Festival combat rock à l'écran

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Festival combat rock à l'écran

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COMBAT ROCK

Du 6 au 12 février 2008
A l’Écran de Saint-Denis
8es journées cinématographiques dionysiennes

“EST-CE AINSI QUE LES HOMMES VIVENT ?”


En 1955, Bill Halley et son Rock Around the Clock, au générique du film Graine de violence de Richard Brooks, met le feu aux poudres.
L’Équipée sauvage de Marlon Brando, ange noir à moto dans le film de Laszlo Benedek et James Dean, rebelle sans cause chez Nicholas Ray, donnent à la jeunesse et au rock’n’roll ses mythes.
Aux États-Unis puis en Europe, le rock est d’emblée une musique de rébellion. Celle des teenagers refusant la société de consommation de leurs parents. Une envie d’affirmer sa différence, ses frustrations et ses révoltes.
Sa fureur de vivre. De danser sur des rythmes binaires largement empruntés à des musiques populaires noires, dans un pays où la ségrégation raciale fait partie du mode de vie. Dès lors, chaque décennie aura ses hors-la-loi,
ses porte-parole, ses icônes. De la génération de Woodstock engagée contre la guerre du Vietnam aux guitares en colère du Grunge en passant par la déflagration Punk et la tension des rythmes de la New Wave. Et pour mémoire,
le slogan de The Clash : COMBAT ROCK!

Le cinéma s’est emparé de cet événement musical, de ce fabuleux porteur d’énergie, se révélant l’historien idéal de la musique populaire. Il sera le témoin de sa décomposition en autant de genres que d’années passées, de
ses engagements politiques, de ses riffs subversifs, de ses messages de révolte. L’esprit de sédition du rock’n’roll n’a eu de cesse d’alimenter la bande-son des films, d’inspirer l’imaginaire des cinéastes et a transformé
la manière même de filmer la musique.

“EST-CE AINSI QUE LES HOMMES VIVENT?” questionne la manière dont le cinéma est témoin et acteur de notre temps, comment les cinéastes réfléchissent sur notre civilisation, notre condition humaine, et prennent acte, a un moment donné, des problèmes ou des mutations de l’histoire pour nous aider à penser le monde.
En empruntant son titre à l’album COMBAT ROCK du groupe The Clash, la huitième édition de“EST-CE AINSI…” se place sous le signe de la culture rock et de son esprit de rébellion, à travers près de 80 films, sans barrière
de durée, de genre, de limites stylistiques ou géographiques, et de nombreux débats avec des cinéastes ou des représentants de la société civile.

Hommage à Amos Poe (3)
Hommage à Peter Whitehead (3)
Hommage à Lech Kowalski (4)
Intégrale FJ Ossang (4)
Invités: Patrick Grandperret, Philippe Puicouyoul (4)
Carte blanche à Vidéochroniques (5)
CINÉ-CONCERT exceptionnel de François Hadji-Lazaro (5)
SOLO PERFORMANCELydia Lunch (5)
Plus de 80 films, avant-premières, inédits ou classiques (6)


Tarifs de la manifestation :
6,00 € plein tarif
5,00 € tarif réduit
4,00 € tarif adhérents
2,50 € tarif groupes scolaires
12,00 € forfait 4 séances + soirée de clôture

Renseignements :
Cinéma l’Écran
place du Caquet 93200 Saint-Denis
M° Basilique de Saint-Denis/Ligne 13
Renseignements: 01 49 33 66 88
http://www.lecranstdenis.org / http://www.combatrock.fr


ÉVÉNEMENTS ET RENCONTRES
hommage à Amos Poe en sa présence.
Amos Poe apparaît comme l’un des chefs de file de la New Wave cinématographique américaine. Il est l’un des rares indépendants dont les productions soient montrées régulièrement dans divers festivals européens. Toujours dans l’air du temps, il s’intéresse dans les années 1970 aux stars du punk rock (Patti Smith, Blondie, Talking Heads, The Ramones…). Il les filme pendant leurs concerts, dans des soirées off, avec pour seule bande-son leur propre musique.
NIGHT LUNCH (1975, court métrage, inédit)
THE BLANK GENERATION (1976, court métrage) d’après un titre de Richard Hell.
UNMADE BEDS (1976) remake new-yorkais du film de Godard, À bout de souffle (1959), avec Deborah Harry.
THE FOREIGNER (1978) film culte mettant en scène Deborah Harry (Debbie Harry du groupe Blondie) et les membres du groupe The Cramps composant une “secte punk”.
SUBWAY RIDERS (1981) une balade dans un New York psychotique vu à travers le regard d’un saxophoniste schizophrène et assassin (John Lurie).
Autour de Amos Poe : http://www.amospoe.com/

Hommage à Peter Whitehead
Peter Whitehead, artiste multiforme, cinéaste d’avant-garde, plasticien et romancier ou encore traducteur de Jean-Luc Godard… a réalisé des films scientifiques, des clips, des documentaires… Avec les chefs-d'oeuvre enthousiasmants Pink Floyd London ‘66-’67, Tonite et Let’s All Make Love in London Peter Whitehead réalise certains des films les plus novateurs de son temps. C’est lui qui a inspiré à Antonioni le personnage de David Hemmings dans Blow up…
PINK FLOYD LONDON ‘66-’67 (1967, inédit)
TONITE, LET’S ALL MAKE LOVE IN LONDON (1967, inédit) documentaire sur
l’imposture du swinging London auquel il oppose la contre-culture.
LED ZEPPELIN LIVE AT THE ROYAL ALBERT HALL (1970, inédit)
Autour de Peter Whitehead : http://www.peterwhitehead.net/
site officiel de Peter Whitehead (en anglais).

Hommage à Lech Kowalski en sa présence
Après l’Hommage rendu à Lech Kowalski par les Rencontres de Paris, fin 2007, l’Écran ne pouvait pas, à l’occasion de cette édition COMBAT ROCK de “ESTCE AINSI…”, ne pas saluer ce cinéaste culte du milieu underground newyorkais, et témoin essentiel de la naissance du mouvement punk dans les années 1970. Lech Kowalski sera à Saint-Denis pour présenter trois de ces films.
D.O.A. (1981) incontournable et cultissime documentaire sur la tournée des Sex Pistols aux États-Unis en 1978.
BORN TO LOSE (THE LAST ROCK’N’ROLL MOVIE) (1999, version inédite et enrichie de rushs) un documentaire sur la vie bouillonnante de Johnny Thunders, chanteur et guitariste légendaire des années 70.
HEY IS DEE DEE HOME (2003, inédit) interview consacrée au guitariste des Ramones, mort en 2002. Filmé en plans fixes, assis seul au milieu des ténèbres, la vulnérabilité de cette figure légendaire du rock est encore accentuée
par un éclairage qui creuse les traits de son visage. Son torse et ses bras nus, couverts de tatouage rappellent un portrait de Francis Bacon.
Dee Dee nous livre les démons d’une vie faite d’extrêmes, et dresse le portrait de l’univers de la scène punk new-yorkaise. Il nous explique l’origine de ses nombreux tatouages chacun relié à un événement marquant, et il revient
ainsi sur sa carrière, ses amis musiciens, son naufrage dans la drogue et les tentatives pour s’en sortir.
Autour de Lech Kowalski : http://www.extinkt.com/ site (en anglais).
intégrale FJ Ossang en sa présence
« Y a-t-il un cinéma punk? Pas sûr, mais au moins en France nous avons un cinéaste punk. » Chronicart

Courts métrages +
L’AFFAIRE DES DIVISIONS MORITURI (1985)
LE TRÉSOR DES ÎLES CHIENNES (1990)
DOCTEUR CHANCE (1998)
MONA ET MOI(1989)
de Patrick Grandperret en sa présence
(Grand prix du festival de Belfort 1989 et prix Jean-Vigo 1989)
Avec le film Mona et moi c’est la France qui ouvre la voie du cinéma au mouvement punk. Film culte, Mona et moi est un film-phare des années 80, célébré par la critique comme un renouveau du cinéma français. Johnny Thunders,
icône de la scène punck rock, y joue son propre rôle. Patrick Granperret, après Courts-circuits (1985) démontre ici tout son talent de directeur d’acteurs et de réalisateur libre et terriblement doué.
LA BRUNE ET MOI (1979)
de Philippe Puicouyoul en sa présence
Film de fiction sur une punkette rêvant de devenir une star, réalisé en 1979.
La Brune et moi est un remake punk de La Blonde et moi, et Anouschka y joue le rôle que tenait Jayne Mansfield dans la version hollywoodienne. De même, Eddie Cochran, Gene Vincent, Fats Domino, Duane Eddy sont remplacés
par Les Privés, Astroflash, Marquis de Sade, Dogs, Taxi Girl… La Brune et moi est un film qui témoigne de la scène rock fin 70.


Carte blanche à Vidéochroniques
RIP IT UP AND START AGAIN
programme de vidéos d’artistes
en présence d’Édouard Monnet (directeur de Vidéochroniques)
Vidéochroniques est une association marseillaise travaillant à la diffusion, la
production et la documentation de la vidéo et des nouveaux médias dans l’art
contemporain.

SUPER JET de Sam (France,1996, 1’ 24”)
SORRY MISTER de Ulrike Rosenbach (Allemagne, 1974, 4’)
EDDIE D PRESENTS d’eddie d ( Pays-Bas, 1991, 5’ 40”)
JEAN-LOUP ET PIERRICK FONT DE LA MUSIQUE de Pierrick Sorin ( France,
1994, 2’ 15”)
KANT d’Eric Duyckaerts ( Belgique, 2000, 5’ 30”)
PORTRAITS CHANTÉS (UNE SÉRIE) de Dominique Furgé ( France, 2005,
extrait 6’ 30”)
COMBO de Philipp Schmid ( Suisse, 1995, 7’)
JIMI HENDRIX de Steina & Woody Vasulka ( États-Unis, 1969, 5’ 54”)
THIRD REICH AND ROLL de The Residents ( États-Unis, 1977, 5’)
JINX de Graeme Whifler ( États-Unis, 1981, 4’)
CINÉ-CONCERT vendredi 8 février à 21 heures

LA COQUILLE ET LE CLERGYMAN
par François Hadji-Lazaro
Film d’avant-garde réalisé par Germaine Dulac à partir d’un scénario d’Antonin Artaud, La Coquille et le Clergyman suscita un scandale surréaliste mémorable lors de sa sortie au Studio des Ursulines (9 février 1928).
80 ans après, l’ex-Pigalle, ex-Garçons Bouchers, et fondateur de feu Boucherie Production, François Hadji-Lazaro, met en musique ce film mythique au cinéma l’Écran.

SOLO PERFORMANCE
“HANGOVER HOTEL”: sick poems and twisted grooves, de Lydia Lunch (nouvelle création)
Lydia Lunch est une chanteuse, poétesse, écrivain et actrice. Victime d’inceste, elle quitte à seize ans le foyer familial pour connaître la rue et les bas-fonds de New York: alcool, drogue et prostitution. On la remarque pour la première fois comme “cri primal” au sein du groupe “Teenage Jesus and the Jerks” sur l’album anthologique de Brian Eno paru en 1977: “No New York” considéré comme un pilier fondateur du mouvement No Wave. Égérie
du mouvement Underground et No Wave new-yorkais, auteur d’une trentaine d’albums, a également enregistré avec Sonic Youth et Nick Cave, a publié en collaboration avec Exene Cervenka l’album “Rude Hieroglyphics”. Actrice
dans le cinéma underground, elle a participé à de nombreux films. Ayant élu domicile à Barcelone, elle continue de se produire sur scène surtout en Europe.
Autour de Lydia Lunch : http://www.lydia-lunch.org/


FILMS(liste non exhaustive) :
Avant-premières :
JOY DIVISION (2006) de Grant Gee
Complément du long métrage Control d'Anton Corbijn, ce documentaire offre des dizaines de témoignages rares et montre les racines du groupe ainsi que le contexte social et culturel qui lui a donné naissance.
KURT COBAIN: ABOUT A SON (2006) d’AJ Schnack
« Réalisé à partir de plus de 25 heures d'entretiens enregistrés avec le journaliste Michael Azerrad, Kurt Cobain:About a Son est un portrait intime de l'artiste par luimême, sur fond d'images des villes dans lesquelles il a vécu, accompagné d'une excellente BO... » Fluctuat.net

Oeuvres inédites ou rares :
THE LITTLE RICHARD STORY (1980) de William Klein
ROCK MY RELIGION (1984) de Dan Graham
ENFANTS DU ROCK (1992) de Michel Vuillermet

Classiques :
GRAINE DE VIOLENCE (1955) de Richard Brooks
LE ROCK DU BAGNE (1957) de Richard Thorpe
DON’T LOOK BACK (1966) de Donn Alan Pennebaker
ONE PLUS ONE (1968) de Jean-Luc Godard
EASY RIDER (1969) de Dennis Hopper
GIMME SHELTER (1970) de David et Albert Maysles, Charlotte Zwerin
« Le meilleur film du monde sur le meilleur groupe du monde. » François Bégaudeau
MACADAM À DEUX VOIES (1970) de Monte Hellman
RUDE BOY (1980) de Jack Hazan et David Mingay
LE long métrage punk consacré aux Clash.
LAST DAYS (2005) de Gus Van Sant


Contact presse :
Géraldine Cance
☎01 75 51 11 00
✆ 06 60 13 11 00
geraldine.cance@noos.fr

http://www.combatrock.fr
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