
Aprés avoir parlé du Néoréalisme, et de l'expressionisme allemenand avec notre ami Nathan, parlons encore d'un mouvement cinématographique qui divise...
Dès les années 1960, l'arrivée de nombreux jeunes cinéastes va donner une impulsion décisive à l'art cinématographique. Influencées par le néoréalisme, c'est en Europe, et en France en particulier, que les nouvelles vagues s’affirment en revendiquant, outre une grande liberté, un retour à la réalité du moment, rompant ainsi avec le cinéma antérieur, étouffé dans les carcans des studios.
Les années 1960 en France sont synonymes de révolution dans l'univers du septième art comme dans beaucoup d'autres. Les précurseurs de la nouvelle impulsion cinématographique sont des réalisateurs comme François Truffaut ou Alain Resnais, qui, dès 1959, présentaient, pour le premier Les quatre Cents Coups, pour le second Hiroshima mon amour, ou bien encore Jean-Luc Godard qui signe A bout de souffle en 1960. Mais, bien que son apport bénéfique soit aujourd'hui unanimement reconnu, la grande liberté prise lors des tournages de ces mises en scène n'est, à l'époque, pas appréciée par plusieurs traditionalistes du cinéma, habitués à respecter un certain nombre de règles. Ce qu'ils n'admettent pas, c'est de voir ce petit groupe de jeunes critiques, désigné sous le nom de nouvelle vague, qui se lance dans la réalisation en pensant que désormais tout est possible. Or, c'est justement grâce à l’audace de ces nouveaux venus que le septième art, alors en train de lentement se scléroser, revit et découvre un nouvel horizon à conquérir. En suivant, en partie, l'exemple du néoréalisme italien, qui avait fait éruption au milieu des années 1940, la nouvelle vague française abandonne les décors de studios, bien souvent trop lourds à financer, et décide de descendre dans la rue pour y placer les caméras.

L'objectif de cette prise d’indépendance est, avant tout, la revendication d'une nouvelle écriture cinématographique, libérée de la recherche de la perfection technique, et porteuse d'une vision neuve de la réalité sociale. Les dispositifs nécessaires aux tournages en extérieur et avec un personnel réduit s'organisent alors pour pouvoir filmer avec le moins de contrainte possible. Se procurant une pellicule ultra sensible, qui venait récemment d'être inventée, les jeunes réalisateurs parviennent à filmer de longues scènes nocturnes, sans avoir besoin de l'éclairage encombrant qui leur était jusque là indispensable. Sur les écrans, cette manière plus libre d’appréhender le cinéma donne des productions comme Tirez sur le pianiste, dont Truffaut, bien qu'il se soit inspiré d'un roman de David Goodis, en est l'auteur complet. Et tandis que Pierre Etaix rend hommage à Max Linder, cinéaste qui a, entre autres, découvert Chaplin au cours des années 1910, Jacques Rivette place, afin d'obtenir une ambiance particulière dans Paris nous appartient, ses caméras dans des lieux de la capitale où règne une atmosphère énigmatique.
La nouvelle vague aujourd'hui

La nouvelle vague française eut un impact considérable sur le cinéma en France mais son influence ne se limite pas à un seul cinéma national. Depuis quelques années, une influence importante se fait sentir chez certains cinéastes. Aux États-Unis, Quentin Tarantino réalise Pulp Fiction (1994), une oeuvre qui rend hommage à ces réalisateurs préférés dont Melville et Jean-Luc Godard. L'actrice principale de Pulp Fiction (Uma Thurman) ressemble en tous points à Anna Karina, une actrice fétiche de Godard (et son ex-épouse d'ailleurs). Plusieurs scènes du film ainsi que sa déconstruction temporelle et narrative renvoient à la nouvelle vague.
Le cinéma québécois (dédicace au québécois du forum


Traits Caractéristiques :
Transgression des lois du cinéma narratif classique : montage éclaté, tournage libéré et hors du studio, fausses coupes, longs plans, arrêt à l'image, etc.
Cinéma d'auteur : touche personnelle du réalisateur visible à l'écran.