis-à-vis du forum....

L'idée de traiter de la mucoviscidose est intéressant, mais encore faut-il que ce que tu présente soit un scénario ...

[Cheryl]

Je suis d'accord avec JonathanA, loin de vouloir décourager Baptiste45380 .

A un moment, il faut ouvrir les yeux. Que l'on soit amateur, passionné ou professionnel, l'écriture scénaristique implique un grand nombre de codes, de normes tant au niveau du fond que de la forme. On est à une époque où toutes les informations sont disponibles gratuitement partout, alors il faudrait faire l'effort de s'informer et de se former.

Baptiste45380, il y a aussi une chose très importante pour un scénario: La Réécriture! Tu peux balancer tes idées pour un premier jet mais il faut lire, relire, réécrire ton scénario jusqu'à ce que chaque mot soit à sa place. La réécriture peut prendre des mois même pour un court!

Déjà que le milieu du cinéma est fermé, même en amateur, si tu veux gagner, évoluer et mieux t'intéresser à l'écriture scénaristique, fait l'effort de revoir tout ton texte et ne néglige surtout pas la forme!

Cheryl.

[JonathanA]

Tout à fait d'accord avec toi Cheryl, il faut avouer que le travail de réécriture occupe bien 90% du travail d'écriture de scénario... C'est donc à ne surtout pas négliger !