Michelangelo Antonioni

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Baptiste
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Michelangelo Antonioni

Message par Baptiste »

Michelangelo Antonioni.

Réalisateur italien né à Ferrare (Émilie-Romagne) le 29 septembre 1912.
Décédé à Rome le 30 juillet 2007 à 94 ans.


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Filmographie
Eros (2005)
Lo Sguardo di Michelangelo (2004)
Destinazione Verna (2000)
Par-delà les nuages (1996)
Connu, amandiers, volcan, Stromboli, carnaval (1993)
Kumbha Mela (1989)
12 registi per 12 città (1989)
Identification d'une femme (1982)
Le Mystere d'Oberwald (1980)
Profession : reporter (1975)
Chung Kuo La Chine (1972)
Zabriskie Point (1970)
Blow Up (1967)
I Tre volti (1965)
Le Désert rouge (1964)
L'Eclipse (1962)
La Nuit (1961)
L'Avventura (1960)
Sous le signe de Rome (1960)
Le Cri (1957)
Femmes entre elles (1955)
La Dame sans camélias (1953)
L'Amour a la ville (1953)
Les Vaincus (1952)
Chronique d'un amour (1950)
La Villa des monstres (1950)
Le Téléphérique du mont Faloria (1950)
Superstition (1949)
La Rayonne (1949)
Jeunes en blanc (1949)
Bomarzo (1949)
Nettoyage urbain (1948)
Le Mensonge amoureux (1948)
Gente del Po (1943)

Il débute comme scénariste pour Roberto Rossellini et Federico Fellini, et travailla comme assistant de Marcel Carné pour les Visiteurs du soir.
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karl
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Message par karl »

Un réalisateur hors du commun, hors norme, et surdoué. Avec comme thème récurrent l'homme et ses conflits intérieurs et amoureux, ainsi que sa fragilité et le doute.
Le magnifique Blow-up aura inspiré nombre de cinéastes de tous horizons (dont Brian De Palma), mais mon préféré restera Zabriskie Point, grâce d'une part à la BO énorme (Pink Floyd, Grateful Dead...), et d'autre part à la scène de l'explosion à la fin du film (alors que je déteste les grosses explosions d'habitude). La lenteur, la répétition, la musique, tout est parfait et procure une sensation incroyable.
Et cela démontre le sens inouï de l'esthétique que ce cinéaste avait.

Ses récompenses (amplement méritées) :
  • 1964 - Lion d'or à la Biennale de Venise : Le Désert rouge
    1967 - Palme d'or au Festival de Cannes : Blow-Up
    1982 - Prix spécial du jury à Cannes : Identification d'une femme
    1995 - Oscar à Hollywood pour l'ensemble de sa carrière.
    1997 - Lion d'or à Venise pour l'ensemble de sa carrière.
Karl
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kfigaro
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Message par kfigaro »

karl a écrit :mais mon préféré restera Zabriskie Point, grâce d'une part à la BO énorme (Pink Floyd, Grateful Dead...), et d'autre part à la scène de l'explosion à la fin du film (alors que je déteste les grosses explosions d'habitude). La lenteur, la répétition, la musique, tout est parfait et procure une sensation incroyable.
c'est marrant, y'a plein de cinéphiles qui détestent ce film pourtant... moi aussi j'avais assez bien aimé ce film (surtout la fin)...
vénéino
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Message par vénéino »

kfigaro a écrit :c'est le travail d'Antonioni en général, je ne retrouve pas chez lui la saveur, la verve et le côté parfois picaresque (ce qui n'empêche pas la mélancolie) de certains de ses compatriotes

Je te réponds ici puisqu'il s'agit du travail d"Antonioni en général. Du cinéma italien, je ne connais que Roberto Rossellini et Nanni Moretti. En comparant à ces deux réalisateurs, je crois comprendre ce que tu veux dire. C'est un peu ce côté côté réalité et simplicité que tu ne retrouve pas chez Antonioni. Il est un peu plus "classique" que les autres.
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kfigaro
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Message par kfigaro »

oui c'est un peu ça, les autres découlent finalement d'une tradition parfois satirique ou teintée d'humour noir issue de la Commedia dell'arte et alors du néo-réalisme (même le fabuleux Pasolini période "Contes de Canterbury" ou "Décaméron" possède un certain picaresque), chez Antonioni, on sent une sorte de détachement, d'abstraction comme si finalement l'acteur et la vie "réelle" l'intéressait nettement moins que "l'idée" et le pur concept qu'il veut à tout prix faire passer (en général un concept philosophique).

Dans le registre metaphysique, je me sens plus proche d'un Tarkovski que je trouve plus humain, et moins "distant"... mais bon tout ça est évidemment subjectif, je reconnais sans peine qu'Antonioni était un maître dans son genre...
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