Un court ou un long ?
Publié : 07 nov. 2006, 19:01
J'ai écrit un court au cours de la journée (rien d'incroyable, j'en conviens
). Le voici ; les problèmes qu'il me posent sont exposés en dessous, si vous avez le courage de les lires.
EXTERIEUR/LISIERE DE BOIS/JOUR
Un couple pique-nique auprès de leur voiture, devant un petit bois. Leurs vêtements et la voiture sont typiques des années trente, et traduisent également un haut niveau de vie. Un peu plus loin, une petite fille s’amuse à essayer de capturer des papillons. Elle a des yeux d’un marron très sombre. Le ciel est bleu, seuls quelques nuages menaçant pointent à l’horizon. Un vent léger les ramène vers la voiture. Ils approchent plus rapidement que prévu. Des gouttes commencent à tomber. Rapidement, l’homme et la femme rangent la nourriture, replient la nappe. Le père rangent tout dans le coffre. Un grondement d’orage résonne.
MERE :
Viens vite chérie !
La petite fille se moque de la pluie et de l’orage. Elle continue de jouer avec les papillons. Quand sa mère l’appelle, la petite fille se retourne. Elle commence à courir vers la voiture. Le père s’installe au volant. La mère attend à coté de la portière, maintenant son chapeau qui plie sous la pluie. Un éclair traverse le ciel. La détonation est instantanée. La petite fille tombe au sol. La mère court vers la petite fille en hurlant.
MERE :
ANNE !
Elle court vers la petite fille. Le père sort de la voiture et la rejoint. La mère serre le corps inanimé de la petite fille dans ses bras. Elle pleure.
EXTERIEUR/CIMETIERE/JOUR
La mère et le père sont dans un petit cimetière, derrière une petite église. La mère à des fleurs dans les mains. Ils marchent dans les allées et s’arrêtent devant un caveau. La mère y dépose le bouquet de fleur. Elle pleure, son mari la serre dans ses bras. Lui aussi a des larmes aux coins des yeux.
EXTERIEUR/CIMETIERE/NUIT
Le vent souffle violemment sur le petit cimetière. Des fleurs différentes agrémentent le caveaux. Elles sont renversées par le vent. La pluie commence à tomber. Les premiers éclairs ne se font pas attendre bien longtemps. Brutalement, la foudre tombe juste à côté de l’église. Le bruit de déchirement est terrible.
INTERIEUR/PRESBYTERE/NUIT
Le curé se réveille en sursaut. Le bruit l’inquiète. Il enfile rapidement un ciré, et court à sa porte. Il l’ouvre. Le vent et la pluie s’engouffrent dans l’entrée, en même temps qu’une luminosité rouge-orangée. Le curée cligne des yeux.
EXTERIEUR/CIMETIERE/NUIT
L’orage gronde toujours au dessus de la tête du curé qui traverse la rue. Il entre dans le cimetière. Les arbres flambent, ainsi que les crucifix en bois. Au milieu du petit cimetière, un caveau est à moitié effondré. Le curée s’en approche. Il écarte un peu les pierres. Il fait un bond en arrière. Derrière les pierres se trouve une petite fille : Anne. Ses vêtements sont trempés. Une large cicatrice de brûlure traverse la moitié droite de son visage, descend le long de son coups, et semble continuer sur son corps. Son œil droit, en plein milieu de la cicatrice, est d’un bleu clair surnaturel. Le curé fait un effort, s’approche d’Anne. Il lui tend la main droite en souriant, tout en tenant serrant son chapelet sou son ciré de sa main gauche.
CURE :
Viens ! N’ai pas peur.
Anne hésite. Finalement elle met sa main dans celle du curé. Celui-ci pousse un cri, et retire sa main. Anne est surprise, apeurée. Le curé secoue sa main, la regarde. La paume de sa main est légèrement brûlée. Il ne se décourage pas. Il déchire un bout de la manche de son pyjama, sous son ciré et s’enveloppe la main dedans. Prudemment, il la retend vers la petite fille.
CURE :
Désolé, je ne voulais pas t’effrayer. Je ne le ferais plus, d’accord ?
Anne le regarde avec un regard terrifiant. Son œil bleu brille dans la nuit. Il captive l’attention du curé. Finalement, son regard s’adoucit. Elle met de nouveau sa main dans celle, enveloppée, du curée. Le curé lui sert la main, la regarde, et sourit.
EXTERIEUR/PRESBYTERE/JOUR
La porte du presbytère s’ouvre. Une femme avec une large cicatrice sur le visage sort du bâtiment. Un vieil homme arrive dans l’entrée.
CURE :
Ne fais pas d’esbroufes inutiles, Anne…
ANNE :
Non, tu me connais quand même, j’ai mûri.
CURE :
Tu es une éternelle enfant…
Elle l’embrasse et monte dans un monospace aux vitres teintées garé devant.
INTERIEUR/VOITURE/JOUR
L’intérieur de la voiture est sombre. Seule Anne est visible, de face. Elle est assise en place arrière , et regarde par la fenêtre. A côté d’elle, une voix grave masculine jure.
VOIX :
Et merde, j’ai encore oublié mes allumettes.
Sans répondre ni même tourner la tête, lassée, Anna tend le bras droit, prête à claquer des doigts. Une cigarette apparaît au dessus de sa main. Elle claque des doigts. Une étincelle apparaît et allume la cigarette.
VOIX :
Merci Anne.
La cigarette se déplace dans l’ombre. Un homme se met la cigarette à la bouche. De grandes ailes blanchent dépassent de son dos.
ANNE :
De rien, Gabriel.
Je ne sais pas si on comprend bien qu'à la fin, elle fait partie de l'Eglise, et qu'elle est assise à coté de "l'ange Gabriel" (je le met entre guillemets car...). Et là, je pense que c'est un bon départ pour un long, dont l'idée serait que l'Eglise n'est pas la façade religieuse qu'on lui connait. Cette apparence n'a pour but que de détourner le regard des hommes. En réalité, ça serait une société pour gens surnaturels, qui ont accepté de vivre dans l'ombre de l'humanité, et qui pourchassent les créatures qui refusent d'admettre cette loi. L'héroîne serait donc Anne, et on pourrait y retrouver des personnage, genre Van Helsing, Spiderman, et compagnie (tout superhéros à l'apparence humaine, rien de démoniaque, car Dieu et Satan n'existent pas). Le problème c'est que même si l'idée est originale, on se retrouve avec un scénario forces occultes/Eglise, à la Constantine, Hellboy, Van Helsing et compagnie. (même si Dieu n'existe pas donc on ne peut pas vraiment parler de forces occultes). J'aimerais donc avoir votre avis sur la chose, qui je pense, est quand même un peu tordue...

EXTERIEUR/LISIERE DE BOIS/JOUR
Un couple pique-nique auprès de leur voiture, devant un petit bois. Leurs vêtements et la voiture sont typiques des années trente, et traduisent également un haut niveau de vie. Un peu plus loin, une petite fille s’amuse à essayer de capturer des papillons. Elle a des yeux d’un marron très sombre. Le ciel est bleu, seuls quelques nuages menaçant pointent à l’horizon. Un vent léger les ramène vers la voiture. Ils approchent plus rapidement que prévu. Des gouttes commencent à tomber. Rapidement, l’homme et la femme rangent la nourriture, replient la nappe. Le père rangent tout dans le coffre. Un grondement d’orage résonne.
MERE :
Viens vite chérie !
La petite fille se moque de la pluie et de l’orage. Elle continue de jouer avec les papillons. Quand sa mère l’appelle, la petite fille se retourne. Elle commence à courir vers la voiture. Le père s’installe au volant. La mère attend à coté de la portière, maintenant son chapeau qui plie sous la pluie. Un éclair traverse le ciel. La détonation est instantanée. La petite fille tombe au sol. La mère court vers la petite fille en hurlant.
MERE :
ANNE !
Elle court vers la petite fille. Le père sort de la voiture et la rejoint. La mère serre le corps inanimé de la petite fille dans ses bras. Elle pleure.
EXTERIEUR/CIMETIERE/JOUR
La mère et le père sont dans un petit cimetière, derrière une petite église. La mère à des fleurs dans les mains. Ils marchent dans les allées et s’arrêtent devant un caveau. La mère y dépose le bouquet de fleur. Elle pleure, son mari la serre dans ses bras. Lui aussi a des larmes aux coins des yeux.
EXTERIEUR/CIMETIERE/NUIT
Le vent souffle violemment sur le petit cimetière. Des fleurs différentes agrémentent le caveaux. Elles sont renversées par le vent. La pluie commence à tomber. Les premiers éclairs ne se font pas attendre bien longtemps. Brutalement, la foudre tombe juste à côté de l’église. Le bruit de déchirement est terrible.
INTERIEUR/PRESBYTERE/NUIT
Le curé se réveille en sursaut. Le bruit l’inquiète. Il enfile rapidement un ciré, et court à sa porte. Il l’ouvre. Le vent et la pluie s’engouffrent dans l’entrée, en même temps qu’une luminosité rouge-orangée. Le curée cligne des yeux.
EXTERIEUR/CIMETIERE/NUIT
L’orage gronde toujours au dessus de la tête du curé qui traverse la rue. Il entre dans le cimetière. Les arbres flambent, ainsi que les crucifix en bois. Au milieu du petit cimetière, un caveau est à moitié effondré. Le curée s’en approche. Il écarte un peu les pierres. Il fait un bond en arrière. Derrière les pierres se trouve une petite fille : Anne. Ses vêtements sont trempés. Une large cicatrice de brûlure traverse la moitié droite de son visage, descend le long de son coups, et semble continuer sur son corps. Son œil droit, en plein milieu de la cicatrice, est d’un bleu clair surnaturel. Le curé fait un effort, s’approche d’Anne. Il lui tend la main droite en souriant, tout en tenant serrant son chapelet sou son ciré de sa main gauche.
CURE :
Viens ! N’ai pas peur.
Anne hésite. Finalement elle met sa main dans celle du curé. Celui-ci pousse un cri, et retire sa main. Anne est surprise, apeurée. Le curé secoue sa main, la regarde. La paume de sa main est légèrement brûlée. Il ne se décourage pas. Il déchire un bout de la manche de son pyjama, sous son ciré et s’enveloppe la main dedans. Prudemment, il la retend vers la petite fille.
CURE :
Désolé, je ne voulais pas t’effrayer. Je ne le ferais plus, d’accord ?
Anne le regarde avec un regard terrifiant. Son œil bleu brille dans la nuit. Il captive l’attention du curé. Finalement, son regard s’adoucit. Elle met de nouveau sa main dans celle, enveloppée, du curée. Le curé lui sert la main, la regarde, et sourit.
EXTERIEUR/PRESBYTERE/JOUR
La porte du presbytère s’ouvre. Une femme avec une large cicatrice sur le visage sort du bâtiment. Un vieil homme arrive dans l’entrée.
CURE :
Ne fais pas d’esbroufes inutiles, Anne…
ANNE :
Non, tu me connais quand même, j’ai mûri.
CURE :
Tu es une éternelle enfant…
Elle l’embrasse et monte dans un monospace aux vitres teintées garé devant.
INTERIEUR/VOITURE/JOUR
L’intérieur de la voiture est sombre. Seule Anne est visible, de face. Elle est assise en place arrière , et regarde par la fenêtre. A côté d’elle, une voix grave masculine jure.
VOIX :
Et merde, j’ai encore oublié mes allumettes.
Sans répondre ni même tourner la tête, lassée, Anna tend le bras droit, prête à claquer des doigts. Une cigarette apparaît au dessus de sa main. Elle claque des doigts. Une étincelle apparaît et allume la cigarette.
VOIX :
Merci Anne.
La cigarette se déplace dans l’ombre. Un homme se met la cigarette à la bouche. De grandes ailes blanchent dépassent de son dos.
ANNE :
De rien, Gabriel.
Je ne sais pas si on comprend bien qu'à la fin, elle fait partie de l'Eglise, et qu'elle est assise à coté de "l'ange Gabriel" (je le met entre guillemets car...). Et là, je pense que c'est un bon départ pour un long, dont l'idée serait que l'Eglise n'est pas la façade religieuse qu'on lui connait. Cette apparence n'a pour but que de détourner le regard des hommes. En réalité, ça serait une société pour gens surnaturels, qui ont accepté de vivre dans l'ombre de l'humanité, et qui pourchassent les créatures qui refusent d'admettre cette loi. L'héroîne serait donc Anne, et on pourrait y retrouver des personnage, genre Van Helsing, Spiderman, et compagnie (tout superhéros à l'apparence humaine, rien de démoniaque, car Dieu et Satan n'existent pas). Le problème c'est que même si l'idée est originale, on se retrouve avec un scénario forces occultes/Eglise, à la Constantine, Hellboy, Van Helsing et compagnie. (même si Dieu n'existe pas donc on ne peut pas vraiment parler de forces occultes). J'aimerais donc avoir votre avis sur la chose, qui je pense, est quand même un peu tordue...