Scénario de court-métrage : Incompréhension
Publié : 17 oct. 2006, 18:18
Je vous présente le scénar de court-métrage que je viens d'écrire ce soir. C'est vraiment très court, et il n'a pas encore de titre pour le moment. Les dialogues sont pratiquement inexistant. L'idée était de présenter une certaine mutation comme un virus inerte, ne se développant qu'au contact d'une bactérie appropriée (une chance sur XXXXX, manque de bol ça arrive, autrement y'aurais pas d'histoire
).
1)INTERIEUR/COIN SOMBRE/JOUR
Le lieu se résume à un coin, faiblement éclairé. A genou, une femme brune est en train de pleurer. Elle a les mains sur le visage. Sa peau est très pâle, presque blanche. Des larmes noires coulent le longs de ses mains. Elle porte une tunique d’hôpital, déchirée, et couverte de sang par endroits. Un scalpel est planté dans son avant bras gauche, mais aucun sang ne coule.
2)EXTERIEUR/RUE/JOUR
Une femme brune marche sur le trottoir, croisant quelques passants. Des cris derrière elle la font se retourner. Elle voit un enfant courir vers elle, poursuivit par une femme qui hurle.
FEMME :
Arrêtez-le, c’est mon fils !
La femme qui s’était retourné attrape l’enfant par les vêtements. L’enfant se débat. Il est sale, salive beaucoup. La femme lui attrape les mains. En dernier recours, l’enfant la mord au bras gauche, juste au dessus de la main. La femme pousse un cri de douleur en lâchant prise. L’enfant en profite et s’éloigne en courant, alors que la mère arrive.
MERE :
Il ne fallait pas le relâcher !
La femme ne répond pas, elle se contente de lui montrer son avant bras, recouvert de sang au niveau de la morsure.
MERE :
Oh ! Je suis désolée…
La mère repart à la poursuite de son fils. La femme reste seule sur le trottoir, le bras ensanglanté.
3)INTERIEUR/SALLE DE BAIN/JOUR
La femme mordue est devant un lavabo. Elle lave la plaie rapidement avec de l’eau et du savon. Autour de la morsure, la peau est beaucoup plus pâle, presque blanche. Cette zone est entourée d’une limite noire bleutée, légèrement floue. Elle approche son bras de la petite fenêtre de la salle de bain. Presque instantanément, la zone blanche rougit. La femme porte sa main droite sur la plaie, pour la recouvrir. Dans l’ombre, elle voit que sa peau est brûlée.
4)INTERIEUR/CHAMBRE/MATIN
La femme se réveille. Elle sort de son lit. Elle tremble de froid, pourtant le thermomètre indique vingt-six degrés. La pièce est sombre, seuls quelques rayon de lumières passent au travers des lattes des volets. Elle avance vers la porte, et croise les rayons de soleil. Immédiatement, sont bras la brûle, elle porte sa main droite dessus, et allume la lumière. Tout son avant bras est devenue blanc, et la limite noir encercle maintenant son bras au niveau du coude. LA trace de morsure a déjà disparu.
5)INTERIEUR/CABINET MEDICAL/JOUR
Les volets du cabinet sont fermés. Une lampe suspendue au plafond éclaire la table de consultation sur laquelle la femme est allongée. Le médecin remonte sa manche gauche, ouvre des grands yeux, contemple son bras perplexe. Le bras est blanc jusqu’au niveau de l’épaule.
MEDECIN 1:
Je ne sais pas ce que c’est, mais ce n’est pas joyeux… Vos cellules semblent avoir changer, au contact d’un agent bactérien. La mutation est très rapide, je n’ai jamais vu ça. Je vous envoie immédiatement aux urgences.
6)INTERIEUR/BLOC OPERATOIRE/JOUR
La pièce est close, éclairée par des projecteurs. La femme est allongée sur la table d’opération. Elle porte une tunique d’hôpital. Un médecin teste les réflexes de son bras gauche. Ils sont nuls. Un infirmier rentre dans la salle.
INFIRMIER :
J’ai les résultats des analyses. En gros, on ne sais pas ce que c’est, sinon que c’est lié à une réaction entre ses chromosomes et une bactérie qui se développe dans les milieux chauds, humides et sales…
Immédiatement, un médecin propose son opinion.
MEDECIN 2 :
Il ne faut pas prendre de risque, on ampute, tant pis…
Il regarde l’autre médecin et les deux infirmiers présents. Tous acquiescent d’un signe de la tête. La patiente fait une grimace, mais se soumet au choix du médecin. Un infirmier l’anesthésie ; elle s’endort. Le médecin prend la scie, et s’approche du bras de la patiente. Il s’apprête à saisir le bras lorsque celui si se dresse et l’attrape au poignet de la main tenant la scie. Tous les membres de l’équipe regardent la patiente. Elle est toujours inanimée. Le médecine tente de se libérer de l’emprise de la main. Mais plus celui-ci essaie, plus la main exerce une pression importante. Le médecin est obliger de lâcher la scie dans un cri de douleur. Par réflexe, il attrape un scalpel, et le plante dans l’avant bras de la patiente. Après quelques seconde, la main se desserre et libère le médecin. L’équipe médicale est tétanisée. L’électrocardiogramme émet un sifflement régulier. Sur l’écran, un trait continu défile. Les deux infirmiers se précipitent. Le premier déchire la tunique de la femme, alors que le second prépare le défibrillateur. La zone pâle englobe toute la partie gauche du torse de la femme. La limite noir progresse a vue d’œil. Affolé, l’infirmier applique le défibrillateur. Sous l'impulsion, la femme se cambre violemment en ouvrant les yeux. Un bruit de déchirement résonne dans salle d’opération. Sous l’effet du défibrillateur, la tâche blanche s’étend, à partir de là ou était posé l’électrode. Dans la partie pâle où la seconde électrode était posée, une plaque rouge est apparue, et se résorbe rapidement. Très peu de sang coule du dos de la femme, et se répand sur le sol, après avoir coulé sur la table d’opération. L’équipe soignante est colée contre les murs, affolée.
7)INTERIEUR/BLOC OPERATOIRE/JOUR
La porte du bloc s’ouvre. La femme qui pleure se protège comme elle peut de la lumière. Un infirmier rentre. La porte se referme. L’infirmier la voie dans le coin opposé. Il se dirige vers elle, étonné. Il remarque le sang qui recouvre sa tunique. Le dos de ses mains a été brûlé par la lumière du jour, mais les brûlures s’estompent rapidement. L’infirmier s’agenouille a coté d’elle. Elle a toujours les mains sur son visage. Il pose la main par terre. Sa main glisse sur le sang. Il bascule sur les fesses. Son regard se porte sous la table d’opération. Quatre corps, les deux médecins et les deux infirmiers, sont allongés dans une flaque de sang. L’infirmier se relève, regarde la femme, avec un air effrayé. Elle enlève les mains de son visage, et lentement, relève la tête. Elle retire le scalpel de son avant bras. Son regard bleu est agressif. Elle sort de l’ombre. Dans un bruit de drap claquant dans le vent, deux grandes ailes se déploient dans dos. Elle sourit faiblement, dévoilant ses canines prononcées…
j'ai passé un agréable moment à le concevoir, j'éspère que ce fut pareil pour vous à sa lecture. (Y'a pas d'autre but
). 

1)INTERIEUR/COIN SOMBRE/JOUR
Le lieu se résume à un coin, faiblement éclairé. A genou, une femme brune est en train de pleurer. Elle a les mains sur le visage. Sa peau est très pâle, presque blanche. Des larmes noires coulent le longs de ses mains. Elle porte une tunique d’hôpital, déchirée, et couverte de sang par endroits. Un scalpel est planté dans son avant bras gauche, mais aucun sang ne coule.
2)EXTERIEUR/RUE/JOUR
Une femme brune marche sur le trottoir, croisant quelques passants. Des cris derrière elle la font se retourner. Elle voit un enfant courir vers elle, poursuivit par une femme qui hurle.
FEMME :
Arrêtez-le, c’est mon fils !
La femme qui s’était retourné attrape l’enfant par les vêtements. L’enfant se débat. Il est sale, salive beaucoup. La femme lui attrape les mains. En dernier recours, l’enfant la mord au bras gauche, juste au dessus de la main. La femme pousse un cri de douleur en lâchant prise. L’enfant en profite et s’éloigne en courant, alors que la mère arrive.
MERE :
Il ne fallait pas le relâcher !
La femme ne répond pas, elle se contente de lui montrer son avant bras, recouvert de sang au niveau de la morsure.
MERE :
Oh ! Je suis désolée…
La mère repart à la poursuite de son fils. La femme reste seule sur le trottoir, le bras ensanglanté.
3)INTERIEUR/SALLE DE BAIN/JOUR
La femme mordue est devant un lavabo. Elle lave la plaie rapidement avec de l’eau et du savon. Autour de la morsure, la peau est beaucoup plus pâle, presque blanche. Cette zone est entourée d’une limite noire bleutée, légèrement floue. Elle approche son bras de la petite fenêtre de la salle de bain. Presque instantanément, la zone blanche rougit. La femme porte sa main droite sur la plaie, pour la recouvrir. Dans l’ombre, elle voit que sa peau est brûlée.
4)INTERIEUR/CHAMBRE/MATIN
La femme se réveille. Elle sort de son lit. Elle tremble de froid, pourtant le thermomètre indique vingt-six degrés. La pièce est sombre, seuls quelques rayon de lumières passent au travers des lattes des volets. Elle avance vers la porte, et croise les rayons de soleil. Immédiatement, sont bras la brûle, elle porte sa main droite dessus, et allume la lumière. Tout son avant bras est devenue blanc, et la limite noir encercle maintenant son bras au niveau du coude. LA trace de morsure a déjà disparu.
5)INTERIEUR/CABINET MEDICAL/JOUR
Les volets du cabinet sont fermés. Une lampe suspendue au plafond éclaire la table de consultation sur laquelle la femme est allongée. Le médecin remonte sa manche gauche, ouvre des grands yeux, contemple son bras perplexe. Le bras est blanc jusqu’au niveau de l’épaule.
MEDECIN 1:
Je ne sais pas ce que c’est, mais ce n’est pas joyeux… Vos cellules semblent avoir changer, au contact d’un agent bactérien. La mutation est très rapide, je n’ai jamais vu ça. Je vous envoie immédiatement aux urgences.
6)INTERIEUR/BLOC OPERATOIRE/JOUR
La pièce est close, éclairée par des projecteurs. La femme est allongée sur la table d’opération. Elle porte une tunique d’hôpital. Un médecin teste les réflexes de son bras gauche. Ils sont nuls. Un infirmier rentre dans la salle.
INFIRMIER :
J’ai les résultats des analyses. En gros, on ne sais pas ce que c’est, sinon que c’est lié à une réaction entre ses chromosomes et une bactérie qui se développe dans les milieux chauds, humides et sales…
Immédiatement, un médecin propose son opinion.
MEDECIN 2 :
Il ne faut pas prendre de risque, on ampute, tant pis…
Il regarde l’autre médecin et les deux infirmiers présents. Tous acquiescent d’un signe de la tête. La patiente fait une grimace, mais se soumet au choix du médecin. Un infirmier l’anesthésie ; elle s’endort. Le médecin prend la scie, et s’approche du bras de la patiente. Il s’apprête à saisir le bras lorsque celui si se dresse et l’attrape au poignet de la main tenant la scie. Tous les membres de l’équipe regardent la patiente. Elle est toujours inanimée. Le médecine tente de se libérer de l’emprise de la main. Mais plus celui-ci essaie, plus la main exerce une pression importante. Le médecin est obliger de lâcher la scie dans un cri de douleur. Par réflexe, il attrape un scalpel, et le plante dans l’avant bras de la patiente. Après quelques seconde, la main se desserre et libère le médecin. L’équipe médicale est tétanisée. L’électrocardiogramme émet un sifflement régulier. Sur l’écran, un trait continu défile. Les deux infirmiers se précipitent. Le premier déchire la tunique de la femme, alors que le second prépare le défibrillateur. La zone pâle englobe toute la partie gauche du torse de la femme. La limite noir progresse a vue d’œil. Affolé, l’infirmier applique le défibrillateur. Sous l'impulsion, la femme se cambre violemment en ouvrant les yeux. Un bruit de déchirement résonne dans salle d’opération. Sous l’effet du défibrillateur, la tâche blanche s’étend, à partir de là ou était posé l’électrode. Dans la partie pâle où la seconde électrode était posée, une plaque rouge est apparue, et se résorbe rapidement. Très peu de sang coule du dos de la femme, et se répand sur le sol, après avoir coulé sur la table d’opération. L’équipe soignante est colée contre les murs, affolée.
7)INTERIEUR/BLOC OPERATOIRE/JOUR
La porte du bloc s’ouvre. La femme qui pleure se protège comme elle peut de la lumière. Un infirmier rentre. La porte se referme. L’infirmier la voie dans le coin opposé. Il se dirige vers elle, étonné. Il remarque le sang qui recouvre sa tunique. Le dos de ses mains a été brûlé par la lumière du jour, mais les brûlures s’estompent rapidement. L’infirmier s’agenouille a coté d’elle. Elle a toujours les mains sur son visage. Il pose la main par terre. Sa main glisse sur le sang. Il bascule sur les fesses. Son regard se porte sous la table d’opération. Quatre corps, les deux médecins et les deux infirmiers, sont allongés dans une flaque de sang. L’infirmier se relève, regarde la femme, avec un air effrayé. Elle enlève les mains de son visage, et lentement, relève la tête. Elle retire le scalpel de son avant bras. Son regard bleu est agressif. Elle sort de l’ombre. Dans un bruit de drap claquant dans le vent, deux grandes ailes se déploient dans dos. Elle sourit faiblement, dévoilant ses canines prononcées…
j'ai passé un agréable moment à le concevoir, j'éspère que ce fut pareil pour vous à sa lecture. (Y'a pas d'autre but

