Une scène que j'ai écrite.
Publié : 17 sept. 2007, 21:17
Comme je le disais, voilà une scène que j'ai écrite, naturellement, la mise en page est faussée.
J'aimerais connaître vos opinions.
INTÉRIEUR-CAVE
La pièce est mal éclairée, seule une ampoule suspendue de par le plafond persiste à éclairer le visage de Jean Butte. Celui-ci est enchaîné sur une chaise, il est en sang. Un type lui fait face, ses mains sont baignées du sang de Jean, deux autres gars sont dans la pièce, des hommes de mains. Ils sont à l’écart, ils laissent leur patron faire son « travail ».
Patron
On m’a dit que tu avais tué une fille de six ans.
Léo se redresse et fixe des yeux le patron.
Patron
Pourquoi tu me regardes comme ça ! C’est pas moi qui l’ai tuée !
Jean continue de regarder le patron.
Patron
Putain !
Le patron enfonce son poing dans le ventre de Jean. Il crache du sang.
Le patron tourne autour de la chaise.
Silence
Patron
Dis-moi, entre nous, ça fait quoi de tuer un gamin ?
Jean est impassible.
Patron
Je te demande ça parce que tu vois, moi aussi, il m ‘est arrivé la même chose. Ouais… Moi aussi j’ai tué un gosse. Tu sais pourquoi ?
Le patron saisit Jean par le col.
Le patron
Tu sais pourquoi ?! Parce qu’ il m’avait piqué mes billes ! Ouais, je n’avais que 9 piges à ce moment-là. Le gamin que j’ai buté en avait 12. Je l’ai tué au cutter, en fait je lui ai tranché la gorge. (Silence). Et tu sais quoi ? Cet filou n’avait même pas mes billes sur lui ! Bien qu’il nous soit arrivé la même chose à tous les deux, moi au moins je vis avec ma conscience… ( Il lâche le col)) Je n’avais que 9 ans à cette époque. Tu comprends bien que j’étais en situation de faiblesse, que cet abruti qui m’a piqué les billes avait une tête de plus que moi !
Jean
Mais tu avais un cutter.
Le patron
Je t’ai pas dis, le voleur de billes n’était pas seul, il était avec sa bande, je m’en souviens, ils z’étaient cinq.
Jean
Qu’as-tu fait après l’avoir tué ?
Le patron
Tu vois que ça t’intéresses ! Eh ben, ils m’ont tout simplement flanqué la raclée de ma vie.
Silence.
Jean
Qu’est-ce que tu veux ?
Le patron
Pourquoi t’as tué la gamine ?
Flash-back INTÉRIEUR-HOTEL-COULOIR.
Jean Butte est en fuite, des policiers sont à ses trousses. Au bout du couloir, une femme avec une fille de 6 ans surgissent. Butte, en pleine panique tire sur la jeune fille.
Fin du flash-Back
INTÉRIEUR-CAVE
Jean
Je vois pas le rapport.
Le patron
Les gars comme toi, tu sais les tueurs à gage, comment vous faites pour vivre avec votre conscience ?
Jean
Qui te dit que j’en ai une ? Après tout, je parie que tu as davantage de cadavres dans le placard que dans le mien.
Le patron
Tu te fous de ma gueule ?
Jean
Oui.
Le patron donne un coup de poing sur le visage de Jean, il gémit.
Le patron
Naturellement, tu te prends pour un gros dur, hein !
Jean
Si tu as si mauvaise conscience que ça, au lieu de me tabasser, va plutôt voir un psy.
Le patron
Les psy, ça coûtent cher, et en plus ils ne prennent que sur rendez-vous.
Jean
La prochaine fois que tu veux me tabasser, sache que je ne suis disponible que de huit heures à…
Le patron lui envoie un autre coup au niveau de la poitrine. Jean crache par terre.
Le patron
Tu sais, on croirait presque à un cliché, surtout si je te dis qu’on n’attaque que les préliminaires.
Butte regarde le patron.
Le patron
Casser la gueule à quelqu’un, ça ne me dérange pas. En fait, ce qui me dérange, c’est surtout ce qui va se passer après les soi-disant préliminaires, parce que tu vois, à ce moment-là, je passe le relais. Je n’ai pas la trempe d’un tortionnaire, non, non, non, les trucs gores, je les laisse à quelqu’un d’autre. Je lui ai dit à Henri, c’est que si dans une heure, (il regarde sa montre) c’est-à-dire dans trois minutes, je n’ai pas réussi à te faire causer, alors je partirai pour lui laisser ma place. On raconte beaucoup de choses sur lui, m’enfin, je te laisse imaginer…
Jean:
Qu’est ce que tu veux savoir ?
Le patron
Oooooh, ( à ses hommes de main) ben dis donc y veut bien causer maintenant !
J'aimerais connaître vos opinions.
INTÉRIEUR-CAVE
La pièce est mal éclairée, seule une ampoule suspendue de par le plafond persiste à éclairer le visage de Jean Butte. Celui-ci est enchaîné sur une chaise, il est en sang. Un type lui fait face, ses mains sont baignées du sang de Jean, deux autres gars sont dans la pièce, des hommes de mains. Ils sont à l’écart, ils laissent leur patron faire son « travail ».
Patron
On m’a dit que tu avais tué une fille de six ans.
Léo se redresse et fixe des yeux le patron.
Patron
Pourquoi tu me regardes comme ça ! C’est pas moi qui l’ai tuée !
Jean continue de regarder le patron.
Patron
Putain !
Le patron enfonce son poing dans le ventre de Jean. Il crache du sang.
Le patron tourne autour de la chaise.
Silence
Patron
Dis-moi, entre nous, ça fait quoi de tuer un gamin ?
Jean est impassible.
Patron
Je te demande ça parce que tu vois, moi aussi, il m ‘est arrivé la même chose. Ouais… Moi aussi j’ai tué un gosse. Tu sais pourquoi ?
Le patron saisit Jean par le col.
Le patron
Tu sais pourquoi ?! Parce qu’ il m’avait piqué mes billes ! Ouais, je n’avais que 9 piges à ce moment-là. Le gamin que j’ai buté en avait 12. Je l’ai tué au cutter, en fait je lui ai tranché la gorge. (Silence). Et tu sais quoi ? Cet filou n’avait même pas mes billes sur lui ! Bien qu’il nous soit arrivé la même chose à tous les deux, moi au moins je vis avec ma conscience… ( Il lâche le col)) Je n’avais que 9 ans à cette époque. Tu comprends bien que j’étais en situation de faiblesse, que cet abruti qui m’a piqué les billes avait une tête de plus que moi !
Jean
Mais tu avais un cutter.
Le patron
Je t’ai pas dis, le voleur de billes n’était pas seul, il était avec sa bande, je m’en souviens, ils z’étaient cinq.
Jean
Qu’as-tu fait après l’avoir tué ?
Le patron
Tu vois que ça t’intéresses ! Eh ben, ils m’ont tout simplement flanqué la raclée de ma vie.
Silence.
Jean
Qu’est-ce que tu veux ?
Le patron
Pourquoi t’as tué la gamine ?
Flash-back INTÉRIEUR-HOTEL-COULOIR.
Jean Butte est en fuite, des policiers sont à ses trousses. Au bout du couloir, une femme avec une fille de 6 ans surgissent. Butte, en pleine panique tire sur la jeune fille.
Fin du flash-Back
INTÉRIEUR-CAVE
Jean
Je vois pas le rapport.
Le patron
Les gars comme toi, tu sais les tueurs à gage, comment vous faites pour vivre avec votre conscience ?
Jean
Qui te dit que j’en ai une ? Après tout, je parie que tu as davantage de cadavres dans le placard que dans le mien.
Le patron
Tu te fous de ma gueule ?
Jean
Oui.
Le patron donne un coup de poing sur le visage de Jean, il gémit.
Le patron
Naturellement, tu te prends pour un gros dur, hein !
Jean
Si tu as si mauvaise conscience que ça, au lieu de me tabasser, va plutôt voir un psy.
Le patron
Les psy, ça coûtent cher, et en plus ils ne prennent que sur rendez-vous.
Jean
La prochaine fois que tu veux me tabasser, sache que je ne suis disponible que de huit heures à…
Le patron lui envoie un autre coup au niveau de la poitrine. Jean crache par terre.
Le patron
Tu sais, on croirait presque à un cliché, surtout si je te dis qu’on n’attaque que les préliminaires.
Butte regarde le patron.
Le patron
Casser la gueule à quelqu’un, ça ne me dérange pas. En fait, ce qui me dérange, c’est surtout ce qui va se passer après les soi-disant préliminaires, parce que tu vois, à ce moment-là, je passe le relais. Je n’ai pas la trempe d’un tortionnaire, non, non, non, les trucs gores, je les laisse à quelqu’un d’autre. Je lui ai dit à Henri, c’est que si dans une heure, (il regarde sa montre) c’est-à-dire dans trois minutes, je n’ai pas réussi à te faire causer, alors je partirai pour lui laisser ma place. On raconte beaucoup de choses sur lui, m’enfin, je te laisse imaginer…
Jean:
Qu’est ce que tu veux savoir ?
Le patron
Oooooh, ( à ses hommes de main) ben dis donc y veut bien causer maintenant !