
Je viens d'achever la première version de mon scénario. Voici le début :
"Extérieur/Orphelinat/nuit
(France/3 septembre 1971)
Une grande bâtisse bleu pâle, à la façade lézardée, se découpe dans la nuit noir. Il pleut dru. La silhouette d'un homme se dessine. Il porte un imperméable et une capuche, rendant toute identification impossible. Il porte un couffin. Il s'approche de la porte, pose le couffin, sonne plusieurs fois, avant de partir en courant. Il se cache et vérifie qu'on vienne chercher le couffin. La porte s'ouvre, une femme ramasse le couffin, regarde dehors, à la recherche de quelqu'un. Sa recherche étant infructueuse, elle referme la porte. Un éclair illumine la nuit.
Intérieur appartement/Salle à manger/Matin
(France/12 février 1996)
Vue d'une salle à manger tout ce qu'il y a de plus banal. Les murs sont blancs, pas de cadres, ni de photos. Les volets sont fermés. Une petite lampe, pend du plafond, retenue par les fils électriques, et éclaire péniblement la pièce. Une baisse de tension fait diminuer un peu plus la luminosité. Elle revient à la normale. Au centre, une table ovoïdale. Devant, NEMESIS est assis de dos. Il s'affaire. Légèrement sur sa droite fonctionne une télévision. Soudain le programme s'interrompt. Une journaliste apparaît.
JOURNALISTE :
Nous arrêtons momentanément nos programmes, pour vous faire suivre en directe la prise d'otage qui se déroule actuellement dan une bijouterie parisienne.
Némésis tourne la tête en direction du poste de télévision, tandis que la journaliste poursuit.
JOURNALISTE :
En effet tôt ce matin, deux hommes armés on tenté de réaliser un casse dans une bijouterie, mais la bienveillance de deux policiers alors en patrouille, a forcé les forcenés à se retrancher dans la bijouterie, détenant son personnel en otage. Tout de suite notre envoyé spécial sur place vous en dit plus.
Un envoyé spécial intervient. La chaîne diffuse alors des images du lieu où se tient l'événement.
ENVOYÉ SPÉCIAL :
Un des hommes sort, les bras en l'air, ils se rendent.
(Détonation sortant de la télévision.)
ENVOYÉ SPÉCIAL:
Oh mon Dieu ! il vient de se faire abattre par son ancien camarade. Le corps gît étendu, personne n'ose s'approcher pour voir s'il vit encore. Si ça y'est, deux agents du GIGN vont chercher le corps, couverts par leurs camarades. Ils le traînent tant bien que mal, étalant une large traînée de sang. Les services de polices ont formellement identifié le tireur : il s'agit de PAUL REYMARD, un entrepreneur déjà...
Dès qu'il entend le nom, Némésis s'empresse de remonter le pistolet qu'il nettoyait. Il se lève et va chercher quelque chose dans la penderie. Il en sort des vêtement des forces d'interventions, clairement estampillés GIGN, et enfile le pantalon. "
J'ai peur que ça fasse trop romancé, car j'en tendance à faire de longue phrases... Je crainds également que les scènes de combats paraissent ennuyeuse, à cause de Némésis, trop froid, trop sûr et peut etre trop efficace.
Si la suite vous intéresse, la version complète est dispo ici pour 7 jours :
http://www.yousendit.com/transfer.php?a ... 1674CDFC7A
Antoine.