
J'entend par là la connaissance par un metteur en scène de l'environnement et de ce qu'il veut en montrer à l'écran, ainsi que le sentiment qu'il veut transmettre.

En gros, ce que je me demande c'est si il y a des règles à respecter pour bien faire comprendre une situation d'exiguïté ou, tout le contraire, une sensation immense liberté spatiale (?).

Par exemple:
Dans "Piège de Cristal", John McClane (Bruce Willis) est dans un conduit d'aération. Il s'arrête quelques instants pour sortir une de ses fameuses répliques dans laquelle il compare sa situation à celle d'un lapin dans son terrier. D'un point de vue purement visuel maintenant:

Le gros plan paraît être une solution logique à l'expression de la claustrophobie au cinéma, cependant je me demande si il est également possible de l'exprimer autrement... (?!)
Question 1:
Des gens sont en réunion. Le ton monte, la température dans la salle aussi. Comment faire passer une sensation de mal être (opression) et d'exiguïté (oui j'aime bien ce mot...

Question 2:
Serge doit aller acheter ses cigarettes dans le bureau de tabac qui se trouve de l'autre côté de la rue. Manque de pot, la rue est pleine de manifestants et Serge est agoraphobe (Crainte pathologique des lieux publics et des espaces libres). Obsédé par ses cigarettes, Serge décide d'aller les chercher. Mais une fois dans la marée humaine c'est la panique!
Comment faire comprendre aux spectateurs le point de vue de Serge?



Merci de m'avoir lu.
