
Réalisateur, Scénariste, Acteur français
Né le 31 Juillet 1914 à Courbevoie (France)
Décédé le 27 Janvier 1983 à Nantes (France)
Filmographie (sélective) :
- Pouic-Pouic de Jean Girault (1963).
- Le Gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault (1964).
- Fantômas d'André Hunnebelle (1964).
- Le Corniaud de Gérard Oury (1965).
- Fantômas se déchaine d'André Hunnebelle (1965).
- Fantômas contre Scotland Yard d'André Hunnebelle (1966).
- La Grande vadrouille de Gérard Oury (1966).
- Le Grand restaurant de Jacques Besnard (1966).
- Le Petit baigneur de Robert Dhéry (1967).
- Les Grandes vacances de Jean Girault (1967).
- Oscar d'Edouard Molinaro (1967).
- Le Tatoué de Denys de La Patellière (1968).
- Le Gendarme se marie de Jean Girault (1968).
- Hibernatus d'Edouard Molinaro (1969).
- L'Homme orchestre de Serge Korber (1970).
- Jo de Jean Girault (1971).
- La Folie des grandeurs de Gérard Oury (1971).
- Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury (1973).
- L'Aile ou la cuisse de Claude Zidi (1976).
- La Zizanie de Claude Zidi (1977).
- L'Avare de Jean Girault et Louis de Funès (1980).
- La Soupe aux choux de Jean Girault (1981).
- Le Gendarme et les gendarmettes de Jean Girault et Tony Aboyantz (1982).
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Hier soir sur M6 ils diffusaient le "Gendarme et les Gendarmettes", dernier de la série. Le film est un véritable navet, mais je n'ai pas pu m'empêcher de le regarder car j'ai eu l'immense privilège de pouvoir assister à quelques journées du tournage et de côtoyer ce grand, ce très grand monsieur qu'était Louis de Funes.
Bien entendu, j'aurais mille fois préféré assister au tournage du 1er de la série ou du "Gendarme à New-York". Car il faut reconnaître que M. De Funes, un an avant sa disparition, n'était plus au mieux de sa forme et peinait lourdement à grimacer et reprendre ses célèbres mimiques. A l'époque des 1er gendarmes, avec Jean Lefebvre et Christian Marin en prime dans l'équipe, les journées sur le plateau devaient être rythmées par les fous rires. Mais j'ai quand même assisté à quelques moments de complicité entre Galabru et De Funes et j'ai vu ce dernier discuter de la réécriture de certains passages avec le réalisateur. J'ai donc vu une équipe légendaire au travail.
J'ai été très frappé à l'époque par la grande discrétion de M. De Funes, une personnalité presque effacée, très contrastée avec son personnage. Probablement son grand âge. Mais cette image m'a convaincu qu'il était un grand acteur, un grand professionnel capable de tout donner au son du clap. Un bosseur infatigable et exigeant. Peut être trop au goût de certains de ses collègues.
Depuis, lorsque ses grands films passent à la télévision, je scrute et je me régale tout particulièrement de son jeu. Bien sûr, il n’a pas beaucoup varié son répertoire. Mais jusqu’à une certaine époque il était absolument parfait. En dehors de ses mimiques burlesques, il avait toujours le regard et le ton exacts. Il savait exprimer n’importe quel sentiment avec une extraordinaire précision, comme Fernandel dans la célèbre scène du "Schpountz".
Je crois que ses deux plus grands films resteront "Le Corniaud" et "La Grande Vadrouille".
Merci Monsieur De Funes pour tous ces grands moments

Thierry